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Psychologie générale

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Par   •  9 Janvier 2023  •  Dissertation  •  1 386 Mots (6 Pages)  •  321 Vues

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MAUZAC Magali                                                          Réf. du cours : 418.0517

N° d’élève : D39292L
415 chemin du cros

34140 Mèze

0682325679

PSYCHOLOGIE GÉNÉRALE

EVALUATION

  1. Après avoir défini l’introspection, vous exposerez son principal inconvénient.

        L’introspection est l’étude de la conscience par elle-même. Il s’agit d’observer notre monde intérieur ; nos propres états de conscience, nos pensées, émotions, rêves... . La phrase très connue de Socrate, philosophe grec, résume parfaitement cette exploration : « Connais-toi toi-même ».

        L’introspection fait partie de la psychologie en première personne et a fait émerger de nombreuses critiques et contradictions. En effet, selon Henri Bergson, philosophe français, le principal inconvénient de l’introspection est que pour obtenir une observation exacte et claire, le sujet qui observe doit être différent du sujet à observer. Vivre et observer seraient deux processus en contradiction car nous ne pouvons pas nous regarder vivre. Il est toutefois possible de vivre et observer à postériori. Nous parlons alors de rétrospection.

  1. Définissez la conjecture.

        La conjecture est un avis fondé sur des suppositions et des apparences. L’analyse de soi ou de l’autre peut déformer la vie intérieure et ainsi entraver sa connaissance car le fait d’observer des phénomènes psychologiques, telles que les émotions, les passions, met en jeu le raisonnement.

        Ainsi, le raisonnement influence la réalité de notre conscience intérieure. Le raisonnement est incompatible avec l’observation. Montaigne, écrivain français du 16ème siècle,  évoquait cette notion de conjecture: « Il n'y a que vous qui sachiez si vous êtes lâche ou cruel. Les autres ne vous voient point, ils vous devinent par conjectures incertaines » (in, Essais 1580). On peut alors se demander comment l’autre peut réellement nous connaître alors qu’il est si difficile pour chacun de connaître son propre monde intérieur.

  1. Pourquoi dit-on que le souvenir est à la fois plus pauvre et plus riche que ce qui a été vécu ?

On dit que le souvenir est à la fois plus riche et plus pauvre. Le souvenir est plus riche car ce qui a été vécu depuis ce souvenir se projette sur le passé et en modifie le sens. Les expériences de vie, la maturité et les blessures nous font voir notre passé autrement.

        Le souvenir est également plus pauvre car l’observation à postériori d’un souvenir est plus schématisée et moins précise que l’événement en lui-même.

  1. Après avoir défini l’analogie, expliquez, en donnant des exemples concrets, la méthode analogique de la psychologie en deuxième personne.

        La méthode analogique est la connaissance d’autrui par analogie, ressemblance avec moi-même par le biais de mon vécu et de mes expériences. Cette méthode fait partie prenante de la psychologie en deuxième personne. Je peux comprendre un état de conscience d’autrui parce que j’en ai fait également l’expérience dans ma vie.

        De plus, nous transmettons nos sentiments intérieurs vers le monde extérieur par nos mimiques et gestes. Par exemple, je vois quelqu’un qui fronce les sourcils et est agité alors je peux comprendre qu’il est en colère car c’est ce que je fais lorsque je le suis moi-même. Si quelqu’un rougit et baisse la tête, je comprends qu’il est gêné car j’ai moi-même ce comportement lorsque je suis gênée.

        Les psychologues et philosophes contemporains ont fortement critiqué la méthode analogique et ont pointé plusieurs limites à cette méthode. En effet, la psychologie en deuxième personne dépend profondément de la psychologie en première personne puisque connaître l’autre par analogie suppose une connaissance exacte de soi. Or, nous avons vu à quel point il est difficile de se connaître soi-même de manière pure et transparente. Certains disent également qu’il n’y a pas d’analogie entre ce que je vois et ce que je peux ressentir avec mon propre corps.

  1. Quelle est la conception Scheler sur la vraie pitié ?

Max Scheler est un philosophe allemand. Sa conception de la ‘vraie pitié’ est la sympathie. La connaissance authentique d’autrui se ferait par l’amour, l’amitié et la sympathie. Il s’agit de reconnaître les émotions de l’autre sans pour autant les vivre ou les avoir vécues. Selon Scheler, si je suis dans la même souffrance qu’autrui, je suis moi-même objet de pitié et je ne pourrai en rien compatir avec autrui.

  1. Partagez-vous ce point de vue ? Justifiez votre réponse.

Selon moi, il n’est pas forcément utile d’avoir vécu la même expérience que l’autre pour le comprendre. Par exemple, je peux tout à fait compatir avec quelqu’un qui vient de perdre un proche sans pour autant en avoir fait l’expérience.

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