Cours sur l'Art

2eme partie :

L’homme perçoit le monde avec ces 5 sens, ils agissent comme un filtre à travers lequel on perçoit les choses.

Platon disait que les hommes étaient dans une caverne et ne voyait que les ombres que faisait le soleil à travers les parois, le philosophe est celui qui sort de la caverne, il va au début être ébloui, mais va revenir pour expliquer que la vision qu’ils ont du monde n’est pas la bonne.

Les peintres ont une vision moins fermée que nous. Les hommes eux ne prennent pas le temps de voir ces choses. L’artiste n’a pas cette vision pragmatique des choses et perçoivent des trucs que nous ne remarquons pas.

Le travail du peintre n’est pas d’imaginer mais d’apercevoir.

Ce qui distingue le grand art de la pure fantaisie c’est le passage du particulier à l’universel (le critère de l’universel est le critère du vrai). Le jugement du gout lui est particulier. L’universel en revanche requiert l‘assortiment de tous et si la vision des peintres devient elle de tous les hommes c’est bien parce qu’il y a du vrai dans ce que voit les peintres et le vrai est universel

Le verbe apercevoir prend ici un sens spécifique, propre a la vision du peintre, plus nuancé et plus précise de celle des autres Hommes.

3eme partie :

Bergson soulève le paradoxe suivant : étonnamment alors que nous sommes habitués a nommer « distrait » les personnes peut attentives, il s’avère qu’ici s’est justement la personne la plus attentive au monde qui est appelé « distraite ». Pourquoi ?

Bergson sépare le monde en deux catégories :

• Les personnes qui sont dans l’action
• Les personnes qui sont dans la contemplation

Or la contemplation éloigne du pragmatisme, tandis que l’action nous fait considérer le monde en fonction de son utilité pour nous, l’artiste voit tous peut importe ce qui est important ou pas.

On a ici une définition du mode d’être au monde : l’action ou on se préoccupe de vivre et de se fait restreint notre champ de vision et la contemplation qui nous éloigne de la réalité pour mieux en percevoir les détails.

Bilan :

Le rôle de l’artiste, la nature de l’œuvre d’art

L’artiste est le miroir de notre âme. Il nous révèle à nous même

Comment fait le peindre pour nous parler si bien de nous-même ?

Qu’est-ce que l’art ?

D’où vient-il ?

Pourquoi l’artiste a-t-il cette vision ?

Apercevoir chez Bergson c’est traiter l’information ?

B) Doisneau photographie (le baiser de l’Hôtel de ville)

[pic 1]

« L’imitateur est une pauvre créature. Si l’homme qui se contente de peindre l’arbre, la fleur, ou toute autre surface qu’il a sous les yeux était un artiste, alors le roi des artistes serait le photographe. Il revient à l’artiste d’aller plus loin : de peindre l’être humain, en un mot, ainsi que ses caractéristiques. » 

 James McNeil Whistler, peintre du 19eme siècle.

Exercice : à travers l’éclairage de cette citation, expliquez en quoi cette photographie n’est pas une simple reproduction de réel. L’analyse de cette photographie de Doisneau vous permettra e montrer qu’elle répond effectivement à cette exigence « de peindre l’être humain, en un mot, ainsi que ses caractéristiques. »

Il nous explique que le but n’est pas de reproduire la réalité à l’identique. Le focus est mis sur le couple, les personnages derrières sont flou. On ne mesure le temps qu’a travers celui qui nous sépare de ce qu’on aime.

Le photographe est assis et prend le temps de contempler. Ici c’est une mise en scène (composition, volonté de l’artiste)

1.La mise en scène est la volonté de l’artiste de Montrer quelque chose et pas simplement de copier la réalité.

2.Dans un deuxième temps le point de vue du photographe spectateur

Grâce au photographe on prend le temps de regarder ce qu’il voit, on voit à travers ces yeux ; il pose ici d’ailleurs la distinction entre la contemplation et l’activité.

3.Distorsion du temps :

• Temps qui s’écoule avec le mouvement de la foule
• Temps qui s’arrête : le hors du temps amoureux.

4. Le regard de cette femme qui se pose sur le photographe et qui semble signifier que même quand on est dans le tourbillon de la vie active nous avons besoin du regard de l’artiste.

Sensible : tout ce qui relève de l’expérience, ce qui est perçu par les sens.

II- peut on se passer de l’art

Peut-on : possibilité, capacité, le devoir

Inutile du point de vue du pragmatisme

Pragmatisme : à considérer les choses selon leur valeur

Hegel : l’art nous révèle à nous même => ressenti 🡪 relève de l’essence de l’homme

Avant la révolution française l’art était pour les nobles, la société a l’époque c’était la bonne société, la pauvreté empêche de s’intégrer dans la vie politique (pas le temps de penser), après la révolution française l’aristocratie est devenue la bourgeoisie (élite)

Inversion moyen / fin (l’art comme fin chez aristocrate)

Classe bourgeoise s’intéresse à l’art dans le but de s’élever socialement (réduit l’art à une valeur marchande) 🡪 art passe d’un idéal a une simple valeur

Fin en soi (but ultime)

Moyen : assujetti a une fin = sa valeur s’évalue en fonction de son efficacité à atteindre une fin

Moyen terme = étape

Loisir : temps plus angoisse

Divertissement : se détourner du droit chemin (connaissance de soi)

Richesse : Absence de souci

IV- le jugement de gout et la Cultura animi- perspective connaissance

Culture de la terre, entretient de la terre, germer, tous ce que la terre à nous offrir.

Culture : travailler un matériau donné

En puissance (avoir quelque chose en nous) / en acte (le réaliser)

L’homme agit sur la nature pour qu’elle devienne un lieu de vie agréable.

Lorsque nous récoltons nous récupérons quelque chose (héritage), développement d’une société.

1. De notre travail
2. De celui de nos ancêtres

Entre les deux : transmission

Un homme sans histoire est un homme sans culture. Difficile de juger une œuvre d’art si on n’a pas un minimum de connaissance sur l’art. La Culture débarbarise l’homme.

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