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Leonard Peikoff

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el Branden, Rand fonde le Collectif, titre ironique désignant un cercle de pensée se réunissant dans son appartement de New York et discutant de philosophie et de politique, constitué pour promouvoir les écrits de Rand et surtout son roman Atlas Shrugged4,5,6

En 1958 Branden fonde le Nathaniel Branden Institute pour diffuser et promouvoir l'Objectivisme, à travers l'organisation de conférences et de séminaires, dans tous les États-Unis. Le succès du NBI fut immédiat et bientôt les conférences eurent lieu dans le monde entier. Après sa dissolution, en 1968, Peikoff continua à donner des cours privés concernant divers sujets, devant un public d'objectivistes. Ses conférences concernaient : The Art of Thinking, Eight Great Plays, A Philosophy of Education, The History of Philosophy (en deux parties), Moral Virtue, Induction in Physics and Philosophy, An Introduction to Logic, Understanding Objectivism, and The Principles of Objective Communication7.

Après la mort de Rand[modifier]

Pour Rand, Peikoff est le seul à avoir réellement saisi la portée de son système philosophique, de fait, il devint son héritier légal et intellectuel après la mort de la philosophe. En exécuteur testamentaire, Peikoff gère les droits intellectuels des œuvres de Rand, à l'exception de l'ouvrage Anthem qui est passé dans le domaine public. Peikoff possède également les droits des traductions en d'autres langues et a le pouvoir d'éditer ou de rééditer les œuvres inédites de Rand. il a ainsi rédigé la plupart des introductions des éditions posthumes de Rand.

Son premier livre, The Ominous Parallels (1982), est à la fois une explication objectiviste de la montée du Troisième Reich et de l'Holocauste et un appel solennel fait à l'Amérique qui prend le chemin vers le totalitarisme. Peikoff voit en effet un parallèle entre la république de Weimar ayant conduit au nazisme et les États-Unis actuels.

En 1985, Peikoff fonde le Ayn Rand Institute et édite un recueil de conférences faites par Ayn Rand intitulé : Objectivism: The Philosophy of Ayn Rand, publié en 1991 qu'il considère comme la seule introduction compréhensible à l'Objectivisme.

Dans le milieu des années 90, Peikoff donne des cours à la section d'enseignement du Ayn Rand Institute, renommé plus tard The Objectivist Academic Center (en 2000). Il forme ainsi Harry Binswanger et Peter Schwartz8. De 1995 à 1999, il anime une émission de radio sur la philosophie et la culture9. A la fin des années 90 il participe à définir la théorie objectiviste de l'induction, au travers d'une série de conférences intitulée « Objectivism Through Induction ». De février 2006 à juin 2007 Peikoff rédige en ligne, sur internet, des questions et réponses à propos de l'Objectivisme, répondant à des mails de personnes voulant en savoir davantage10. En août 2007, son site internet annonce la mise en place d'un podcast, qui débute le 22 octobre et qui est depuis régulièrement mis à jour, tous les lundis.

Il écrit en 2008 The DIM Hypothesis dans lequel il définit sa vision des trois approches de la pensée humaine qu'il applique également à la physique, à la philosophie, à l'éducation, à la politique et à d'autres domaines. Il estime ainsi que cet ouvrage « sera publié dans plusieurs années, probablement en 2010 »11.

Peikoff vit à Irvine, en Californie, une banlieue du Comté d'Orange où siège également le Ayn Rand Institute. Par sa seconde femme, Cynthia, Peikoff a une fille, Kira12.

Dissension avec Kelley[modifier]

Au sein du mouvement objectiviste, des dissensions et des schismes d'importance ont eu lieu et surtout après la mort d'Ayn Rand. Peikoff prône une vision de l'Objectivisme comme un « système clôt » qui repose seulement sur les concepts que Rand a articulés. Le Ayn Rand Institute concrétise le point de vue de Peikoff.

Une autre école de pensée objectiviste a été fondée par David Kelley, un autre philosophe originellement associé au ARI et à Peikoff qui dans son article, « A Question of Sanction », prône néanmoins l'Objectivisme comme un système ouvert qui, même s'il reconnaît les textes de Rand comme étant fondateurs, peut s'en dissocier.

Après la publication de son article, Peikoff informe Kelley qu'il a violé et déformé l'image de l'Objectivisme. Peikoff publie alors un contre-article, « Fact and Value », dans lequel il explique que Kelley va à l'encontre de la vision de Rand relativement à la relation entre les valeurs morales et les faits objectifs13. D'autres objectivistes rejoignent Kelley dans son schisme, tels Peter Schwartz et Harry Binswanger. Les critiques considèrent que Peikoff a ainsi continué la tradition randienne d'« excommunier » et de « purger » ceux qui refusent de suivre la thèse dominante. Kelley répondit quant à lui en créant en 1989 le Institute for Objectivist Studies, renommé le Objectivist Center puis The Atlas Society par la suite. Kelley entretient des relations de travail avec les mouvement américains libertariens et avec d'autres groupes auxquels Peikoff refuse de s'associer. Nathaniel Branden, le premier a s'opposer à Rand, rejoint ainsi Kelley et son Objectivist Center

Peikoff et l'ARI soutiennent que Kelley n'est pas un objectiviste, en plus de commettre une erreur de raisonnement, confondant la morale et les faits, Kelley, selon eux, assimile l'Objectivisme au libertarianisme alors que Rand s'en est opposée dès les années 60. Les libertariens sont ainsi les représentants d'une simili-philosophie politique, diamétralement opposée à celle de Rand, et ce sur de nombreux thèmes, de l'athéisme au christianisme, du minarchisme à l'anarchisme. Enfin Peikoff critique Kelley sur le fait qu'il associe l'Objectivisme avec d'autres groupes hétéroclites et incompatibles avec les postulats de Rand. Kelley répond aux attaques de Peikoff dans son livre Truth and Toleration (republié ultérieurement sous le titre The Contested Legacy of Ayn Rand).

Politique[modifier]

Les positions politiques de Peikoff reflètent celle du mouvement objectiviste. Il encourage le laissez-faire du capitalisme, arguant que le rôle du gouvernement dans la société doit être de limiter et protéger les droits individuels de la force physique et de la fraude. Il s'oppose ainsi à la taxation, à l'éducation publique, à l'aide sociale, aux régulations économiques etc. Il s'oppose aussi aux lois de sociétés, à la pornographie, l'euthanasie, la recherche sur les cellules souches etc.

Peikoff soutient John Kerry (l'ayant cependant critiqué comme étant un candidat « particulièrement mauvais »), contre George W. Bush (qu'il qualifie d'« apocalyptiquement mauvais »), sur le principe selon lequel la religiosité de Bush l'oblige à refuser d'écraser les régimes islamiques, en particulier l'Iran. Peikoff s'élève également contre les politiques économiques de Bush, un « désastre » selon lui. Avant les élections de 2006, Peikoff

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