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l’idée suivante : « la vérité n’est pas plus à moi qu’à toi, mais elle est en face de nous ».

Le compte tenu du rapport qui entretient la philosophie avec la notion de vérité, nous pouvons dire que la conscience du philosophe n’est ni une conscience malheureuse ni une conscience heureuse elle est davantage une conscience inquiète et insatisfaite de ce qu’elle trouve comme vérité.

Le travail philosophique se caractérise essentiellement par un travail de réflexion. La réflexion se définit à son tour par un mouvement de retour sur soit même. Ainsi, quand nous faisons un travail de réflexion philosophique nous sommes nécessaire conduit à remettre en question les connaissances que nous possédons. Définir la philosophie comme un travail de réflexion, c’est vraiment la situer non dans l’ordre d’une connaissance du premier degré, mais plutôt du second degré, c’est-à-dire une connaissance de la connaissance (méta connaissance).

Le modèle de réflexion philosophique que nous pouvons présenter à titre d’exemple et celui de Socrate.

Sa philosophie est fondée sur ce que nous appelons la maïeutique, c'est-à-dire l’art d’accoucher les esprits simples et naïfs qui croient ne rien savoir.

« Ma mère était sage femme, moi j’accouche les esprits. »

Le modèle de réflexion de Socrate s’appuie également sur l’ironie et il l’utilisait de façon méthodique à l’égard des sophistes qui croient tout savoir.

Socrate est resté célèbre dans l’histoire de la pensée philosophique par l’expression suivante :

« Je ne sais qu’une chose, c’est que je ne sais rien »

Socrate a complètement transformé le champ de la réflexion philosophique qui s’intéresse essentiellement aux problèmes de la vie humaine.

Platon, montre dans ses écrits qui s’expriment dans une forme de dialogue philosophique, comme Socrate, se sert de la maïeutique et de l’ironie pour amener progressivement ceux qui discutent au sujet d’une question soit à découvrir la vérité, soit à reconnaître leur ignorance.

Dans ce sens, nous pouvons citer un passage de dialogue de Platon intitulé Menon.

Il s’agit essentiellement d’une discussion entre Socrate et menon sur la question des valeurs humaines et en particulier celle qui concerne la notion de vertu.

Socrate interroge menon sur la notion de vertu, Mémon ayant une expérience de la vie et de sa dimension morale, essaie de montrer à Socrate que l’idée de la vertu lui est complètement familière : »il n’y a pas , dit il de problèmes pour moi à en parler »

Pressé par Socrate de donner une définition à la notion de vertu, Ménon répond sans aucune hésitation : « la vertu consiste à être capable de commander aux hommes »

Socrate réplique que l’enfant et l’esclave peuvent être vertueux et pourtant il ne leur appartient pas de commander aux hommes.

Menon ne parvient pas à définir la notion de vertu, mais il se contente de donner un exemple de vertu parmi d’autre. Menon essaie de trouver l’idée générale qui permet de concevoir la notion de vertu dans toute sa dimension.

Les réponses et les questions que donne Menon à la notion de vertu ouvrent à chaque fois dans ce dialogue de nouvelles perspectives au mode de questionnement de Socrate.

Le mode de questionnement de Socrate est embarrassant, il consiste à conduire ses interlocuteurs à découvrir les contradictions contenus dans leurs réponses et à s’apercevoir qu’il ne savant rien, révélés à eux mêmes dans leurs ignorances par les effets de l’ironie socratique. Dans le cas de Menon, Socrate ne cherche aucunement à transmettre un savoir parce que son objectif est de trouver dans les réponses avancées par Menon, une matière de réflexion sur le savoir qu’il a pu acquérir sur la notion de vertu.

Socrate n’enseigne rien, il se limite à accoucher les esprits, à montrer les problèmes et les difficultés que comporte le savoir de Menon. La philosophie de Socrate est un mode de réflexion sur la vie quotidienne, sur les problèmes politiques de son époque, sur les savoirs faire des artisans. Ce qu’il y a de plus important dans la vie de Socrate c’est sa mort ! Car il a été condamné à mort pour avoir corrompu l’esprit de la jeunesse grecque. En mourant il a dit de l’immortalité la chose suivante : C’est un beau risque à courir.

