Essai

jointement sur des leviers de changement culturels, structurels et organisationnels. Vous le retrouvez dans ma pochette Corroy 2011 page 70. le cadre pertinent d'utilisation de ce modèle est donc celui du "comment accompagner les changements structurels et culturels nécessaires pour améliorer les performances socio-culturelles et économiques de l'organisation ?". Il s'inscrit bien évidemment dans les hypothèses des stratégies d'acteurs de M. Crozier, stratégies à influencer pour faire converger les comportements individuels vers des comportements créateurs de valeur, par la modification des règles et routines (réglementation) des interactions dynamiques et mécanismes d'intégration / différenciation au sens de L et L (socialisation) et des valeurs instituées et/ou effectivement en usage ainsi que des normes et symboles culturellement chargés (légitimation).

Vous l'utiliserez donc toujours dans la 2ème sous-partie de deuxième partie d'un devoir, au moment où vous répondrez à la question : maintenant qu'on a vu ce qu'il fallait faire pour optimiser ou améliorer les performances, comment fait-on pour mettre en oeuvre une dynamique du changement collectif permettant d'y parvenir.

Par ailleurs mais toujours en ce qui cocnerne RS, je vous conseille de rapprocher dans ma pochette les analyses des attitudes face au travail de la page 69 (fiche auteur) avec celles de la page 174 sur les identités collectives au travail. cela devrait vous éclairer. je l'espère. Notez bien que des experts sont toujours menacés (en même temps que souvent exaltés) par les turbulences technologiques. Que serait aujourd'hui un informaticien expert en PGI mais ignorant du SaaS, du PaaS et du IaaS ? Lorsque des métiers sont turbulents technologiquement, l'expertise signifie la capacité à anticiper les applications liées aux évolutions futures, souvent de rupture, liées à ces turbulences et non à s'adapter à celles qui viennent d'émerger. Si vous envisagez aujourd'hui de créer des applications pour smartphones, vous êtes has been, donc menacé bien qu'expert. Il faut en outre croiser les apports de RS avec les analyses de M Crozier et autres sur les sources du pouvoir, puisque les stratégies d'acteurs ont toujours ce dernier comme enjeu ou background.

Pour ce qui est de la prospect theory, confer page 72 à 74 de ma pochette Corroy, + de très bonnes analyses sur Wikipedia. Le plus important à comprendre, à mon sens, est que DK explique que les biais de rationalité ne sont pas des anomalies ou des hasards mais des biais systématiques et communs à tous les décideurs, du fait des limites cognitives, de situation et d'environnement du décideur. DK est donc un excellent complément aux analyses de H Simon et de C et March et même au modèle de la poubelle. Les outils de la psychologie cognitive expérimentale sont sans importance, inutile des les retenir, de même que les formules. Mieux vaut expliquer par des métaphores imagées qu'on ne peut à la fois prendre en compte le paysage et le portrait en gros plan du mec qui vous le cache ... on n'est pas cubistes ! En plus, on déteste perdre ce qu'on avait misé alors que récupérer sa mise n'est pas, a priori la raison de notre particiaption à un jeu risqué, ce qui nous amène à prendre en compte un niveau de référence qui n'est pas le même pour tous les joueurs (genre "Casino royale"