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Les marchés de capitaux, leurs produits et leurs acteurs

Résumé : Les marchés de capitaux, leurs produits et leurs acteurs. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  17 Novembre 2020  •  Résumé  •  2 606 Mots (11 Pages)  •  480 Vues

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Economie Monétaire et Financière

Dossier de TD n°2 : Les marchés de capitaux, leurs produits et leurs acteurs

1. Les marchés boursiers

1) Dans le monde depuis 1975, le volume des transactions boursières n’a cessé d’augmenter. En débutant à 0 en 1975, elles connaissent leur premier pic avec une légère et lente monté en 2000 avec 50 000 milliards de transactions boursières. Le second pic est atteint en 2007 avec une forte monté avec environ 120 000 milliards de transactions boursières. Enfin, il atteint son pic maximum en 2015 avec presque 150 000 milliards de transactions boursières.

Le taux de croissance a augmenté de 150 000 milliards pour cent de 1975 à 2015.

2) La capitalisation boursière correspond à la valeur de l’ensemble des actions d’une entreprise sur le marché. Il s’agit du montant à acquitter pour acquérir la totalité des actions d’une société, ce montant étant équivalent à la valeur de la société sur le marché.

Selon l’indicateur, on retrouve en première place le New York Stock Exchange avec un capital boursier de 19 179 milliards de dollars en fin 2014, en seconde place le NASDAQ OMX avec un capital boursier de 6 671 milliards de dollars la même date, en troisième place Tokyo SE Group avec 4 624 milliards de dollars.

3) Sur les marchés actions, Euronext et LSE ont vu leurs parts de marché s’éroder face à la concurrence suite à la fragmentation des marchés actions née de la directive des Marchés d’instruments financiers (MIF). Une étude qui porte sur le coût moyen d’une transaction par opposition aux tarifs unitaires une fois un gros ordre segmenté en plusieurs petits pour en limiter l’impact de marché, montre que les coûts des échanges ont considérablement augmenté sur le LSE.

4) Un « dark pool » est un système privé d’échange de valeurs mobilières exploité par un prestataire de services d’investissements ou un opérateur de marché, qui s’effectue donc de gré à gré, à l’inverse des échanges en Bourse.

La part de marché actuelle des darks pools sur les actions du CAC40 est de 8 % (record).

L’essor des darks pools est relativement dû à la permission qu’elles accordent à des investisseurs soit réaliser des transactions de grande taille sans subir la sélection adverse qui pourrait se matérialiser dans un environnement de transparence pré-négociation.

5) En réponse à la croissance du dark trading, la directive MIF II introduit un mécanisme de plafonnement des volumes exécutés en exemption à la transparence pré-négociation. Pour une valeur donnée, un maximum de 4 % des volumes pourra être exécuté sur un dark pool donné. De plus, un maximum de 8 % des volumes sur le titre considéré pourra être exécuté sur l’ensemble des dark pools. En cas de non respect de ces limites, leurs dérogations au régime de transparence seront suspendues pour x mois sur le titre concerné.

6) Il est bien connu que les marchés boursiers sont régulièrement affectés par des phénomènes de « bulles spéculatives », qui conduisent à une forte divergence entre les cours boursiers et les fondamentaux de l’économie. Lorsqu’une bulle éclate, souvent déclenché par un krach, il faut s’attendre a ce que les prix reviennent sur leur valeur fondamentale, voir même commettent un excès en sens inverse.

A la différence du premier tableau, on observe en première place NYSE Euronext (US) suivie de Tokyo SE et de NYSE Euronext (Europe).

7) Cela signifie que la valeur des actions des top opérateurs historiques se sont vu chutés entre la période de 2007 et 2008, forcément liée a la « crise des subprimes » de 2008 aux Etats-Unis ou le déclenchement d’un krach à donné lieu a l’implosion de bulles spéculatives dans l’immobilier.

8) Les ordres boursiers sont exécutés par ordre passé par une personne ou une institution à un intermédiaire (courtier…) pour acheter ou vendre en Bourse.

