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Géopolitique De l'Afrique

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Sida ne concernent que 1% des malades,

Taux de scolarisation autour de 50% seulement

L’effet pervers est qu’il n’y a pas d’émergence de classe moyenne et peu de démocratie.

4° Les ingérences de toute nature

3 types d’ingérences :

- les ingérences officielles de ceux qui prêtent les aides financières pour dominer (Etats du nord, institutions internationales comme le FMI, la Banque Mondiale). Ingérence de la France dans l’UEMOA avec le franc CFA.

- Les ingérences économiques des grandes entreprises internationales, surtout de pétrole (Total, Shell, ONDEO, groupe Bollore…). Les multinationales africaines sont rarissimes (sauf en Afrique du Sud)

- Les ingérences des ONG (sanitaire, humanitaire) très nombreuses en Afrique

Bonnes institutions : Unicef, Croix Rouge, HCR (pour les réfugiés), Médecins sans frontière

Organisations plus douteuses ; arche de Zoé avec Bretteau => agissements illégaux avec tentative de rapatrier des enfants en Europe fin 2007. Noël Mamère parle de « néocolonialisme compassionnel » (volonté de bien pour l’Afrique mais agissement sans préoccupation des lois avec croyance d’une supériorité de la France).

B) Le diagnostic pessimiste mérite d’être nuancé

1° Une Afrique plurielle, des Afriques

Des Etats qui sont engagés dans une dynamique positive :

- Afrique du Sud : croissance forte depuis une dizaine d’années, richesses minières, pays stable

- Botswana : considéré comme un modèle pour l’Afrique avec diamants, charbon, bonne gouvernance, électrification, bonnes voies de circulation, très lié à l’Afrique du Sud

- Sénégal : modèle pour sa gouvernance, seul pays qui depuis la décolonisation n’a pas connu de coup d’Etat. Abdoulaye Wade président respecté internationalement, budget en équilibre, Dakar place financière et portuaire, industrie agroalimentaire, arachide…

Des pays qui étaient des modèles de stabilité en dégradation :

- Zimbabwe : pays potentiellement riche, agroalimentaire, textile, exploitations agricoles bien gérés, maïs, tabac, bovins. Mais évolution négative avec Mugabe avec dégradation depuis 2000 avec grandes réformes agricoles (grands domaines pris aux blancs et donnés aux fidèles du régime).

- Côte d’Ivoire : très riche pour ses capacités agricoles (40% de la production mondiale de cacao), Abidjan port bien équipé, mais depuis le milieu des années 90 guerre civile, troubles, pays coupé en 2, on attend les élections pour décider de la réunification

- Kenya : pays refuge de l’Afrique orientale pendant des années, importantes exploitations (thé, café), lien fort avec les USA, exportations de textile (rare en Afrique), tourisme international. Troubles intérieurs ces derniers mois à cause des élections.

Des Etats réellement déstabilisés :

- République démocratique du Congo : risque de sécession, guerre civile

- Les Etats riches en pétrole (Angola, Nigeria surtout) avec de nombreux risques

- Soudan : Etat en guerre civile avec le Darfour

Mais pays qui s’améliorent comme le Liberia qui était en guerre et est dans une situation plus stable depuis 2006.

2° L’économie informelle

Les 2/3 de l’économie africaine relève de l’économie informelle, non imposé dans des tentatives de survie avec la contrebande, prostitution, milices privées, gardiennage… Le point négatif est qu’il n’y a pas de fiscalité et l’Etat en est appauvrie pour les services publics. L’aspect positif est que certaines activités sont honorables (vente, artisanat…). Important dynamisme des Africains pour survivre (taxis, activités liés au tourisme, tontines qui est un moyen de financement traditionnel).

3° Adaptabilité et renversements de situation rapides

Madagascar : au cours des années 60, le pays était considéré comme un grenier à riz, considéré riche, gouvernement stable.

