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Travaillons nous uniquement pour satisfaire nos besoins ?

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Par   •  13 Octobre 2017  •  Dissertation  •  1 368 Mots (6 Pages)  •  1 054 Vues

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Le travail est une activité purement humaine et se caractérise par l’action de l’homme sur la nature afin de produire un besoin. En latin, l’étymologie du mot travail renvoie à tripalium : un instrument de torture. Le travail semblait donc être vu comme une punition avant d’être perçu comme une pure nécessité. Le travail désignerai donc en premier lieu, l’idée d’une activité désagréable à laquelle l’Homme semble devoir se plier. Dans notre société, le travail est synonyme de salaire et permet de subvenir à nos besoins, mais dans ce cas la, y’a t-il une satisfaction dans le travail si celui-ci n’est qu’une obligation pour l’Homme ? Il est tout à fait logique de se poser des questions étant donné que le travail est un phénomène que nous observons au quotidien. Si nous travaillons uniquement afin de satisfaire nos besoin, cela signifie que le travail ne conduit qu’à l’aliénation de l’Homme. Le sujet nous conduit donc à nous demander pourquoi travaillons nous. Les enjeux que nous examinerons consisterons à montrer les différents buts du travail pour l’Homme. Est-il légitime de concevoir le travail uniquement comme une activité répétitive et vitale pour l’Homme ?

Intéressons nous tout d’abord à la thèse de l’opinion commune. Si nous posons la question « Pourquoi travaillons nous ? » à un individu, il répondra tout simplement pour gagner un salaire et ainsi subvenir à ses besoins. Le travail est alors désigné comme quelque chose de négatif, une contrainte, une activité nécéssaire aux Hommes afin de survivre. D’après David Hume, la nature « a accablé l’Homme de besoin et de nécessités innombrables et l’a doté de moyens insuffisants pour y subvenir » et que la nourriture « requiert son labeur pour être produite mais il faut aussi qu’il possède vêtements et maison pour se défendre des dommages du climat ». Comparé à l’animal, l’Homme serait injustement faible. Mais « Par la société, toutes ses infirmités sont compensées », ainsi la société permettrait de donner une organisation et une force à l’homme qui surpasserait l’animal et qui pourrait se résumer par « l’union fait la force ». Nous pourrions faire le lien de la société et du travail en prenant comme exemple une entreprise de voiture basée sur le fordisme, c’est à dire le travail à la chaîne. En effet, une division des tâches à effectuer permet une production plus efficace comparée à un seul un individu qui devrait s’occuper de tout lui même, il y aurait de plus un temps d’apprentissage et d’adaptation plus long qu’avec le travail à la chaîne. On en déduit alors que le travail, grâce à la société, permet de combler cette faiblesse imposée par la nature. Ainsi le travail est pour l’Homme une arme capable de lutter contre la nature. L’opinion commune nous amène donc à penser que nous travaillons afin de satisfaire nos besoins, et c’est effectivement un élément de réponse valide mais ce n’est pas suffisant pour répondre au sujet. Ainsi, nous allons nous intéresser aux autres raisons pour lesquelles l’Homme travaille.

Nous allons nous intéresser au texte d’Hegel qui nous montre le travail comme un moyen de transformation de la conscience humaine afin de développer sa propre autonomie.

D’après Hegel, il y aurait une conscience nommée « maitre » et une conscience nommée « esclave ». Celles-ci se sont affrontées « dans une lutte à mort de pur prestige en vue de la reconnaissance ». La conscience dite « esclave » a reconnue la conscience qui a gagné comme « maitre » et comme étant inférieur à celle ci, c’est à dire qu’elle n’a pas encore atteint sa nature humaine alors que la conscience « maitre » s’élève au dessus du désir naturel de l’être biologique qui est la survie. Cette conscience « esclave » est alors soumise et obligée de travailler pour son « maitre », mais sous cette contrainte, elle parvient à une conscience de soi libre, pour modifier ou transformer la nature selon sa volonté propre. « Tandis que le travail est désir réfréné, évanescence continue : il façonne. » Nous pourrions prendre l’exemple simple d’un maître et d’un esclave. Le maître donne différentes tâches à effectuer à son esclave comme cultiver la terre, nettoyer la demeure ou encore s’occuper du diner. L’esclave passe alors par un apprentissage et modifie la nature pendant que son maître, pourtant supérieur, se laisse emporter par l’oisiveté et devient dépendant de l’esclave. Ainsi, on en déduit que le travail permet de développer sa conscience et d’accéder à une reconnaissance de ses atouts, de sa maîtrise et d’une autonomie propre car le maître dépend de l’esclave mais l’esclave lui, pourrait très bien s’en sortir seul. Influencé par Hegel, Marx pense que le travail est exclusivement réservé à l’Homme car il y a une représentation de son travail, une réflexion avant de le réaliser contrairement à l’animal qui ne produit que pour répondre à un besoin physique immédiat. Nous pourrions prendre l’exemple de l’architecte qui réfléchit à la conception et à la manière de procéder, fait des plans puis s’exécute au travail

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