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La Critique Historique - Histoire Et Méthode

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* Les annales (logographes) : mention d’évènements jugés importants.

* Les généalogies : Souvent familles nobles. Juste liste.

* Les codes juridiques : l’élaboration de ces codes se font en relation avec le passé.

* Discours religieux : Passé réarrangé (jusqu’à la création). Le passé est une justification des principes religieux.

* Les récits (poésie, épopées, éloges de souverains, exécrations) : Soucis du passé mais avec l’objectif d’exalte ou de déprécier le rôle du chef.

* La légende : fond de vérité historique mais vague.

* Le mythe : originaire, antihistorique, intemporel, invariable, totalisant (métaphysique). Il représente la volonté d’une société inquiète de ses origines et soucieuse de s’en donner une afin de mettre une forme au temps. Refuge dans un passé idyllique face au présent inquiétant et difficile à expliquer.

La science historique apparait au 5e siècle ACN en Grèce. Il y a le « miracle grec » avec l’émergence de la raison comme instrument de compréhension et de conquête du monde. Raison donne identité à l’homme. On invente la morale (philosophie) basée sur l’observation du monde.

Rationalisme atteint la cité : organisée par la raison. Invention de la démocratie.

HERODOTE – 484-425

Grec de l’Asie mineure et contemporain des guerres médiques (perses et cités grecques). Qualifié de premier historien.

* Mener une enquête : Histoire = enquête (livre sur les guerres médiques). Opsis : observation et Acoé : ce qui est rapporté (témoignages). Ce sont les deux supports de sa démarche.

* Volonté de sauver un souvenir

* Le sentiment que les choses auraient pu se passer autrement : L’homme est maître de son futur et il en est de ce fait responsable.

* Il ne fait plus recours aux mythes : Il s’en tient aux causes humaines auxquelles il a accès.

* L’importance du sujet : point de vue grec. L’importance des évènements dépend de la personne qui les étudie.

Enquête emprunte de subjectivité. Hiérarchie entre les évènements. Si subjectivité, le choix n’est pas moins raisonné et raisonnable. Si la subjectivité précède l’enquête, celle-ci, si elle est bien menée peut corriger la subjectivité. Objectif de l’histoire de l’époque : plaire à l’auditoire = il emploie des figures de style et un vocabulaire propre à charmer le public introduisant de la subjectivité.

THUCYDIDE – 2e moitié du 5e siècle

Athénien d’abord militaire (général) impliqué dans les guerres du Péloponnèse (Sparte contre Athènes). Acteur de l’histoire et Athènes a perdu. Il veut comprendre pourquoi il a été battu. Il sera condamné à l’exil suite à son échec.

* Acteur qui devient historien : dans son exile il va raconter ce qu’il a vécu

* Utilisation de la raison : essaie de comprendre de manière rationnelle son échec pour que le passé puisse servir demain.

* Possibilité d’écrire l’histoire définitive d’un épisode : conclusion de Thucydide qui est positiviste. Il introduit du fictif dans son discours mais en avertissant les lecteurs. Fiction au nom de la véracité.

Volonté de rendre le passé intelligible, de le dominer.

POLYBE – 2e siècle ACN

D’origine grecque mais vit dans monde romain. Il assiste à la romanisation en méditerranée. Idée : comparer les sociétés et même comparer leur histoire. Avènement de l’histoire comparative.

C’est un transfuge et doit se faire accepter dans le camp pour lequel il opte. Il devient fasciné par Rome et pour lui cette expansion, puissance, développement à un SENS.

* Finalité à l’histoire : Tout ce qui précède le triomphe de Rome l’explique. Ce triomphe est la fin, l’aboutissement de l’histoire. Tout le prouve pour lui

CICERON – 106-43

Orateur mais pas historien car pour lui l’histoire ne sert à rien. Il dénonce l’instrumentalisation de l’histoire (l’utiliser pour justifier le présent et les choix). Il rejette les légendes et les mythes.

