Developpement durable

développement. Les Conférences de Rio (1992) et de Kyoto (1997) dans le même souci tendent à affirmer la primauté du " développement durable " et à mieux appréhender les relations entre environnement et croissance économique.

B- Les principes du développement durable

Le développement repose sur trois principes fondamentaux.

 Premièrement, il se doit de respecter le principe de solidarité : solidarité entre les personnes d’une même génération, car une société qui avance ne peut être une société qui exclut, mais aussi solidarité intergénérationnelle puisqu’on ne transmet pas notre planète à nos enfants, nous ne faisons que la leur emprunter. Ce principe met en avant la dimension sociale du développement, ainsi que sa dimension écologique, et affirme donc le nécessaire rôle de l’État dans ces domaines.

 Deuxièmement, il doit s’appuyer sur le principe de précaution. Ce principe postule qu’il vaut toujours mieux prévenir que guérir, c’est-à-dire, qu’il faut évaluer les risques potentiels que l’on fait courir aux agents et à l’environnement mais aussi bannir tout ce qui peut avoir des effets dommageables et / ou irréversibles.

 Troisièmement, il doit tenir compte du principe de participation. Pour être légitime, le développement doit tenir compte de l’avis de chacun en s’appuyant sur des organisations représentatives et démocratiques. On en peut donc rechercher un développement durable sans s’appuyer sur la participation de tous les acteurs de la société civile.

II- Les indicateurs du développement durable

Face aux interrogations sur les voies du développement durable (économiquement efficace, socialement équitable et écologiquement soutenable), le besoin d’une stratégie et d’un arsenal statistique appropriés se fait sentir. De nombreux pays et organisations internationales ont privilégié une approche pragmatique fondée sur un corpus d’indicateurs statistiques, censés refléter les diverses dimensions du développement durable.

A- L’empreinte écologique

L'empreinte écologique est une mesure de la pression qu'exerce l'homme sur la nature. C'est un outil qui évalue la surface productive nécessaire à une population pour répondre à sa consommation de ressources et à ses besoins d'absorption de déchets.

A l'échelle du globe, l'empreinte écologique de l'humanité est une estimation de la superficie terrestre ou marine biologiquement productive nécessaire pour répondre à l'ensemble de nos besoins.

Au niveau mondial, les mesures qui permettraient de diminuer l'empreinte écologique mondiale sont la préservation de la biodiversité, la diminution de la population mondiale, la diminution de la consommation et la meilleure gestion des ressources naturelles.

Un des grands intérêts de l’empreinte écologique c’est qu’il peut être calculé pour un pays, pour une ville, pour une entreprise, pour un individu et ainsi conduire à des comparaisons. C’est un indicateur efficace pour influer sur des comportements et provoquer des chocs salutaires.

B- Le PIB vert

Le PIB vert a été mis en place au début de l’année 2004, il s’agit d’un nouvel indicateur de production économique - indicateur qui, contrairement au Produit intérieur brut (PIB), incorpore les impacts environnementaux associés au développement économique. Cet indicateur « PIB vert » déduit du PIB les coûts liés à la pollution et à la réduction des ressources naturelles. Il présente 3 objectifs :

 Premièrement, ces nouvelles mesures distinguent la production économique bénéfique de la production nuisible, permettant ainsi de stimuler une croissance qui ne se fasse pas aux dépens de la qualité de l’environnement.

 Deuxièmement, mesurer le PIB vert pourrait accroître le rendement économique, en termes de production par unité d’énergie et de matériaux.

 Le troisième objectif consiste à aider les fonctionnaires locaux (dont la promotion dépend actuellement principalement du taux de croissance économique local, même si cela se fait aux dépens de l’environnement) à considérer le succès économique dans une perspective plus durable.

C- Les indicateurs de bien-être

 L’indice de bien-être économique soutenable : Indice monétaire qui corrige le PIB en tenant compte des contributions négatives (telles que les couts sociaux et environnementaux liés aux inégalités de revenus, à la pollution, nuisances sonores…) et des contributions