La trading haute-fréquence désigne un nouveau mode de négociation sur les marchés financiers. Il s’agit d’ordinateurs surpuissants, programmés pour collecter l’information et réagir en temps réel avec une très grande rapidité d’exécution. Ils opèrent par exemple sur les différences de cours d’une même valeur sur différentes places. (30 % des transactions réalisés en Europe et 50 % aux Etats-Unis)

9) Deux approches alternatives ont été retenues pour identifier les traders haute fréquence. - --- L’une directe, s’appuie sur la déclaration par les acteurs eux-mêmes du HFT (High frequency trading) comme activité principale. Dans la mesure où cette méthode ne prend pas en compte l’activité de HFT des banques d’investissement, elle contient un élément de sous-estimation des volumes associés au HFT. Elle aboutit à attribuer 24 % des montants traités, 30 % des transactions et 58 % des ordres au HFT.

- Une mesure alternative se fonde sur le comportement de passage et d’annulation des ordres du HFT : sont considérés comme traders haute fréquence les entités dont 10 % des ordres ont une durée de vie de moins de 100 millisecondes. Selon cette définition, qui a elle-même ses limites, le HFT représente 43 % des montants traités, 49 % des transactions et 76% des ordres.

10) Un indice boursier désigne, quasiment toujours depuis la fin du XX siècle, un nombre dont le taux de croissance, entre deux dates, est celui de la juste valeur d’un portefeuille théorique d’actions cotées sur les marchés organisés appartenant à une liste d’entreprises sélectionnée par des choix raisonnés.

11) À courte période (1999-2016), le CAC 40 a connu généralement de très faibles fluctuations de croissance et de décroissance jusqu’à la crise de 2008 ou l’indice boursier s’est présenté dans tous les pays sous forme de lente augmentation.

A longue période (1854-2008), le CAC 40 laisse apparaître généralement une longue et lente croissance tout au long de la période, passant de 100 points en 1854 à 6922 points en 2000.

12) Les principaux marchés boursiers se sont vu rattrapé leurs niveau d’avant crise (2008), la plus faible reprise étant réalisé par la France avec 75 points pour 50 points et la plus forte reprise réalisé par les United States avec 200 points pour 50 points.

13) À partir du graphique 2, la reprise réalisée par les principaux marchés boursiers démontre que les marchés boursiers se sont bien intégrés, il faut toutefois noté que les intégrations dans le marché boursiers ne sont pas similaire et donc égaux pour tous les pays (France, USA).

14) Un titre de dette matérialisent des prêts d’argents que des investisseurs réalisent au profit des émetteurs ayant crée des titres.

- Un titre de dette est représentatif d’une dette et non d’un capital comme dans le cas d’une action. Parmi les principaux titres de dettes à CT, on trouve les titres de créances négociables (TCN) regroupés en 3 catégories :

Les certificats de dépôt (CD), durée inférieure à 3 mois ;

Les billets de trésorerie (BT), 10 jours à 1 an ;

Les bons à moyens terme négociables (BMTN), durée excédant 1 an ;

- Les obligations constitue un titre de dette a LT, durée supérieur à 1 an.

15) Encours : ensemble d’actif détenus à un moment donnée. On parle d’encours pour les stocks, pour les crédits aux clients dans une banque. Cela correspond donc à de l’argent qui a été mobilisé et qui n’a pas encore été récupéré.

Emissions nettes : ensemble des émissions de dettes qui sert à financer les nouveaux besoins de financement, mais également à refinancer les anciennes dettes.

16) Les émetteurs les plus importants proviennent des administrations publiques, notamment au court terme. Cela s’explique par le simple fait que ce sont les administrations publiques qui ont généralement pour rôle de répondre aux besoins de financements de la société.

17) À partir graphique 3, on peut dire que le marché obligataire à toujours été supérieure au marché boursier ; en 1990, celui-ci en représentait le double, en 2000, l’écart s’est fortement diminué affichant une différence seulement de 4 trillions de dollars, malheureusement, en 2010, cet écart s’est creusé une nouvelle fois pour presque en atteindre une nouvelle fois son double.

18) Lorsqu’un Etat s’endette, il peut recourir au marché financier en émettant des titres d’Etat (obligation, bons du trésor). Avec la crise, les Etats ont augmenté leur émission de titres, ce qui à par la même occasion influencé le comportement des investisseurs.

Jusque-là tous les états étaient jugés solvables, mais ce principe change lorsque l’émirat de Dubaï sous-entend une demande de sa restructuration d’une partie de sa dette publique.

Cette perspective de restructuration entraine une réaction de peur chez les investisseurs, ayant alors préférence pour les obligations souveraine de meilleures qualités (flight to quality), ils demandent une prime de risque plus importante par la même occasion. Les pays jugés les plus sûrs étant l’Allemagne et la France, connaissant des niveaux

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