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SITUATION HYGIENE UE 2.10

Dissertation : SITUATION HYGIENE UE 2.10. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  6 Février 2021  •  Dissertation  •  4 004 Mots (17 Pages)  •  16 696 Vues

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Présentation et description de la situation:

Etudiant infirmier en première année, je réalise mon stage de semestre 1 en service de soins de longue durée en EPHAD. La situation que je vais décrire a eu lieu dans une des parties de cette structure qui accueille 37 résidents. Nous sommes le jeudi 29 novembre 2020 c’est ma troisième semaine de stage, je suis en poste du matin. Je suis avec une infirmière qui travaille dans le service depuis maintenant 1 an. Il est 6h45, nous devons réaliser les prises de sang du matin, les glycémies capillaires ainsi que les injections d’insuline. Nous devons réaliser la glycémie de Monsieur T. N’ayant jamais fait de glycémie (sauf en TD à l’IFSI), je prépare le matériel nécessaire (plateau, appareil à glycémie, stylo piqueur, coton, container à aiguilles, bandelettes réactives, SHA1, gants). Je me désinfecte les mains à l’aide du SHA durant 30 secondes et décide de mettre des gants. l’infirmière me dit que ce n’est pas la peine. Je m’exécute donc et ne met pas de gants. Je réalise le dextro. Ensuite en sortant de la chambre, l’infirmière me tend le sac DAOM pour mettre la bandelette réactive ainsi que l’auto piqueur. Cela m’a étonnée car il faut normalement mettre cela dans un container DASRI comme ce matériel a été en contact avec du sang et également porter des gants pour une glycémie. Nous devons ensuite réaliser la prise de sang de madame Gen. L’infirmière me propose de regarder la technique de la prise de sang et d’en faire une plus tard. Elle prépare son matériel et prend des gants à usage unique et les met dans la poche de sa blouse. Cela me surprens une nouvelle fois. Elle se désinfecte les mains, prend son matériel de prise de sang et entre dans la chambre du résident. Avant de mettre ses gants, elle ne désinfecte pas les mains avec le SHA, ce dernier étant rester sur le chariot dans le couloir. En tant qu’étudiante infirmière et donc future professionnelle de santé, cette situation m’a clairement interpellée. Pour réaliser une glycémie, il est très important de porter des gants à usage unique pour éviter la contamination du patient ainsi que les AES2, et pour limiter le risque infectieux. En me disant de ne pas porter de gants durant la glycémie, l’infirmière n’a pas respecter les précautions standards. Il faut également jeter le matériel ayant été en contact avec le sang ou des liquides biologiques (auto piqueur pour glycémie ainsi que l’aiguille pour la prise de sang ) dans le container DASRI prévu à cet effet et non dans un sac DAOM4. Lors de la prise de sang, l’infirmière a mis ses gants dans sa blouse et ne se désinfecte pas les mains à l’aide de la solution hydro- alcoolique avant de piquer le patient. Cela augmente le risque de contamination. Elle ne jette également pas son aiguille à prise de sang dans un bac DASRI ce qui augmente considérablement le risque d’AES.

Dans un premier temps nous verrons en quoi consiste les précautions standards. Ensuite nous verrons les risques liés à la situation : les risques infectieux (infections nosocomiales) ainsi que les risque d’AES.

1- Les précautions standards :

Les précautions standards sont des recommandations générales d’hygiène, à appliquer pour tout patient quelque soit son statut infectieux. Elles ont pour objectif de réduire le risque de transmission de micro-organismes. De plus, elles permettent de protéger le patient, le personnel de soins et les usagers. Elles sont définies dans une circulaire relative à la prévention de la transmission d’agents infectieux véhiculés par le sang ou les liquides biologiques lors des soins. Ce sont des généralités en terme d’hygiène que les professionnels doivent appliquer afin d’assurer la sécurité des patients ainsi que la qualité des soins effectués. Les précautions « standard » sont les suivantes : tout d’abord, le traitement hygiénique des mains, systématique entre deux patients ou deux activités, et immédiatement en cas de contact avec des liquides biologiques. Le port de gants pour tout risque de contact avec du sang ou tout autre produit d’origine humaine, le port de la surblouse, de lunettes de protection et/ou masque si le soignant est exposé à un risque de projection. De plus, il est nécessaire d’adopter la bonne conduite à tenir en cas de contact avec du sang ou du liquide biologique. La prise en charge des surfaces souillées (désinfection) et du matériel souillé en ce qui concerne le matériel piquant, tranchant à usage unique (ne pas recapuchonner les aiguilles, ne pas les désadapter à la main...). Par ailleurs, la bonne manipulation de déchets d’activité de soins à risque infectieux et le transport correct des prélèvements biologiques, du linge et du matériel souillé (emballage étanche et fermé) sont indispensables.