Années 70-80 : coup d’Etat avec gouvernement marxiste, le pays sombre dans la misère

Le pays va mieux depuis les années 2000

Il y a une capacité de résilience des Etats (stabilité du Rwanda après génocide…)

C) Un continent de devenir

1° Des potentialités

- du potentiel humain (main d’œuvre, intelligence) pas encore totalement utilisé

- des terres agricoles en réserve (15% des terres arables de la planète, 4% seulement mis en valeur) et peu exploitées

- nombreuses richesses (mines, pétrole, forêt…)

- des réserves en eau peu ou mal utilisées (irrigation peu exploitée, peu d’hydroélectricité…)

2° La mondialisation ?

A certains égards, l’Afrique est bien entendue marginalisée. Seulement sur le plan humain : immigration/émigration (Indiens, libanais en Afrique).

+ technologie avec cybercafé, téléphonie mobile, liaison Internet qui offrent une possibilité de développement, de formation grâce à la technologie dans les universités.

L’Afrique est également au centre de nombreux trafics (armes…)

3° Les atouts des sociétés

Il existe des formes de solidarité africaine originales : solidarité familiale (accueil d’un parent lointain chez lui), tontine, envoi des revenus des immigrés africains. Capacité d’adaptation, de résilience après un traumatisme.

II) Les causes du retard (à la fois internes et externes)

A) Les déterminants des milieux naturels ?

1° Une hostilité des milieux naturels

Ne pas céder au déterminisme naturel, n’est pas rédhibitoire, mais peu donner quelques explications.

Sécheresses habituelles dans le Sahel, au sud du Sahara, avec plusieurs années de sécheresse accentuée dans les années 70-80. Les sols des régions tropicales d’Afrique sont des sols de mauvaises qualités, peu fertiles, Ravage régulier des récoltes (sauterelles…).

Mais cette hostilité doit être relativisé car elle ne touche pas l’ensemble de l’Afrique (certains pays avec pluie, bonnes terres qui pourraient être plus dynamiques).

2° Il faut plutôt souligner l’incapacité traditionnelle des sociétés africaines

Les sociétés traditionnelles africaines n’ont pas réussi à tirer parti du milieu géographique : pas de vraie maîtrise, pas beaucoup d’intensification des cultures, agriculture itinérante avec culture sur brûlis. Dans des régions plus sèches trop de bois est utilisé, ce qui entretient les sécheresses.

Peur des maladies avec l’eau (malaria, …) avec gestion des points d’eau pas toujours bien gérés (pas d’assainissement).

B) Un retard imputable à l’histoire ?

L’histoire africaine est très mal connue avant la colonisation. L’Afrique subsaharienne était protégée du reste du monde par le Sahara et les côtes sont difficilement accessibles et également les fleuves.

1° La tradition de l’esclavage et de la traite

Dans l’Afrique traditionnelle les traites font partie de la coutume, avec des captifs de guerre, lors de dette… Dans la zone du Sahel, la population noire était soumise aux Touaregs. Egalement des mouvements intrafricains.

Il y a eu plusieurs traites importantes avec déportation massive, où la population a été traumatisée et affaiblie.

Traite transatlantique : la plus connue avec l’Europe et l’Amérique lors du commerce triangulaire, au 16e siècle et jusqu’à son interdiction en 1815. Cette traite concerne 11 millions d’Africains. Haine entre les ethnies africaines avec des peuplades esclavagistes qui ramenaient des esclaves sur les côtes. Cette traite est considérée comme la grande responsable du non développement de l’Afrique, il y a demande de réparation.

Le parlement français a donné son accord le 21 mai 2001 à une proposition de loi où la traite négrière est considérée comme un crime contre l’humanité.

Mais il y a aussi les traites orientales commencées au 6e siècle après JC jusqu’au 20e siècle, où des Africains des côtes orientales étaient emmenés vers le Proche-Orient. Ils représentent 17 millions d’Africains.

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