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Effets Thérapeutiques Du Rire

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ettent qu’à la suite d’une bonne et franche rigolade, elles se sentaient quelques peu essoufflées.

Certaines études avancent que le rire aurait un effet bénéfique sur le système immunitaire. Apparemment le rire ferait chuter le niveau de cortisol, une hormone qui inhibe l’activité du système immunitaire. De plus, il ferait augmenter la quantité d’immunoglobulines, des protéines qui reconnaissent et qui s’attaquent aux virus, bactéries et autres envahisseurs. Le degré d’activité des lymphocytes T cytotoxiques augmente. Ces derniers sont des cellules du système immunitaire qui reconnaissent et détruisent les cellules cancéreuses. Dans le cas de John Stuart Merill, son ami Ed l’aurait pratiquement guéri d’un cancer irrémédiable en faisant rire le malade. Il faut savoir qu’en l’espace de quelques jours John Stuart Merill a pu quitter l’hôpital et reprendre le travail normalement.

L’assimilation des aliments se fait tout au long du tube digestif. L’élimination des résidus s’avère souvent irrégulière et incomplète. La constipation se caractérise par une motricité intestinale réduite. En provoquant un brassage en profondeur du tube digestif, le rire est considéré comme un des meilleurs moyens de lutter contre la constipation. De plus, certains chercheurs stipulent que le « massage abdominal » engendré par le rire stimulerait la sécrétion de sucs pancréatiques et que cela aurait pour effet de régulariser la digestion.

Le rire peut agir en tant qu’antidouleur et combattre les inflammations articulaires. La sécrétion d’endorphines est stimulée par le rire et cette hormone contribue à diminuer la douleur. La sécrétion d’adrénaline et de noradrénaline combat les inflammations des articulations de manière complémentaire.

Les douleurs si minimes peuvent elles être, envahissent notre vie quotidienne. Le rire devient alors une distraction et entraîne en quelque sorte un certain degré d’anesthésie. Il diminue aussi les tensions musculaires qui sont à l’origine de la douleur et génère des catécholamines et des endorphines qui amènent un confort physiologique et psychologique. De plus, le rire est responsable de notre attitude envers la douleur et favorise le positivisme et l’optimisme qui amène une plus grande résistance à la douleur.

C’est le cas avec l’association médecin du rire. Il est vrai que pour les gens en général, l’hospitalisation est une source de stress, d’angoisse, et ceci, surtout pour les jeunes. Le jeu des clowns, leur habilité et leur nez rouge détend les patients et amuse l’ambiance triste qu’inspire les hôpitaux. Mais ceci a aussi un impact sur l’entourage du patient, aussi bien les proches que le personnel, cela les mets en confiance.

Le rire peut également contribuer à la réduction du stress. Encore une fois, c’est la sécrétion d’endorphines qui apaise le corps et apporte un bien être. Le rire permet aussi de se libérer d’un malaise ou d’une angoisse parce qu’il décharge le corps de ses tensions et libère l’esprit de ses occupations.

Les conflits familiaux et professionnels sont des facteurs de stress chronique qui sollicitent constamment le système limbique et l’hypothalamus. Ces deux systèmes entraînent une hypersécrétion d’adrénaline qui désorganise les systèmes de défense pour laisser places aux maladies connues reliées au stress telle l’hypertension artérielle et les ulcères. Le rire vient donc rétablir l’équilibre entre le système sympathique et parasympathique et agit comme un antistress.

De même, les clubs de rire proposent aux gens une séance de rire. Nous avons par exemple participé à une de ces séances à Villeurbanne avec une psychologue, Annie Lefèbvre. « Ce club est essentiellement pour se retrouver, faire des connaissances. Les raisons pour laquelle les gens viennent sont multiples, le fait d’être seul, dépressif, au chômage, tout cela incite les gens à venir. Le rire constitue un lien social, c’est un réflexe du corps et du cerveau, il est universel ». Pour notre part, les personnes qui ont assistés à cette séance étaient toutes des personnes âgées. Sur quatorze personnes présentes, trois seulement étaient des hommes. Toute la séance était constituée de petits exercices qui sont très différents les uns des autres :

* En premier nous avons commencé par un exercice d’inspiration et d’expiration rapide en disant « Ha ha, ho ho ho ! » ;

* Ensuite nous avons créé notre « cocktail du bonheur » ;

* Puis nous avons dansé tous ensembles sur air convivial ;

* Nous avons refait le premier exercice ;

* Nous avons par la suite imité le singe ;

* Nous avons « jeté nos soucis » en nous tenant les épaules et en lâchant brutalement les bras vers le bas pour ensuite piétiner sur les soucis qu’on a envoyé par terre ;

* Nous devions ensuite tenter de toucher nos pieds avec nos mains en étant debout pour se relever et lancer les bras en l’air au dessus de la tête en riant ;

* Puis nous avons simulé des appels téléphoniques et devions faire comme si quelqu’un nous avait dit quelque chose de drôle et rire.

* Nous avons ensuite fait une queue, pris un chapeau et nous l’avons lancé par terre en criant « mon chapeau

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