Aujourd’hui nous pouvons dire que le monde intellectuel et industriel dans lequel nous vivons est entièrement complexe par rapport à celui de Socrate. Cependant il faut noter que l’esprit de la réflexion philosophique n’a pas changé même si sa matière s’est enrichie de façon surprenante. Actuellement, la pensée philosophique ne peut en aucun cas ignorer le développement de la science et la technique, un développement qui a changé la configuration de l’univers dans lequel nous vivons. Il faut souligner que ce développement scientifique et technique a contribué à la transformation de la pensée philosophique vers la spécialisation ; il y a par exemple, la philosophie politique, la philosophie esthétique, la philosophie des sciences …

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Le rôle de méthode expérimentale dans l’acquisition de la connaissance scientifique

La méthode expérimentale constitue une étape décisive dans l’histoire de la pensée occidentale. Elle montre à quel point la pensée occidentale va mettre progressivement une rupture avec les conditions métaphysiques de toute connaissance.

1-l’esprit scientifique et la méthode expérimentale :

Toute démarche scientifique qui repose nécessairement sur la méthode expérimentale, s’inscrit dans la perspective d’une connaissance qui est scientifiquement construite selon trois étapes : observation, expérimentation et vérification.

Toute connaissance scientifique qui s’appuie sur la méthode expérimentale se définie comme science de l’observation, les tendances empiristes ont mis l’accent sur le fait que le chercheur doit se soumettre à la logique de l’expérience et à partir de là toute sa démarche se présente comme un effort de constater ce qui se donne à l’observation.

En réalité, il ne s’agit pas d’accumuler des observations empiriques sur les faits en question, mais plutôt il faut essayer de les coordonner, de les expliquer.

Cependant, la méthode expérimentale ne doit pas être définie sous l’angle d’un effacement du sujet connaissant devant les données de l’expérience. Il faut situer celle-ci comme une méthode qui permet de comprendre les faits et les conceptualiser pour les intégrer dans un système théorique étant à la fois intelligible et expérimentalement vérifiable.

Nous tenons à signaler que la méthode expérimentale compte généralement trois stades :

1-observer les faits

2-proposer une hypothèse pour donner une explication scientifique à ce qui est observable

3-le retour à l’expérience pour vérifier notre hypothèse

1-Observation :

L’esprit humain a tenté depuis les périodes les plus primitives de donner des explications à caractère mythologique et anthropologique, c'est-à-dire une altitude qui consiste à projeter certains traits de la psychologie humaine sur la nature. Bien entendu, de telles explications montre bien à quel point l’esprit humain était ambitieux et agissait par vocation afin de dépasser la réalité telle qu’elle se présentait immédiatement à son esprit.

L’observation présente les conditions propices pour rendre les faits sociaux connaissables, ce qui compte que le chercheur puisse observer dans les faits que par exemple le phénomène A et toujours suivi du phénomène B Pour conclure que le phénomène A et la cause du phénomène B, ou encore que le chercheur puisse constater que le phénomène B se produit toujours dès que le phénomène A fait apparition et ne se produit jamais quand le phénomène A ne se manifeste pas.

Ce genre d’approche s’appuie sur une conception qui consiste à penser que la nature expose directement à l’observation tous ces phénomènes. Qu’elle les présente classées d’eux - même,(sans l’intervention du chercheur) que la cause d’un phénomène est donnée dans le cadre de l’expérience comme le phénomène qu’on cherche à expliquer. Nous disons que ce type d’approche est complètement naïf. En réalité il faut dire que la cause est d’abord l’attente, et il s’agit souvent de la supposer, de l’imaginer.

2-le statut de l’hypothèse dans la méthode expérimentale :

L’hypothèse, c’est ce qui constitue la base fondamentale de la méthode expérimentale.

L’élaboration d’une hypothèse relève d’une imagination rationnelle. Ainsi, nous pouvons dire que l’hypothèse est une explication anticipée et rationnelle des phénomènes que l’on veut étudier. Le statut de l’hypothèse dans la recherche scientifique occupe une place importante dans les rapports entre la théorie et l’effet. Il faut dire que l’on ne peut pas réduire le progrès scientifique

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