DissertationsEnLigne.com - Dissertations gratuites, mémoires, discours et notes de recherche
Recherche

Rapport De Stage

Commentaires Composés : Rapport De Stage. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires
Page 1 sur 67

au Cameroun.

L’idée de mettre sur pied un moyen de transport par voie ferroviaire est née de la présence des Allemands au Cameroun pendant la période coloniale.

C’est l’année 1906 qui détermine le démarrage des travaux de construction du chemin de fer au Cameroun. Trois administrations se sont ainsi succédé pour réaliser ce grand projet :

- De 1906 à 1914 l’Administration Allemande : construit la ligne NORD (actuellement de l’Ouest), de Bonaberi à Nkonsamba et une parie du transcamerounais (Douala- Eseka).

- De 1922 à 1927, ladministration française qui grâce à son génie militaire, reprit les travaux du transcamerounais à partir d’Eseka.

- De 1964 à 1969, l’administration Camerouaise qui hérite de la colonisation, d’un réseau de chemin de fer long de 517 km dans le souci d’accroître le developpement économique et social du pays, elle a entrepris le l’extension et la modernisation du réseau aujourd’hui, il compte 1110km de voie unique à ‘éclatement métrique. Objectif différent à celui affecté par se prédécesseurs. Une structure d’étude et de contrôle de construction de lignes nouvelles (office du chemin de fer transcamerounais) est mise sur pied.

B- Evolution et Naissance de CAMRAIL :

Après avoir été une subdivision de l’ancienne direction des travaux publics, le réseau ferré à été détaché en 1947, par un arrêté ministériel du 17 juillet, pour acquérir sa personnalité morale et son autonomie financière. Le chemin de fer au Cameroun a été transformé en un entreprise publique à caractère industriel et commercial, dénommée Régie des Chemin de Fer du Cameroun (RCFC) et ayant pour objet, l’exploitation de l’ensemble des voies ferrées du Cameroun ainsi que de leurs annexes.

Le réseau ferroviaire du Cameroun a subi bien d’autre changement parmi lesquels :

- Le remplacement par le décret n°72-640 du 18 novembre 1972, de l’application, « Régie de Chemin de Fer du Cameroun » par celle « Régie Nationale des Chemins de Fer du Cameroun ». a la suite de cet acte un Directeur Général (DG) a été nommé à la tête de l’entreprise, en l’occurrence de Mr DESTOPPELEIRE qui depuis 1966 assumait cette fonction en remplacement de Mr ESSIG, son prédécesseur.

- Le remplacement le 24 décembre 1974 par décret n° 74/1011 de la fonction de DG par celle de Président Directeur Général(P.D.G), assumée par Mr NTAMG GILBRT en remplacement de Mr DESTOPPELEIRE.

- La nomination par décret n°86/380 du 26 avril 1986 pour la première fois du Président du conseil d’Administration (P.C.A) distincte du D.G. il s’agit de Mr NGONGANG OUADJI ANDRE (PCA) et de Mr YOUSSOUFFA DAOUDA(DG) ;

Qui seront ensuite remplacés respectivement par Mr SAMUEL EBOUA ET Mr SAMUEL MINKO : P.C.A et D.G de la REGIFERCAM.

Les chemins de fer du Cameroun étaient enclins à une tension de trésorerie jamais connue jusque là du au profond déséquilibre structurel entre les ressources et les charges d’exploitation. Parmi ces charges, celles affectées au désintéressement du personnel représentaient à elles seules près de 66% du budget de fonctionnement de l’entreprise. Pour redresser cette situation, il a été mis sur pied un processus de restructuration caractérisé par la signature le 28 novembre 1989, des contrats de performances ente la Régie et l’Etat ; lequel définissait les engagements à honorer par chacune des parties, pour sauver l’entreprise. Pendant que le processus suivit son cours, le Gouvernement faisait des études devant mener la REGIFERCAM à la privatisation. Il s’agissait pour l’Etat de se désengager de ce secteur où l’entreprise privée peut prendre la relève avec plus d’éfficacité et de rentabilité. L’Etat devant pour sa part se consacre aux secteurs vitaux d’intérêt général où les considérations de souveraineté et de bien être social l’emportent sur le souci de la rentabilité financière.

