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Gestion D'Emplois Du Temps

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t essentielle dans la conception du sch´ma d’une base de donn´es. e e e

monde réel

monde informatique

ambiguité, implicite, redondance

Figure 1 – Passage du monde r´el au monde informatique e Cette phase de conception n´cessite de nombreux choix qui auront des r´percussions importantes e e dans la suite. De fa¸on pragmatique, citons quelques probl`mes concrets pouvant survenir lors de c e la r´alisation d’une base de donn´es qui montrent qu’il n’est pas ais´ de d´terminer les informations e e e e pertinentes ` introduire dans celle-ci. a • Au niveau technique. – Il est difficile de d´terminer les donn´es ` conserver. Qu’elles sont les donn´es n´cese e a e e saires pour construire un syst`me d´cisionnel pour am´liorer des ventes de voitures ? L’hise e e torique des ventes, les caract´ristiques des v´hicules, les ventes des concurrents, mais aussi, e e pourquoi pas, des caract´ristiques sur la population afin de produire des profils de client`le. e e – Des conversions sont parfois n´cessaires. Un relev´ g´ographique en Angleterre pourra e e e indiquer des distances en miles, un syst`me d’information g´ographique fran¸ais utilisera e e c probablement le kilom`tre comme unit´. e e • Au niveau humain. – Toutes les personnes concern´es par la gestion des donn´es n’ont pas les mˆmes besoins, e e e elles n’ont pas forc´ment la mˆme vision des donn´es. Il est parfois n´cessaire de g´rer des e e e e e int´rˆts contradictoires. Consid´rons par exemple la gestion des emplois du temps dans une ee e ´cole : les enseignants veulent savoir quand ont lieu leurs cours alors que le responsable e des locaux souhaite savoir quelles sont les salles occup´es et ` quel moment. Les mˆmes e a e donn´es sont ici exploit´es avec des points de vue diff´rents. e e e – Certains r´pugnent parfois ` partager leur savoir ou l’information, car, d’une certaine e a mani`re, un tel partage leur fait perdre une parcelle de pouvoir e Pour cela, il existe des m´thodes (dites d’analyse) qui permettent de structurer et de pr´senter e e de mani`re abstraite le travail. La phase d’analyse est importante, c’est elle qui sera valid´e par e e les utilisateurs avant la mise en œuvre du syst`me concret. e

1.2

D´marche d’analyse dans la conception de sch´ma de BD e e

Traditionnellement, la d´marche de conception s’effectue par abstractions successives en allant e du probl`me ` l’implantation du sch´ma dans le SGBD. Elle comporte 5 ´tapes : e a e e 1. Perception du monde r´el et capture des besoins. C’est l’´tude des probl`mes des e e e utilisateurs et de leurs besoins. Comme il est g´n´ralement trop compliqu´ d’aborder un e e e probl`me dans son ensemble, les concepteurs r´alisent des ´tudes de cas partiels. Le r´sultat e e e e est un ensemble de vues ou sch´mas externes. e ´ 2. Elaboration du sch´ma conceptuel. C’est l’int´gration, dans un sch´ma global complet, e e e non redondant et coh´rent, de l’ensemble des sch´mas externes obtenus ` l’´tape pr´c´dente. e e a e e e

2

3. Conception du sch´ma logique. Transformation du sch´ma conceptuel en structures de e e donn´es support´es par le syst`me choisi (par exemple, passage ` des tables avec un SGBD e e e a relationnel). Comme nous le verrons au paragraphe 3, cette ´tape peut ˆtre automatis´e. e e e 4. Affinement du sch´ma logique. Il s’agit de savoir si le sch´ma obtenue est un “bon” e e sch´ma (par exemple, sans redondance de donn´es). Pour cela, le mod`le relationnel s’appuie e e e sur la th´orie de la normalisation. e ´ 5. Elaboration du sch´ma physique. C’est le choix des bonnes structures physiques (groupee ment de tables, index,. . .) pour optimiser les performances. Ce travail n´cessite la prise en e compte des transactions. La premi`re ´tape rel`ve plus du g´nie logiciel, voire de l’´conomie ou de la psychologie. Le e e e e e paragraphe 2 d´taille l’´tape 2 et le 3 l’´tape 3. On note que : e e e – la participation de l’utilisateur diminue ` mesure qu’on avance dans les ´tapes de 1. ` 5. a e a – la participation relative de l’informaticien augmente (surtout du point de vue technique) ` a mesure qu’on avance dans les ´tapes de 1. ` 5. e a

