Analyse De Pratique

ndroit uniquement la partie qui part de la pointe des orteils jusqu’au talon. Je procède ainsi afin d’enfiler le bas en deux temps, et afin de ne pas a avoir trop de plis, qui sont difficile à estomper de part la texture très résistance du bas. J’enfile sur le pied de Mme B. cette partie là jusqu’au talon. J’arrange si besoin la pointe du pied du bas qui parfois peut-être mal positionnée. Puis je retourne le reste du bas en le remontant le long du mollet cette dame afin de le positionner à la base du genou. La maille de ses bas étant très résistante et très tendu, il est nécessaire d’y aller franchement, mais en faisant attention de ne pas percer ou filer ce dernier. La nécessité de ne pas avoir d’ongles long et de bagues est essentielle car c’est un des facteurs qui peut favoriser le filage ou le perçage des bas.

Concernant le retrait des bas, cela se passe généralement juste avant qu’elle aille se coucher. Etant donné que cette dame souffre de pollakiurie, elle doit effectuer une toilette intime et doit changer sa protection pour mettre celle de nuit. De ce fait, je lui enlève les bas juste avant qu’elle ne procède à sa toilette intime. Pour cela, elle est également assise. Je saisis juste la partie haute du bas que je tire vers le pied de manière tout aussi franche que quand je lui enfile. En les retirant de cette manière, lorsqu’ils sont enlevés, les bas sont directement à l’envers, prêt à être enfiler pour le lendemain matin. Je les lui pose à côté du reste de ces habits de la journée.

La première fois que j’ai procédé à la pose de bas de contention, je ne m’y prenais pas du tout comme ça. Je les enfilais comme des bas classique ou des chaussettes. J’avais énormément de mal à résorber les plis de part les mailles très serrés des bas. Je n’avais pas appris à poser des bas de contentions à l’école. De ce fait, j’ai demandé à l’une des aides-soignantes qui travaillait avec moi de me montrer comme elle s’y prenait. En la voyant faire, cela me paraissait facile. Mais lorsque j’ai du, seule, enfiler les bas à Mme B., cela n’était vraiment pas un acte facile. Les mailles des bas étant très serrées, j’ai compris a force de pratique qu’il fallait les enfiler avec une certaine poigne, surtout si la personne possède des mollets assez forts. Je me sens beaucoup plus à l’aise pour enfiler des bas maintenant car c’est un acte que l’on pratique matin et soir, de ce fait j’ai pu m’exercer de très nombreuses fois en 5 semaines.

Le savoir faire et la rapidité sont deux qualités essentielles que le soignant doit posséder. Avant, je ne réalisais pas la charge de travail d’une aide-soignante et d’une infirmière. Mais en ayant effectué ce premier stage, je me suis rendu compte à quel point être rapide et maitriser la technique est important. Cette résidence n’a peut-être pas autant de résidents nécessitant une aide, mais prendre trop de temps sur un acte de soin peut perturber tout un planning déjà préétabli et presque minuté. Je pense notamment aux EHPAD ou dans les services d’hôpitaux/cliniques.