La politique de privatisation avait pris corps au décret présidentiel n°90/1257 du 30 août 1990 portant sur l’exécution de l’ordonnance n°90/004 du 02 juin 1990, relative à la privatisation des sociétés publiques et parapubliques qui était venu compléter l’instruction présidentielle n°007 du 04 novembre 1988 sur la réhabilitation des entreprises publiques et parapubliques et celui n°94/125 du 14 juillet 1994 admettant la REGIFERCAM à la procedure de privatisation. Ces démarches étaient essentiellement basées sur :

- L’étude d’évaluation technique

- La détermination du mode de privatisation choisi (dans le cas de CAMRAIL la cocession, c’est-à-dire que l’Etat reste propriétaire et céde la gestion aux repreneurs privés).

- L’appel d’offre international au double plan technique et financier

- La publicité

- L’étude des dossiers de soumission

Après publication des resultats le 13 mai 1998, le groupe SAGA SDV (propriété du groupe BOLLORE), fut désigné comme adjudicataire provisoire et la société COMAZAR, comme operateur ferroviaire de la société concessionnaire.

Ce ne fut qu’en janvier 1996 que les choses passent à la vitesse supérieur avec la détermination du mode de privatisation (concession : l’Etat se réserve le droit de propriétaire et cède la gestion au repreneur privé) et la signature de 19 janvier 1999 d’une « convention de concession de l’activité ferroviaire » aux groupes privés SAGA et COMAZAR (CAMRAIL).

Bien que la date fût fixée le 01 avril 1999, la reprise effective des activités des chemins de fer par CAMRAIL a eu lieu le 19 mars 1999.

La convention de concession a une durée de trente (30) ans et le concesionnaire est jugé tous les cinq (5) an. Elle concéde à CAMRAIL :

- l’exploitation technique et commerciale des services de transport ferroviaire.

- la maintenance, le renouvellement, l’aménagement et l’exploitation des infrastructures ferroviaires, qui demeure la propriété de l’Etat.

- la gestion courante du domaine ferroviaire dans le respect des lois et reglements en vigueur au Cameroun.

- le materiel roulant (locomotive, wagons) est soit la propriété de l’Etat, soit la propriété de CAMRAIL, soit la propriété d’un tiers.

- l’utilisation par d’autres opérateurs du réseau ferroviaire concédé est possible moyennant des conventions passées soit à l’initiative de CAMRAIL, soit à la demande express de l’Etat.

- une redevance est reservée à l’Etat par CAMRAIL en contrepartie de l’utilisation des infrastructures (une partie de ladite redevance est fixe et l’autre est fonction du chiffre d’affaires).

Suite aux responsabilités qui lui sont ainsi assignées, CAMRAIL s’engage à :

- Exploiter les réserves ferroviaires concédées ;

- Gere le domaine ferroviaire concédé ;

- Réaliser les obligations non commerciales imposées par l’Etat Camerounais ;

- Payer une redevance annuelle de concession qui est évolutive dans le temps ;

- S’acquitter du matériel roulant en location vente ;

- Mettre en œuvre un programme d’investissement prioritaire (PIP) ;

- Protéger l’environnement ;

- Respecter les obligations de droit commun.

L’Etat Camerounais par ricochet s’engage à :

- Contribuer à l’entretien des passages à niveau ;

- Verser une contribution pour compenser les obligations non commerciales imposées à CAMRAIl (cet engagement pris fin le 30 avril 2001) ;

- La mise en œuvre des conditions équitables d’exécution de la concession.

C- Identification :

L’on peut identifier l’entreprise CAMRAIL à partir des éléments constitutifs suivants que nous révèle sa fiche d’identification : voir annexe 01

SECTION 2 : OBJECTIFS

Pour fonctionner, une entreprise doit se fixer des objectifs qu’elle doit atteindre afin d’avoir une ligne de conduite à tenir et de satisfaire ses partenaires, ses clients et ses fournisseurs. C’est ainsi que CAMRAIl s’est fixée comme objectifs :

- Assurer une bonne rentabilité ;

- Maximiser le profit ;

- Réduire

...

Télécharger au format  txt (57.6 Kb)   pdf (358.7 Kb)   docx (32.7 Kb)  
Voir 66 pages de plus »
Uniquement disponible sur DissertationsEnLigne.com