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Le Romantisme

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Une nouvelle religion : la science : Philosophie positiviste d'Auguste Comte (les sciences doivent régir le monde) ; Médecine expérimentale de Claude Bernard

Tout cela va grandement influencer les hommes de lettres et à la mélancolie qui domine la première moitié du siècle va succéder une "foi" dans la science au point que le roman se donnera des prétentions scientifiques (Zola et les Goncours)

c-Thèmes récurrent et propre au romantisme

• Solitude

•Souffrance du peuple

•Spiritualité

• Se libérer du classicisme

• Affirmer l'expression des sentiments

•La mélancolie, le moi en souffrance

•lyrisme, élégie

•l’histoire,

•la nostalgie,

•le goût pour la solitude,

•les passions,

•la nature,

•les ruines,

•La spiritualité,

•le désir de fuite

III-les principaux artistes et écrivains

BALZAC

(Honoré [de], 1799-1850). Dès son adolescence tourangelle, il rêve d'une grande oeuvre

philosophique, comme son héros Louis Lambert; il mène parallèlement son apprentissage de romancier (romans noirs et romans gais) et de journaliste, son expérience de la société industrielle (entreprises d'imprimerie qui le ruinent), son initiation amoureuse avec Mme de Berny, son aînée. Ces expériences alimentent les grands romans regroupés, à partir de 1842, dans La Comédie humaine. Les doctrines illuministes, la conviction que la pensée, le désir, la passion, consument l'énergie humaine, lui fournissent des clés pour interpréter le fonctionnement d'une société qu'il observe avec une cruelle lucidité.

BAUDELAIRE

(Charles, 1821-1867). Révolté contre sa famille Sa mère s'est remariée au général Aupick et contre la société, il mène une vie dissipée qui amène son entourage à l'envoyer faire un grand voyage maritime (1841-1842), puis à lui donner un conseil judiciaire qui administrera sa fortune. Dettes, suppliques à sa mère et aux amis pour obtenir quelque argent, concubinage avec une mulâtresse, prostituées, syphilis, constituent l'ordinaire sordide de celui qui s'affirme dès le Salon de 1845 comme un grand critique d'art, et comme un grand traducteur avec les Histoires d'Edgar Poe. La première édition des Fleurs du Mal (1857) est condamnée pour outrages à la morale publique, une deuxième paraît en 1861; Le Spleen de Paris, recueil de Petits poèmes en prose, n'est publié qu'en 1869, après sa mort.

CHATEAUBRIAND

(François-René, Vicomte de, 1768-1848). L'enfance en Bretagne (Saint-Malo et Combourg), le voyage en Amérique (1791), l'armée des émigrés et le séjour en Angleterre (1792-1800), les rapports difficiles avec Napoléon, le voyage autour de la Méditerranée (1806-1807), l'ambassade à Berlin et à Londres (1821-1822), le ministère des Affaires étrangères (1823-1824), la retraite fière, amère et désargentée après 1830, suffiraient à composer un destin exceptionnel que les Mémoires d'Outre-Tombe (1848) orchestrent avec complaisance et génie. L'Essai sur les révolutions (1797), marqué par l'esprit philosophique, est contredit par le Génie du Christianisme (1802), la fidélité aux Bourbons n'entrave pas une cruelle lucidité sur leur nullité l'indépendance d'esprit et l'orgueilleuse solitude caractérisent l'un des phares du Romantisme français. Ni poète, ni dramaturge (à quelques errements près) comme l'aurait voulu l'époque, celui qu'on surnommait «l'Enchanteur» a porté la musique de la prose française à son point de perfection.

CHOPIN

(Frédéric, 1810-1849). Le pianiste-compositeur polonais, à demi français de naissance, s'installe en 1831 à Paris où il connaît un grand succès. Le poète du piano charme par son utilisation du folklore polonais (Mazurkas, Polonaises), la tendresse mélancolique des Nocturnes, la hardiesse pianistique des Études ou des Ballades, le brillant des Valses, toujours par une invention mélodique exceptionnelle. Sa liaison avec George Sand (1838-1847) influença profondément l’œuvre de la romancière.

