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Demarche De Soin Relationnel

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se la chimiothérapie, nous portons un masque et des lunettes, je lui explique alors que c’est parce que les produits de chimiothérapie que nous lui administrons sont toxiques, qu’il faut éviter de le respirer, d’où le masque et que les lunettes sont pour éviter les projections. Il me répond donc « mais s’il est toxique, pourquoi moi je le reçois directement dans mes veines ? », ainsi je lui dis que ce produit est effectivement toxique mais que de ce fait il agit sur les cellules cancéreuses pour les détruire. » Puis je lui explique que c’est pour cela qu’on prévient les effets de la chimiothérapie comme les nausées par des médicaments et je lui conseille aussi que s’il a une perte d’appétit à cause des nausées, il est préférable qu’il mange moins mais plus souvent, qu’il se fasse des petites assiettes de ce qu’il aime par exemple. Puis il me dit « J’ai entendu aussi qu’on perdait ses cheveux, ça me fait peur et je me sens fatigué, j’ai peur d’être toujours fatigué comme cela, je n’arrive plus a bien m’occuper de mes enfants… » Ainsi, Pour le risque d’alopécie, je lui explique que cela arrivera probablement pendant l’intercure, qu’il peut donc se couper progressivement les cheveux pour éviter que ça ne soit trop radicale et je le rassure en lui disant que ses cheveux repousseront et que généralement les cheveux sont plus beaux après. Pour son sentiment de fatigue je lui dit que c’est normal d’être fatigué, que les produits de chimiothérapie peuvent induire une fatigue importante, notamment la bléomycine, que pour cela, chez lui, il peut demander à sa femme de l’aider dans ses tâches, qu’il doit s’inclure des temps de repos ….Il me dit alors qu’il comprend tous ce que je viens de lui dire mais qu’il a peur pour ses enfants, de leur regard, il me dit « ils vont voir leur papa, fatigué, sans cheveux et qui n’aura plus envie de jouer avec eux, qu’est ce que je vais leur dire ? » Je lui conseille alors d’en parler avec sa femme, pour qu’il puisse en parler à deux à leurs enfants, je lui dis qu’il faut leur expliquer avec des mots simples pour qu’ils comprennent, je lui dis alors que s’il a d’autres questions, nous sommes là pour y répondre, qu’il ne doit pas hésiter. Ainsi je sors de sa chambre.

En repensant à ma prise en charge relationnel, je me rends compte qu’elle n’a pas été correcte, ce monsieur avait besoin de parler de ses préoccupations et j’ai répondu machinalement à ses questions sans prendre le temps d’écouter sa véritable demande : il avait juste besoin d’exprimer son anxiété.

Les objectifs de cette situation était de rassurer le patient vis-à-vis des effets indésirables de la chimiothérapie, lui donner des conseils pour améliorer sa qualité de vie.

Au niveau du rôle propre :

* Faire verbaliser le patient et ne pas trouver de solutions toutes faites.

* Montrer au patient notre disponibilité. Prendre le temps pour écouter le patient.

* Répondre aux questions et expliquer les effets de la chimiothérapie et les actions pour éviter les effets indésirables.

Dans mes actions j’ai énormément manqué d’accompagnement et d’écoute, pendant que je prenais ses constantes, le patient me posait des questions et j’ai répondu de façon banal sans personnalisé ma prise en charge, je n’ai pas pris le temps d’évaluer la situation, de voir que son angoisse était principalement lié au regard de ses enfants, j’aurais du faire preuve de plus d’investigation pour comprendre que monsieur B était angoissé vis-à-vis de ses enfants.

De plus, j’aurai du utiliser l’écoute active et la reformulation pour mieux comprendre la situation et mieux la gérer, le patient aurait alors pu verbaliser ses sentiments, il se serait senti compris, considéré et écouté. Au lieu de cela, j’ai continué mon soin tout en répondant à ses questions mais sans entendre ce qu’il voulait me faire comprendre derrière.

Quand je lui dis qu’on lui donne des thérapeutiques pour éviter les nausées et que je lui donne des conseils tout fait vis-à-vis des effets indésirables, je ne fait pas preuve d’empathie, Or, cet attitude est importante dans un soin, elle permet au patient de se sentir considéré. Le patient perçoit notre attention et notre sensibilité, prend confiance en nous et devient plus apte à entreprendre un échange.

Dans ma position je ne suis pas ouvert à la discussion, monsieur B est assis et moi je lui réponds tout en continuant de vérifier ses paramètres, sa diurèse et de poser le protocole

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