DissertationsEnLigne.com - Dissertations gratuites, mémoires, discours et notes de recherche
Recherche

Histoire Des Arts, Tableau "Le Cri"

Recherche de Documents : Histoire Des Arts, Tableau "Le Cri". Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires
Page 1 sur 5

expressionnisme dans la

peinture moderne.

A propos de son uvre « le cri », Edvard Munch écrit :

« Je me promenais sur un sentier avec deux amis — le soleil se couchait. Tout d'un

coup le ciel devint rouge sang. Je m'arrêtais, fatigué, et m'appuyais sur une clôture. Il

y avait du sang et des langues de feu au-dessus du fjord bleu-noir et de la ville. Mes

amis continuèrent, et j'y restais, tremblant d'anxiété. Je sentais un cri infini qui se

passait à travers l'univers et déchirait la Nature. »

Contexte historique de l’oeuvre: Ce cri tragique a été poussé dans la société

scandinave, conformiste, puritaine et bourgeoise de la fin du XIXème siècle. Dans la

dernière partie du 19ème siècle, les artistes scandinaves créent un style

spécifiquement nordique, de peintures en plein air où la nature est associée à

l’imagination et aux états d’âmes. Edvard Munch a été l’un des précurseurs de l’art

du XXème siècle, marqué par une importante révolution dans la perception picturale.

*l'expressionnisme : mouvement artistique apparu au XXème siècle

particulièrement en Allemagne. Il tend à déformer la réalité pour inspirer au

spectateur une réaction émotionnelle. Les représentations sont souvent fondées sur

des visions angoissantes. Ces dernières sont le reflet de la vision pessimiste que les

expressionnistes ont de leur époque, hantée par la menace de la Première Guerre

mondiale.

« Le cri » Analyse de l’uvre

Présentation :

« Le cri » est une huile et pastel sur carton d’Edvard Munch mesurant 91cm sur

73cm. Elle a été réalisée en 1893 à la suite à une promenade entre amis dans les

fjords. Elle est conservée à la National Gallery d’Oslo.

Ce cri tragique a été poussé dans la société scandinave, conformiste, puritaine et

bourgeoise de la fin du XIXème siècle.

Description :

La scène représente trois personnages se promenant sur un pont. Le paysage au

fond est Oslo, vu depuis la colline d’Ekeberg :

Au premier plan, titubant contre la balustrade d’un pont qui domine la mer, un être

hagard se serre les tempes à deux mains et crie sous un ciel sanglant. Deux ombres

s'éloignent dans le lointain, leurs hauts de formes sur la tête, abandonnant le

personnage principal (qui n’est autre que le peintre lui-même) sur le ponton qui

surplombe un fjord, avec à droite, un vertigineux précipice.

En arrière plan, des montagnes d’un bleu sombre qui, par contraste, se détachent

des rouges et jaunes saturés du ciel.

Enfin, La barrière et le sol du pont forment des lignes de force qui convergent vers un

point de fuite situé à gauche et donnent ainsi profondeur et perspective au tableau.

Le sens de lecture du tableau doit donc s’effectuer de la droite vers la gauche.

Analyse :

A travers son Cri, Edvard Munch traduit ses obsessions de la mort et invente le style

de l’angoisse:

Les touches de peintures sont épaisses, tortueuses et inclinées différemment selon

l’effet voulu. Les mouvements du pinceau expriment à eux seuls une émotion, un cri

symbolisé par les courbes qui déforment le paysage.

La partie centrale de l' oeuvre (le fjord, le précipice situé à droite et les montagnes au

fond) est extrêmement sinueuse mais ici les courbes sont verticales et nous donnent

une impression de vertige.

D’autre part, l'artiste a échangé les couleurs du ciel et de la terre comme pour

troubler le spectateur et appuyer la sensation de « cri » déjà représenté par toutes

ces courbes qui déforment l'image. Le fjord est tellement courbé qu'il en tombe dans

le précipice à droite de l'image.

L’opposition des couleurs chaudes et froides que sont le rouge-orangé et un bleu

presque noir, est pleine de symboles : Le rouge d’abord, qui renvoie au feu, au sang

et à la souffrance ; et puis le bleu-noir qui lui symbolise la mort, le vide, l’absence de

vie.

Enfin, le personnage principal semble avoir été totalement déshumanisé par l’artiste :

est-ce véritablement un être humain ou la représentation d’une âme tourmentée?

Dépourvue de cheveux, les traits émaciés et le teint cadavérique, cette silhouette

nous fait penser à un fantôme tout de noir vêtu qui ondule et flotte dans les airs.

Conclusion

...

Télécharger au format  txt (7 Kb)   pdf (79.6 Kb)   docx (9.1 Kb)  
Voir 4 pages de plus »
Uniquement disponible sur DissertationsEnLigne.com