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Dm De Ses

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s par cette appartenance à une classe sociale, soit une baisse de 6 points en l’espace de 36 ans. Puis, il y a un déclin en lien avec l’ascension du sentiment d’appartenance à la classe moyenne, non considéré comme une classe sociale pour Marx, alors qu’il y a un déclin du sentiment d’appartenance à la classe ouvrière, considéré elle comme une classe pour soi selon Marx.

4. Les générations nées après 1950 ne connaissent pas le même processus de moyennisation que leurs parents car il y a, d’abord, une remise en cause de l’Etat Providence qui se manifeste par « la généralisation d’assurances sociales plus généreuses » et aussi par l’impôt progressif. L'Etat Providence est une conception de l'État où celui-ci étend son champ d'intervention et de régulation dans les domaines économiques et sociaux. De plus, les générations nées post-1950 ne connaissent pas le même processus de moyennisation que leurs parents car il y a une nette évolution négative du marché du travail, avec notamment la précarité, le chômage et d’autres facteurs.

5. La situation des jeunes générations n’est pas homogène mais bel et bien hétérogène. On voit d’abord, dans le document 3 encore une fois, qu’il y a trois groupes (partie inférieure, partie supérieure et la tranche intermédiaire), ce qui prouve bien l’hétérogénéité de la situation des jeunes générations. Puis, comme le mentionne le deuxième paragraphe du document 3, il y a alors une grande classe moyenne, comprimée entre l’élévation du plancher social et l’abaissement du plafond, « gagne en homogénéité ». Il y a donc, comme l’explique ce texte, une polarisation de l’emploi.

6. En effet, l'évolution des pratiques culturelles et l'équipement des ménages selon les PCS traduit une moyennisation des modes de vie. Nous apercevons alors une augmentation des biens d’équipements, que ce soit pour le multi équipement automobile ou bien le téléphone portable. De cette façon, les pourcentages d’ouvriers et employés, les deux PCS situées en bas de la hiérarchie sociale, équipés en téléphone a été multiplié par environ 7 et 5, pendant que le taux d’équipement moyen a connu une hausse pendant 1997-2004, mais moins important que ces deux dernières PCS évoqués. Leur taux d’équipement en téléphone portable (64% et 65%) se rapproche alors du taux d’équipement moyen des français, qui est d’environ 70%, c’est donc pour cela qu’il y a une moyennisation des modes de vie.

D’autre part, il y a un maintien des inégalités dans l’équipement, puisqu’on peut voir, qu’en 2004, un écart de 13 points persistait encore dans le multi équipement automobile, car selon l’Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques, sur 100 ouvriers, seulement 33 possédaient au moins deux voitures par ménage, contre 46% des cadres. On aperçoit aussi des inégalités selon les pratiques culturelles avec des écarts de pratique culturelle, où il y a parfois des hausses des écarts, comme c’est le cas avec la part de la fréquentation des musées pour les ouvriers, passant de 25,9% à 25%.

Question de synthèse (10 points)

La moyennisation de la société semble être une évidence pour beaucoup d’auteurs contemporains, mais la question des inégalités persiste encore et divise alors le monde de la politique en deux parties. La moyennisation, au sens de Tocqueville est « l’égalisation des conditions », est à priori une caractéristique majeure des sociétés démocratiques, puisque ces dernières sont basées sur l’égalité. Mais les inégalités sont belles et bien présentes et les supprimer seraient totalement irréalisables mais garantir des conditions départ dans la vie égalitaires serait déjà un progrès considérable.

Nous pouvons, en effet, constater qu’il y a eu tendance à l’uniformisation de la société française, mais cette moyennisation est-elle sans limites ?

La moyennisation n’est pas parfaite, certes, et c’est ce que nous allons montrer,d dans un premier temps nous allons alors expliquer qu’un processus de moyennisation apparaît indéniablement dans la seconde moitié du XXème siècle ; puis dans un second temps, que ce processus semble aujourd’hui remis en cause.

Trois grandes évolutions semblent pouvoir caractériser ce processus de moyennisation débuté lors des Trente Glorieuses. Premièrement, il y a un net développement des « catégories moyennes ». Comme on peut le voir, à l’aide du document 1, il y a une augmentation des Professions et Catégories Socioprofessionnelles intermédiaires, qui engendre une hausse du niveau de vie, et donc une consommation de masse. Ces PCS intermédiaires, qui sont le cœur de la classe moyenne, compensent le déclin des classes moyennes comme les principales d’auparavant (artisans, commerçants). Puis, il y a une tertiarisation et une hausse des salaires (grâce à l’élévation des qualifications) qui entraînent une élévation du niveau de vie, et donc la population peut plus accéder aux loisirs, à l’éducation, à la santé. C’est ce qu’explique la loi d’Engel : plus le revenu d’un ménage augmente, plus la part des dépenses totales consacrées à l’alimentation et à l’habillement diminue, alors que la part des dépenses totales consacrées à satisfaire les besoins secondaires, comme ceux cités au-dessus, augmente. On aperçoit aussi, qu’à cause de la tertiarisation, il y a un déclin considérable des catégories les plus basses, comme les ouvriers, et de plus en plus la fin des artisans, comme le montre le document 1. Deuxièmement, il y a une homogénéisation des modes de vie qui engendrent, d’abord une tendance à la société de consommation et à la massification des biens d’équipements et de loisirs. Avec, comme dit dans le document 1 « la diffusion rapide des nouveaux biens et services dans la population », signe de société de consommation ; le document 4, explique, quant à lui, comme par exemple, lorsque l’on voit que sur 100 personnes, selon l’Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques, 70 ont un téléphone portable, on voit là alors qu’entre 1997 et 2004, le nombre de personnes ayant accès à la téléphonie mobile a été multiplié par plus de 4. De plus, il y a une homogénéisation des comportements dans la vie privée, comme, encore avec le document 1, qui nous stipule qu’il y a une « scolarisation de masse » et qu’il y a une « évolution des comportements en matière de conjugalité, de modèles familiaux ». Troisièmement, un fort sentiment d’appartenance à la classe moyenne fait son apparition. Le document 2 nous l’explique : sur 100 personnes interrogés par la SOFRES, 55 avaient un sentiment d’appartenance à une classe sociale. On aperçoit aussi, une nette évolution d’appartenance à la classe moyenne, à l’aide du document 2 : en 2002, parmi les Français ayant un sentiment d’appartenance à une classe sociale, 42 % ont le sentiment d’appartenir à la classe moyenne contre 21% en 1966, soit un sentiment d’appartenance à la classe moyenne qui a été multiplié par 2, autrement dit : ayant connu une hausse de 100%. La population française se sent alors ni « aisé » ni « défavorisé » au niveau des classes sociales.

Lors des Trente Glorieuses, un processus de moyennisation de la société française paraissait indéniable, mais aujourd’hui il semble alors remis en cause…

Les années de prospérité des Trente Glorieuses s’achèvent aux alentours de 1973, et la croissance qui était

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