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Pherde Comentaire Compose

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, « main » , « bouche » , « yeux » , « sein » , «bras » , « corps ». Le corps tout entier de Phèdre doit être fort pour livrer le secret à Oenone. La difficulté qu’elle éprouve traduit les problemes liés à cet amour. De plus, son corps est dédié à cet ennemi. Elle se donne corps et ame à Hippolyte. è

II/Un inceste symbolique

Les liens de parenté et connections familiales jouent un rôle important dans Phèdre. Par exemple, le protagoniste est mentionnée en tant qu’étant la femme du « fils d’Égée » (296). L’amour de Phèdre pour le fils de son mari est un inceste symbolique car elle n’a pas de réels liens de parenté avec Hippolyte. Elle « le retrouv[e] dans les traits de son père » (290). Père est placé en fin de vers pour accentuer la relation entre Phèdre, Hippolyte et Thésée. Ses « cris éternels » (295) sont des hyperboles qui montrent que Phèdre ne cesse de se plaindre et veut chasser Hippolyte car elle ne supporte pas son image. Elle essaye de briser tous ses liens : « l’arrachèrent du sein » (296). Le sein, placé à l’hémistiche représente la mère d’Hippolyte, que Thésée a laissé pour Phèdre. Apres avoir accompli ceci, elle veut toujours le séparer « des bras paternels » (296).

III/ la culpabilité

La passion impossible de Phèdre provoque en elle une culpabilité insurmontable. Avant de tout avouer a Oenone, elle « cachait ses ennuis » (299). Ennui est placé est à la rime, car ce n’était pas vu comme un acte maudit tant qu’elle ne l’avouait pas. Une fois avoué, ses émotions deviennent un « crime » (307). Le mot crime est placé à l’hémistiche pour accentuer sa trahison. Phèdre confie a Oenone qu’elle a « pris [sa] vie en haine et [sa] flamme en horreur »(308). On observe ici un parallélisme de construction doublé d’une antithèse entre les mots haine et flamme. La flamme symbolise l’amour. Le mot horreur placé à la rime décrit son amour. Ceci est ironique car l’amour est censé être beau et magnifique mais dans la tirade de Phèdre, le lecteur voit que Phèdre a honte de sa passion et que sa vie est baignée de regrets.

III- Une héroïne tragique en proie à la fatalité qui fait d’elle un monstre

I/ La fatalité d’un destin tragique

Phèdre reste une tragédie classique, dans laquelle le poids du destin est insurmontable. Cette fatalité fait du personnage éponyme un monstre.

Phèdre est une héroïne tragique en proie à la fatalité. Le champ lexical de l’impuissance est présent dans sa tirade, « misère » (v.289), « vaines » (v.301), « vains secours »( v.315), « incurable » (v.283), « impuissant » (v.283), « soumise » (v.289), « inévitables » (v.278). Phèdre ne peut pas lutter contre sa malédiction, ses efforts résultent en aucun changement dans son sort. De plus, elle s’exclame « Vaines précautions ! Cruelle destinée ! » (v. 301). Cet alexandrin résume son sort, chaque hémistiche représentant un aspect du tragique. Malgré ses efforts contre son sort, il y a toujours le poids du fatum, du destin, qui l’emporte. Les points d’exclamations expriment sa colère et son amertume face à la malédiction. Sa fatalité est d’autant plus puissante qu’elle doit se livrer à un combat contre les dieux. On remarque le champ lexical des dieux et du sacrifice : « Déesse » (v. 285), « autels » (v. 284), «Vénus » (v. 277), « temple » (v. 280). Ce n’est autre que Vénus qui contrôle le destin de Phèdre, celle-ci n’a aucun pouvoir ni d’armes contre les dieux. Aussi, Phèdre mentionne la mort. Elle termine sa tirade « Un reste de chaleur, tout prêt à s’exhaler. » (v. 316). « Chaleur », à l’hémistiche, représente la vie. Si cette chaleur s’éteint, ou s’exhale, le corps de Phèdre sera sans chaleur, sans vie. La position de « s’exhaler », en fin de vers, accentue le sentiment de fin de vie et de la mort. Cet effet de prolepse annonce dès le premier acte la mort inévitable de Phèdre. Ainsi, l’aspect fatal de la tirade met en avant le tragique de cette héroïne.

II/une malédiction qui fait d’elle un monstre

Phèdre est tragédie, qui dépeint une héroïne accablée par le poids de malédiction, qui on fait d elle un être diffèrent, un être monstrueux

Phèdre dans sa double malédiction posée par Venus, une «malédiction qui créera uns sentiment d isolement et d abondons chez le personnage amplifie par ce vers « Tout m'afflige et me nuit, et conspire à me nuire. : » (v.)qui pousse a devenir un personnage repoussé par tout et pointe comme monstre. Sa métamorphose se fait sentir a travers plusieurs très de Phèdre. T elle la manier dont elle agit « Dieux ! que ne suis−je assise à l'ombre des forêts »(v.) Phèdre t elle une bête menace par la lumière sens cache pour évite que l’on la voit, trouve refuge dans l obscurité. Souline par le champ lexical de la fuit, de se caché « voir pour la dernière fois »(v.), « assise à l'ombre»(v.) et « fuyant »(v.).

Ensuit le monstre se voit a traves sont agressivité de c est mots « Quand tu sauras mon crime, et le sort qui m'accable,/Je n'en mourrai pas moins, j'en mourrai plus coupable. »(v.)c est vers dans le structure ne dénonce pas un acte violent direct mais en prévois un par cette structure. Le Fatum et mêlé a la monstruosité car l héroïne c est que elle commettra l acte qui la fera devenir un réel monstre au yeux de tous mortelle et Dieux

Et déplus le frère d Phèdre née de l union de sa mère et d un taureau force par vénus a créé le minotaure monstre mythologique, donc on pourrais emmètre qui Phèdre était destiné a devenir un montre t elle sont frère .

v Analyse des personnages

Œnone (servante de Phèdre) :

→« Quel trouble au mien peut être égal ? »(143).Cette citation montre l’attachement d’Œnone vis-à-vis de sa maitresse. Elle veut sentir les mêmes émotions que Phèdre. Elle possède un amour très grand pour sa maitresse.

→«En vain a l’observer jour et nuit je m’attache. / Elle meurt dans mes bras d’un mal qu’elle me cache. » (146-147). Ici encore, Racine insiste sur l’amour d’Œnone portée a sa maitresse. Au cours du temps, cet amour grandit si bien qu’Œnone finit par la garder dans ses bras. Elle peut être comparée à une mère protectrice pour Phèdre qui ne veut pas la laisser partir.

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