I.1- Le port de gants :

Les gants non stériles à usage unique sont à utiliser systématiquement s’il y a un risque de contact avec du sang ou des liquides biologiques (soins à risque de piqûre : prise de soins, glycémie, pose et dépose de voie veineuse). Il faut veiller à utiliser une paire de gants pour un seul résident et un seul geste. Avant de mettre les gants et après les avoir enlever il faut veiller à se laver les mains. Le port de gants diminue la transmission de micro-organismes de patient à soignant. Pour le personnel, il s’agit d’un moyen de protection contre le risque infectieux en cas de contact avec le sang, les liquides biologiques, les muqueuses, la peau lésée. De plus le non port de gants augmente le risque d’AES pour l’infirmière. Dans le cadre d’une prise de sang le risque d’entrer en contact avec le sang est augmenté. L’IDE pourrait se piquer avec l’aiguille souillée durant la prise de sang ou encore au moment où elle récupèrera son aiguille sur son plateau de soin. Il faut respecter le circulaire du 20 avril 19985 qui indique que les gants sont à utiliser s’il y a un risque de contact avec du liquide biologique ou du sang. Grâce au port de gants 70 à 80 % des infections sont manuportées. Cependant si le port de gants est mal réalisé il peut augmenter le risque de transmission croisée (gants sales ou déchirés, interruption de tâche etc.). Le soignant porte une blouse toute la journée, celle- ci est au contact de germes et de souillures externes éventuelles. Donc, si les gants à usage unique « propres » sont mis dans la poche, ils seront au contact de multiples germes, ce qui induit un risque pour le patient.es bijoux, dont l’alliance, constituent une « niche microbienne majeure ». Il faut donc veiller à ne pas mettre les gants dans la poche de la blousse car cela augmente le risque de contamination du patient.

I.2- L’hygiène des mains :

L’hygiène des mains comprend 5 indications : Avant le contact patient, avant le geste aseptique, après le risque d’exposition à un liquide biologique, après le contact patient, après le contact avec l’environnement du patient. La désinfection des mains au SHA est la plus utilisée car c’est une technique rapide. Cependant avant de se laver les mains au SHA, il faut réaliser un lavage simple des mains pour diminuer la flore transitoire . Le lavage au SHA consiste à verser un volume de produit dans le creux des mains sèches et surtout non souillées, puis de se frictionner les mains et les poignets durant 30 secondes. Pour qu’une désinfection soit efficace il ne faut pas de bijoux ni de vernis et des ongles courts. Dans cette situation l’infirmière, s’est désinfectée les mains avant de rentrer dans la chambre ce qui est bien cependant elle ne s’est pas désinfecté les mains ensuite alors qu’elle a par exemple touché la poignée de la chambre et été en contact avec l’environnement du patient. La désinfection des mains est une étape très important avant la prise de sang ainsi qu’avant tous soins. Des risques peuvent encourir à cause du non- respect des précautions standards, comme par exemple le risque de transmission de micro-organisme pathogène ou non par contact direct ou croisé ou aussi le risque d’infection nosocomiale. Le patient peut être porteur d’un micro-organisme pathogène ou non. Dès lors, l’IDE peut contracter l’agent pathogène par contact direct ou croisé. L’inverse peut également se faire, en effet l’IDE peut être porteuse d’un germe et alors le transmettre au patient. On peut retrouver des bactéries ou virus comme par exemple celui de la grippe pendant l’hiver. Par ailleurs, la non désinfection des mains entraîne un risque d’infection nosocomiale. En effet, si le patient a une infection virale ou bactérienne, l’IDE peut alors la transporter de chambre en chambre et alors contaminer les autres patients du service. Aussi, on peut noter qu’elle ne porte pas de gants à usage unique durant le soin, ce qui augmente considérablement le risque d’infection nosocomiale. La main représente la voie la plus importante de transmission des infections. Des germes multi-résistants sont indirectement transportés d’un patient à l’autre par l’intermédiaire des mains.

I.3- La gestion du matériel souillé

Lors d’une prise de sang ou d’une glycémie on utilise du matériel coupant ou tranchant. L’aiguille est un instrument a visé thérapeutique. Si elle n’est pas éliminer dans un container prévue à cet

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