Le temps et les différentes conceptions du temps

I. ANTIQUITE

* Circulaire, cyclique : propre aux religions polythéistes. Pour eux tout témoignait du cycle (jour/nuit, saisons, lune, fertilité). Éternel retour des choses.

* Cycles de + ou – 1200 ans : pas de début, pas de fin. Autorise la prospective, une certaine connaissance préalable de l’avenir qui permet de diriger le présent.

* Stabilité des cycles : certitude et sécurité face à l’avenir. L’homme avance en regardant sans cesse derrière lui.

II. PASSAGE AU MONOTHEISME

* Origine ----- ancien testament ---- JC ------ nouveau testament (partie cyclique) ----- Parousie

* Vision linéaire : un début et une fin.

* Christ : point d’apogée dans l’histoire.

* IRREVERSIBLE et DRAMATIQUE. Il y a néanmoins une partie cyclique avec le christ (naissance et retour).

* SENS à l’histoire et naissance PROVIDENTIALISME (si les hommes vivent connaissent la misère, les souffrances, les massacres, c’est parce qu’ils n’ont pas été dans le sens de Dieu). Le providentialisme absout Dieu des catastrophes des hommes.

Bossuet (évêque) qui en 1678 publie une « histoire universelle » qui est un modèle du providentialisme.

Premières polémiques entre historiens : Alaric, chef germanique et barbare, pénètre dans Rome en 410PCN et saccage tout.

Saint-Augustin, pour qui Rome est un aboutissement de l’histoire car elle a fait du christianisme la religion officielle, est bouleversé par cet épisode. Si Rome n’est pas invincible et qu’elle est mariée au christianisme, alors le christianisme est bien invincible ? Saint-Augustin va voter pour une Eglise avec des pouvoirs supérieure aux pouvoirs des empereurs laïcs.

Cela fait appel à Orose (disciple de St-Augustin) à qui il a été confié de démonter les anti-chrétiens. Pour se faire il fait une histoire universelle des peuples dans l’avènement du christianisme pour montrer que s’il y a eu des cataclysmes, c’est parce que les chrétiens n’étaient pas encore là. Et pour Rome, si elle est tombée, c’est à cause des Romains et le christianisme n’est pas en cause.

Providentialisme

* Instrumentalisation de l’histoire pour une cause politique.

* L’inclinaison : agir au nom de dieu et se défaire des culpabilités

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AU TOURNANT DE LA MODERNITE, IL N’Y A PLUS DE DEBUT ET PLUS DE FIN

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L’absence de début sera confortée per les découvertes scientifiques (Darwin).

III. AU TEMPS DES LUMIERES

Temps linéaire dont le moteur est le progrès : fruit de la raison.

* Foi en la raison qui fait partie de l’homme et qui est efficace

* Raison pour comprendre le monde

* Remise en question de l’Eglise, de l’Etat et de l’organisation sociale

* Croyance dans la science comme avenir de l’homme dans le but d’acquérir le bonheur (positivisme).

* Notion de liberté individuelle et de liberté du peuple à décider d’eux-mêmes

III. Au 19e siècle

Le 19e ajoute des évènements au temps linéaire qui continue de se dégager de la conception cyclique et qui commence à perdre la vision dramatique du christianisme.

* Evolutionnisme : réflexion scientifique de la vie (biologie) sur la genèse

* Rejet de la métaphysique : l’homme admet d’ignorer certaines choses

* Moteur de l’histoire : Liberté, raison et science = progrès

Cette pensée est influencée par la RI et les innovations techniques. Rependre les bienfaits du progrès, justifiant le colonialisme par la même occasion. ON PEUT TRACER LE SENS DE L’HISTOIRE SANS DIEU. Mais les inclinaisons reviennent le progrès devient un nouveau sens et le providentialisme chrétien est remplacé par le providentialisme laïque.

V.

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