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La Biodiversité

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s d'espèces végétales et animales. Parce qu'elle est responsable de 20% des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Parce qu'elle détruit le cadre de vie de centaines de millions de personnes.

2- Surexploitation des milieux

Au cours des siècles l’homme a augmenté de manière croissante son emprise sur le milieu naturel en exploitant de plus en plus les espèces. C’est la troisième cause d’extinction des espèces sur terre. La surexploitation peut concerner tout ou une partie de l'environnement ou un endroit particulier de l'environnement (la mer par exemple avec la surpêche ou la surexploitation d'algues).

On distingue plusieurs catégories d’exploitation :

-La consommation par la chasse, la pêche ou la cueillette

-La commercialisation par la vente des animaux péchés ou chassés.

-Les collections. Les pays développés participent au pillage de la faune et de la flore pour la constitution de collections

-Les craintes ou superstitions. Cette catégorie représente soit les espèces exploitées pour leur soit disant effets bénéfiques pour confectionner des « grigris » ou autres produits liés à certaines croyances, soit les espèces que l’ont détruit à cause de certaines croyances infondées (les chauves-souris par exemple)

Cette surexploitation conduit à de nombreuses conséquences qui mettent en danger la biodiversité :

- menaces sur les espèces végétales ou animales

- disparition éventuelle de ressources non renouvelables

- Dégradation de l'équilibre naturel (chaîne alimentaire, cycle du CO2 ... )

Il faut maîtriser la consommation des ressources naturelles car cela pourrait conduire à un désastre écologique.

3- La pollution par l'homme

La pollution est la destruction du biotope par la présence de substances toxiques ou de radiation, qui perturbe l'écosystème. Cette pollution provoquée par l'homme, à crée un réchauffement climatique qui est la cause du changement climatique de la terre, de nouvelles maladies et des migrations de certaines espèces.

Ces pollutions, celles de l'air de l'eau et du sol sont les premières causes de la disparition des espèces:

La pollution atmosphérique concerne la dégradation de l'air que nous respirons La pollution atmosphérique est essentiellement dû aux transports. Elles sont principalement causées par le dégagement des pots d'échappements.

La pollution de l'eau est due aux rejets ménagers directement dégagés dans celle-ci. Les phosphates polluent le cours d'eau: il est asphyxié par la prolifération d'algues pour qui le phosphate joue le rôle d'engrais. L'eau est polluée par les marées noires mais surtout par les rejets d'hydrocarbures des bateaux.

La pollution du sol est visible. Elle peut tuer des milliers d'animaux et empêche aux scientifiques d'étudier des spécimens peut-être encore inconnus de l'homme.

4- Introduction d'espèces invasives

De part ses voyages à travers le monde l’homme introduit volontairement ou non un grand nombre d'espèces animales et végétales dans la quasi-totalité des écosystèmes du globe. Les voyageurs ramènent, souvent sans le savoir, les graines d'espèces végétales accrochées à leurs vêtements. L'introduction d'espèces est parfois volontaire, pour des raisons économiques ou commerciales. Le ragondin et le rat musqué (américain à l'origine) furent importés en France dans le but de commercialiser leur fourrure. Ce fut un échec commercial et un grand nombre d’animaux furent lâché dans les rivières françaises, avec la disparition progressive des élevages. Heureusement, 1 % des espèces introduites parviennent à survivre et à s'implanter dans de nouveaux environnements. Pour que l'installation et l'invasion soient un succès, trois phases sont nécessaires : l'arrivée des premiers spécimens, l'implantation d'une population et la dispersion de l'espèce (qui s'accompagne de l'augmentation de la population). Seules quelques espèces comme le ragondin ou l'écrevisse américaine parviennent à se créer une place dans les écosystèmes d'introduction.

5) L'urbanisation

Au cours de la dernière décennie nous avons pris conscience qu'une transformation de notre vie quotidienne s'est opérée au détriment de notre qualité de vie et de la qualité de notre environnement. L'urbanisation est faite de préférence autour de villes existantes, généralement dans des territoires attractifs ou pour des raisons culturelles et historiques ou religieuses. L'urbanisation a pour cause la consommation d'espaces utiles tel que les terres riches et productives ou les littoraux qui sont le plus souvent non renouvelables ce qui entrainent une perte des ressources. Ensuite l'urbanisation est un facteur important de la pollution par la production de déchets solides ou liquides rejetés dans la nature. Cette urbanisation intensive provoque un problème au niveau de la faune et de la flore, car les pollutions urbaines telles que la pollution lumineuse, par les automobiles ou encore par l'introduction d'espèce invasive, par exemple un arbre vivant dans un milieu urbain européen a une espérance de vie moyenne de 30 ans alors qu'il pourrait vivre centenaire dans un espace naturel. Si le développement intensif des villes continue ainsi, il n'y aura bientôt plus que des villes reliées entre elles, où la biodiversité aura disparu.

6) le réchauffement climatique

Le réchauffement climatique, également appelé réchauffement planétaire, ou réchauffement global, est un phénomène d'augmentation de la température moyenne des océans et de l'atmosphère, à l'échelle mondiale sur plusieurs années. La température de la surface du globe est susceptible d'augmenter de 1,1 à 6,4 °C supplémentaires au cours du XXIe siècle.

Le réchauffement climatique influera sur les écosystèmes, en particulier en modifiant la biodiversité :

Bouleversements climatiques : inondation, incendies de forêt, sècheresse, insectes, acidification des océans ;

Changements mondiaux : changements d'affectation des sols (déboisement, barrage, etc.), pollution, surexploitation des ressources.

Le déséquilibre naturel qui s'en suivra pourrait entraîner la disparition de plusieurs espèces animales et végétales.

le bilan du réchauffement climatique en termes de biodiversité sera négatif selon un certain nombre d'études, on envisage la disparition de 40 à 70 % des espèces évaluées.

Certains systèmes naturels seront plus affectés que d'autres par le réchauffement planétaire. Les systèmes les plus sensibles seraient : les glaciers, les récifs coralliens, les mangroves, les forêts boréales et tropicales, les écosystèmes polaires et alpins, les prairies humides. Si le réchauffement continue au rythme actuel, on craint une extinction de masse des récifs coralliens à l'échelle planétaire à partir de 2015 / 2020

II- Les conséquences:

On estime que pas moins de 150 types d’organismes uniques s’éteignent chaque jour. Est-ce donc si grave ? Après tout, l’extinction est un processus naturel. Environ 99% de toutes les espèces qui ont existé sur Terre sont aujourd’hui éteintes. La communauté scientifique considère que les espèces naturelles disparaissent à un rythme de mille à dix mille fois plus élevé qu'avant l'apparition de l'homme.

Dans nos océans, 26 000 baleines y subsistent. Le braconnage et la reproduction lente de la baleine (un baleineau/an) ne permettent pas de rattraper le déficit causé par la surpêche ; cet animal est donc en voie de

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