2

2.1

2.1.1

Conception du sch´ma conceptuel e

Mod´lisation avec entit´s et associations e e

Entit´s, attributs et associations e

Le mod`le entit´/association (ayant pour origine les travaux de Chen) propose une mod´lisation e e e du monde r´el sous forme d’un ensemble d’“objets” (agr´gation de donn´es ´l´mentaires), appel´s e e e ee e entit´s et reli´s par des associations. e e Entit´s. e Intuitivement, une entit´ est un objet du monde r´el, discernable parmi d’autres objets de la e e mod´lisation. Par exemple, un client, un compte bancaire, une voiture, un vin. Une entit´ peut e e aussi ˆtre “abstraite” (par exemple, une p´riode de l’ann´e). Plus pr´cis´ment, on distingue : e e e e e – une classe d’entit´s qui regroupe un ensemble d’entit´s constitu´ par des donn´es de mˆme e e e e e type. Par exemple la classe d’entit´s Client qui regroupe toutes les personnes ayant un compte e en banque dans une mod´lisation d’une agence bancaire, e – une occurrence d’entit´ : en continuant l’exemple pr´c´dent, Jean, qui habite place du th´ˆtre e e e ea a ` Louvigny est une occurrence d’entit´ si l’agence bancaire a un unique client nomm´ Jean. e e La notion de classe permet de sp´cifier des propri´t´s communes ` un ensemble d’occurrences. e ee a Une occurrence v´rifie les propri´t´s de la classe ` laquelle elle appartient. Dans la suite, lorsqu’il e ee a n’y a pas de risque de confusion entre “classe d’entit´s” et “occurrence d’entit´”, nous emploierons e e le terme “entit´”. e Les classes d’entit´s ne sont pas forc´ment disjointes. On peut d´finir la classe des employ´s de e e e e la banque et la classe de ses clients ` partir d’un ensemble de personnes. Une occurrence d’entit´ a e personne peut appartenir ` l’une, aux deux, ou ` aucune de ces 2 classes. a a Attributs. Une entit´ est caract´ris´e par un ensemble d’attributs d´finissant ses propri´t´s. Par exemple, e e e e ee une entit´ de classe Client est d´finie par un nom et une adresse. Pour chaque attribut, il existe e e un ensemble de valeurs autoris´es (le domaine de l’attribut). e Associations. Une association correspond ` un lien logique entre deux entit´s ou plus. Il existe par exemple a e une association entre une classe d’entit´s Client et une classe d’entit´s Compte pour signifier que e e

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des clients poss`dent des comptes bancaires. Une association est souvent binaire (elle porte sur e deux classes d’entit´s), mais elle peut ˆtre aussi ternaire ou plus g´n´ralement n-aire. e e e e Comme pour les entit´s, on distingue une classe d’associations d’une occurrence d’association. e Tout comme pour les entit´s, lorsqu’il n’y a pas de risque de confusion, nous emploierons le terme e “association”. Une association peut poss´der des attributs. Par exemple, “date” peut ˆtre un attribut de la e e classe d’associations reliant Compte ` Client : l’attribut “date” indique la date la plus r´cente ` a e a laquelle le mode de fonctionnement du compte a ´t´ modifi´ (par exemple, ajout ou suppression ee e d’un titulaire). Choix du vocabulaire. Pour clarifier la lecture des diagrammes (cf. paragraphe 2.2 et 2.3), le choix du vocabulaire repose sur la r`gle suivante : e – noms pour les entit´s, e – verbes pour les associations. 2.1.2 Cardinalit´s e

A l’int´rieur d’une classe d’associations, une occurrence d’entit´ peut ˆtre associ´e ` aucune, e e e e a une ou plusieurs entit´s d’une autre classe d’entit´s. Les cardinalit´s pr´cisent ce point. e e e e Cardinalit´s d’association pour une association binaire : l’extr´mit´ d’une association est ape e e pel´e “rˆle” (le rˆle d´crit comment une classe voit une autre classe ` travers l’association, cf. e o o e a paragraphe 2.2). Chaque rˆle d’une association porte une indication de multiplicit´ qui montre o e combien d’occurrences d’association de la classe d’entit´s consid´r´e peuvent ˆtre li´es ` une oce ee e e a currence de l’autre classe d’entit´s. e UML (cf. paragraphe 2.3) propose les notations indiqu´es au tableau 1. e 1 0..1 * 0..* 1..* m..n un et un seul z´ro ou un e de z´ro ` plusieurs e a de z´ro ` plusieurs e a de un ` plusieurs a de m ` n (entiers naturels) a

Table 1 – Notation des cardinalit´s d’associations e Une cardinalit´ se lit dans le sens entit´ vers association. Avec des associations binaires, cela e e revient ` indiquer le nombre d’occurrences de l’autre entit´ pour une occurrence de la classe d’ena e tit´s ` laquelle est attach´e la cardinalit´ du rˆle. e a e e o La figure 2 illustre des exemples de cardinalit´s d’associations binaires entre deux classes d’ene tit´s E1 et E2 (en supposant que les exemples d’associations de la figure soient repr´sentatifs de la e e r´alit´). Un trait repr´sente une occurrence d’association. Les cardinalit´s r´elles

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