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Psychologie générale

Étude de cas : Psychologie générale. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  22 Mars 2023  •  Étude de cas  •  1 245 Mots (5 Pages)  •  333 Vues

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REF du cours : 418.1022

PSYCHOLOGIE GENERALE

  1. Après avoir défini l’introspection, vous exposerez son principal inconvénient.

L’introspection est la capacité à observer son monde intérieur, son comportement et son histoire. Il s’agit d’une forme d’attention porter sur soi, ses émotions et ses envies. Accessible à tous, elle apporte beaucoup de bienfaits.

C’est l’observation intérieure de moi par moi-même, de mes propres états de conscience.

Son principal inconvénient est la capacité du sujet à s’observer lui-même. L’introspection selon les critiques ne réaliserait pas les conditions d’une bonne observation. Pour qu’une « observation exacte » soit possible, il faut que le « sujet qui observe et « l’objet à observer » soient bien distincts.

Un individu qui pense ne peut ne peut plus observer.

  1. Définissez la conjecture.

La conjecture est une hypothèse qui n’a pas encore reçu de validation.

On utilise ce terme en psychologie pour faire référence au fait de parler d’une opinion basée sur des apparences, des probabilités mais pas de faits concrets.

On parle de jugement fondés sur des éléments extérieurs qui eux-mêmes ont été soumis à notre interprétation. En conclusion,  il est impossible de connaitre autrui en profondeur en ne se basant uniquement que sur des apparences.

  1. Pourquoi dit-on que le souvenir est à la fois plus pauvre et plus riche que ce qui a été vécu ?

On ne peut se regarder vivre. Le vécu se retrouve modifié par notre propre réflexion sur lui.

L’introspection laisse place à la rétrospection, l’action de regarder dans le passé.

Le souvenir est plus pauvre car il se schématise, il perd un peu de sa précision, on dit qu’il est plus riche car il est vécu plus tard, on va se projeter dans le passé et on en modifie le sens.

Tout souvenir, même récent, peut être déformé, incomplet ou faussé, le sentiment de certitude qui en découle ne garantie pas sa fidélité. C’est pour cette raison que l’on dit que le souvenir est à la fois plus pauvre et plus riche que ce qui a été vécu. Plus pauvre, car il se simplifie et perd toujours un peu l’exactitude du moment présent, et plus riche parce que ce que l’on vit se projette sur le passé peut en bouleverser le sens.

La signification que nous donnons à un souvenir est souvent biaisée puisque le fait accompli est schématisé, également aussi par notre évolution, la personne que nous sommes devenue depuis et ce que nous avons vécu. Tout cela va influencer notre interprétation et notre lecture du passé.

  1. Après avoir défini l’analogie, expliquez, en donnant des exemples concrets la méthode analogique de la psychologie en deuxième personne.

L’analogie est une méthode utilisée pour comprendre autrui de l’intérieur. Une analogie est une comparaison , un rapport de ressemblance entre deux personnes ou deux choses.

La méthode analogique permettrait de comprendre les attitudes d’autrui par conformité à ses propres attitudes.

Si l’on prend l’exemple d’une personne en face de moi entrain de pleurer, je sais que cette personne est affectée car moi-même par le passé j’ai fait l’expérience du chagrin qui s’est traduit par des pleurs.

Ma connaissance de ma réaction , ma propre attitude face au chagrin me fait penser que cette personne traverse les mêmes peines ou tourments.

Cela sera pareil pour une personne qui hurle et devient agressive, je peux deviner sa colère en observant son comportement violent, ou bien encore une personne qui rougit ; je peux deviner la honte qu’elle ressent .

C’est donc par un raisonnement analogique que je comprends l’attitude d’autrui en lui attribuant un état de conscience que j’ai moi-même déjà expérimenté.

  1. Quelle est la conception de Scheler sur la vraie pitié ?

La « vraie pitié » de Max Scheler s’exprime sur le fait que je ne pas dans le même état de souffrance qu’autrui. Si j’ai pitié c’est justement parce que je n’éprouve pas sa misère. Si j’étais malheureux , je serais alors moi-même objet de pitié et non conscience compatissante.

Max Scheler développe la thèse selon laquelle la vraie pitié transcende l’affectivité. La sympathie serait de l’ordre de l’action de ressentir de la joie ou la peine d’autrui, de reconnaitre ces états de conscience pour mieux les saisir, sans pour autant les expérimenter moi-même. Et il va au-delà de cette définition , et assure même que la vraie pitié nous permettrait de comprendre des émotions que nous n’aurions jamais éprouvées nous-même.

  1. Partagez-vous ce point de vue ? Justifiez votre réponse (environ 10 lignes)

Je suis d’accord avec la conception de la pitié de Max Scheler. La pitié pour moi est bien synonyme de compassion et non de contagion. Chaque émotion est propre à sa personne, donc nous pouvons très bien voir une personne triste ou joyeuse sans pour autant l’être aussi. Si je suis dans une période triste et que, je parle avec quelqu’un qui est super content et pleins d’enthousiasme, je vais être contente pour lui mais je ne vais pas sauter de joie pour autant, vu que je ne suis pas d’humeur et dans cet état de joie. Et inversement, je suis joyeuse et j’ai un ami qui est triste, et bien je ne vais pas être contaminée par sa tristesse, au contraire je vais me servir de ma bonne humeur pour essayer de l’aider à surmonter sa tristesse. On peut donc reconnaître, comprendre un état émotionnel sans pour autant le ressentir. Et quand bien même nous ne reconnaissons pas un état d’une personne nous pouvons essayer de comprendre sans pour autant essayer de le ressentir.

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