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Soins Relationnels

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e évolution rapide et significative qui dépassait même leurs propres attentes. Cpdt elle souffrait encore parfois de douleurs à type de décharge électrique au niveau du moignon. Les posologies du traitement antalgique avaient alors été réajustées par l'équipe médicale.

Le 03 octobre en fin de matinée, je la croise ds le couloir. Elle était en fauteuil roulant avec sa prothèse sur les genoux. Elle revenait vers sa chambre après avoir terminé une séance de kinésithérapie. En se croisant, ns ns sommes regardées, elle m'a brièvement souri, par contre j'ai remarqué qu’elle avait le visage crispé. Je me suis alors arrêtée à son niveau et je l’ai interpellé en lui demandant si sa séance de rééducation s’était bien déroulée. Elle m'a répondu : « oui, ça s'est bien passé, mais maintenant j'ai mal ». Je lui ai alors proposé de la suivre jusqu’à sa chambre pour qu’elle m’explique sa douleur. Elle a accepté. Une fois ds la chambre, j'ai fermé la porte derrière moi et je lui ai demandé où est ce qu’elle avait mal. Elle m'a répondu: « j’ai très mal au pied ». Je me suis alors baissée dvt elle en mettant un genoux à terre et j'ai saisi délicatement son pied et sa jambe gauche entre mes mains. En même tps que je faisais ce geste et avt même que je ne lui parle, Mme P m’a interrompu verbalement tout en me faisant non de la tête. Elle m'a dit: « non, pas celui-là, l’autre pied ». J'ai dc relâché doucement sa jambe gauche, puis tout en restant dvt elle à sa hauteur je lui ai demandé de me montrer avec ses mains où se localisait sa douleur. Mme P s'est penchée en avt et m'a montré la zone amputée en faisant des gestes larges avec ses mains et en me disant: « c’est à ce pied que j’ai mal ». Je suis tjs restée à sa hauteur et j'ai reformulé ses explications: « Mme P, vous avez des douleurs là où était votre pied droit? ». Elle acquiesça d'un signe de tête. J'ai alors continué à l’interroger pour qu’elle me précise sa douleur: la nature, l'intensité, si elle s’étendait ailleurs, depuis qd exactement elle avait débuté. Mme P me répondit. Ensuite je me suis redressée et je lui ai expliqué qu'en ce moment l'interne était présente ds le service et que j'allais la voir pr lui signaler et lui expliquer cette douleur afin de trouver un moyen pr la soulager.

Questionnement et analyse:

J'ai choisi cette situation vécue auprès de Mme P car c'était la 1ère fois qu'en stage je me retrouvais directement confrontée à la PEC d'une personne ayant subi une amputation récente et confrontée à ce type de plainte douloureuse. J'avais déjà eu la possibilité de prendre en charge des patients ayant subi une amputation, mais ds ts les cas il s'agissait d'amputations bcp plus anciennes.

Il s'agit d'une relation soignant-soigné de nature informelle entre Mme P et moi où st développées à la fois une communication non verbale et une communication verbale.

Au départ, la relation s'est établie grâce à une première interaction: un échange mutuel de regard. Le regard peut être un des moyens de communication pr entrer en contact et dc entrer en relation avec l'Autre, quel que soit le message que ce regard puisse ou veuille signifier au travers de son expression. Du fait du contexte de soin, Mme P a un rôle de personne soignée et de mon côté j'ai un rôle de soignant, et ce rôle implique que je sois ds une posture professionnelle soignante. Ainsi grâce un outil tel que l'observation visuelle active j'ai pu recueillir à un moment précis des manifestations non verbales de Mme P. Ces manifestations confrontées à ce que j'avais déjà pu observer au préalable de Mme P ds ses attitudes et ds son comportement et confrontées à mes connaissances sur l'histoire de sa maladie et de son hospitalisation, m'ont permis ds une posture réflexive d'analyser rapidement la situation: Mme P semblait présenter un problème ou un souci ou un inconfort. Ainsi j'ai pu de suite ajuster mon attitude à son égard en ayant pr objectif infirmier d'infirmer mon hypothèse ou de la confirmer, et ds ce dernier cas d'identifier la nature de son problème. Pr cela j'ai fait appel à la communication verbale en l'interpelant sur un sujet personnalisé et adapté à son contexte afin de lui proposer une ouverture verbale. De là, elle s'est saisi de cette ouverture pr me communiquer verbalement son problème: sa douleur. Face à cela ma première action soignante était d'évaluer cette douleur, action qui relève du rôle propre infirmier. Or ns étions ds le couloir. Le couloir est un lieu public parfois bruyant, où des personnes peuvent passer, entendre tt ce qui se dit, voir tt ce qui se fait. Cela peut parasiter la communication et dc la relation et ne préservait pas la confidentialité de la relation. C'est pourquoi j'ai proposé à Mme P de la suivre ds sa chambre. En se rendant ds cet espace privé de Mme P, la confidentialité était respectée, ainsi ns étions ds un environnement et un climat bcp plus propices et favorables à l'échange, à la communication. De plus cette proposition me permettait de lui signifier ma compréhension, ma prise en considération de son problème

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