COUSIN

(Victor, 1792-1867). Le « grand philosophe » du Romantisme nous paraît aujourd'hui avoir connu une gloire imméritée, que lui ont valu ses opinions libérales et son talent de professeur plus que sa doctrine qui se résumait à l'éclectisme, mais sa réflexion esthétique touchait aux points qui préoccupaient les artistes romantiques (Du Vrai, du Beau, du Bien, l837et 1853).

DELACROIX

(Eugène, 1798-1863). Le plus grand peintre romantique français est un dandy solitaire, qui ne

s'intègre réellement à aucun des groupes ou cénacles qu'il fréquente, à l'exception peut-être de la société de George Sand à Nuant; Baudelaire lui voua une admiration sans bornes et ne cessa de rendre hommage à son génie et à ses conceptions esthétiques. Le Journal, tenu irrégulièrement par Delacroix de 1823 à sa mort, ne fit publié qu'au XXC siècle et révèle un talent d'écrivain.

DUMAS

père (Alexandre, 1802-1870). La célébrité du romancier des Trois Mousquetaires (1844) et du Comte de Monte-Cristo (1844-1846) ne doit pas faire oublier que Dumas fut d'abord un grand dramaturge, rival deVictor Hugo (Antony, 1831, est le seul drame romantique à donner une peinture de la société contemporaine), qu'il fût aussi un incomparable conteur dans ses diverses Impressions de voyage et dans ses Mémoires (1852-1854). Trop souvent cantonné dans la «littérature pour la jeunesse », il a longtemps souffert du mépris condescendant de la critique universitaire il commence à s'en relever et c'est justice : Damas est une des grandes figures du Romantisme.

FLAUBERT

(Gustave, 1821-1880). Il n'a apparemment rien à faire dans ce volume mais s il se fait le fossoyeur

des illusions romantiques, c'est peut-être pour en avoir subi la constante tentation, dans la vie (le grand amour pour Mme Schlesinger nourrit L 'Éducation sentimentale), dans l'imagination (« Madame Bovary, c'est moi »), dans l'écriture même: les carnets de voyage en Égypte contiennent des images qui semblent appartenir à Chateaubriand ou à Hugo.

GAUTIER

(Théophile, 1811-1872). Grande figure du Romantis me, comme Dumas, il a souffert, comme lui,

mais pour d'autres raisons, d'un certain mépris de la postérité, malgré l'hommage éclatant et immérité dira-t-on que lui rend Baudelaire en lui dédiant Les Fleurs du Mat Romantique flamboyant au temps d'Hernani il parodie les excès de l'école trois ans plus tard et passe pour le père des Parnassiens ; bon vivant et figure bien parisienne, il dévoile des angoisses cachées dans ses contes fantastiques; chroniqueur dramatique, critique d'art, grand amateur de ballet, il pratique tous les genres avec un égal talent, est-ce vraiment à dire sans génie ? Gautier échappe à toutes les classifications réductrices, il n'en est que plus représentatif des contradictions romantiques.

LAMARTINE

(Alphonse de, 1790-1869). Il semble l'un des écrivains qui donnent d'emblée un chef-d’œuvre qu'ils n'égaleront plus jamais : reste-t-il aujourd'hui autre chose de Lamartine que les Méditations de 1820 ? Le reste de l'oeuvre poétique ne mérite cependant pas cet oubli relatif, malgré des faiblesses d'exécution qu'on s'est plu à relever, ni un petit roman comme Grariella (1849), ni les oeuvres historiques comme l'Histoire des girondins (1847). Engagé, après 1830, dans une carrière politique, il est membre du gouvernement provis

NERVAL

(Gérard LABRUNIE, dit Gérard [de], 1808-1855). U. Orphelin de mère, entretenant des rapports difficiles avec un père qui n'admet pas sa vocation littéraire, fêté à dix-neuf ans comme traducteur de « Faust » puis forçat du journalisme, bohème impénitent, voyageur infatigable, il connaît une crise de démence

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