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La Musique Baroque : F. Couperin, A. Scarlatti, H. Schütz,

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à Torgau, de l'opéra "Daphné" d'après un texte de Opitz.(1627)

• "Dialogo per la Pascua" SWV 443(1627)

• Opus nº5: "Becker Psalter" (Psautier Beckerien I) SWV 97a - 256a. (1628)

• Opus nº6: "Symphoniae sacrae I" SWV 257 - 276.(1629)

• "Das ist gewißlich wahr" (C'est certainement vrai) SWV 277.(1631)

• Opus nº7: "Musikalische Exequien" (musique funèbre) SWV 279 - 281.(1636)

Opus nº8: "Kleine geistliche Konzerte I"(Petits concerts spirituels I) SWV 282 -305. (1636)

• Opus nº9: "Kleine geistliche Konzerte II" (Petits concerts spirituels II) SWV 306 – 337(1639)

• Opus nº10: "Symphoniae sacrae II" SWV 341 – 367(1647)

• Opus nº11: "Geistliche Chormusik" (Musique de chœur spirituelle) SWV 368 - 397.(1648)

• Opus nº12: "Symphoniae sacrae III" SWV 398 - 418.(1650)

• Opus nº13: "Zwölf geistliche Gesänge" (Douze chants spirituels) SWV 420 - 431.(1657)

• Opus nº14: "Becker Psalter II" (Psautier Beckerien II) SWV 97 - 256.(1661)

• "Weihnachtshistorie" (Histoire de Noël) SWV 435 (1664)

• "Lukas-Passion"(Passion selon St. Luc) SWV 480, (1666)

"Johannes-Passion" (Passion selon St. Jean) SWV 481, (1666)

"Matthäus-Passion" (Passion selon St. Matthieu) SWV 479. (1666)

• Schwanengesang" 119. Psalm (119ème Psaume) SWV 482 - 492, (1671)

100. Psalm (100ème Psaume) SWV 493 (1671)

"Deutsches Magnificat" (Magnificat allemand) SWV 494. (1671)

Heinrich Schütz influencera fortement l’art vocal allemand par sa capacité à mélanger la musique italienne à la musique polyphonique allemande. On retrouvera dans ses compositions l’utilisation des chœurs multiple de Venise, l’alternance entre des passages instrumentaux et les passages vocaux, et l’opéra. Il amènera d’ailleurs un nouveau souffle à la musique sacrée allemande en ajoutant de nouvelles formes telles que des motets,

« des grands psaumes contenant des accompagnements instrumentaux, des œuvres vocales pour solistes utilisant le nouveau style monodique développé par l’opéra italien et des œuvres sacrées narratives, et dramatiques.»

Schütz est aussi le premier à avoir composé un opéra allemand, Dafne. Cet opéra a malheureusement été perdu et nous n’en retrouvons désormais aucune trace, mais le livret écrit par Martin Opitz existe toujours. En bref, la presque totalité des œuvres de Schütz sont des œuvres vocales et doivent toutes être interprétées par des voix d’hommes.

François Couperin est né le 10 novembre 1668 à Paris et est décédé le 11 septembre 1733 à Paris. Il est issu d’une longue dynastie de musicien qui se prolongera sur presque trois siècles (De 1586 avec Mathurin Couperin jusqu’à 1860 avec Céleste Thérèse Couperin). Vers l’âge de 10 ans, son père, Charles Couperin, qui était organiste à l’église St-Germain de Paris décède et le conseil de la paroisse prend la décision de céder à François Couperin le poste d’organiste une fois sa majorité atteinte. C’est même un peu avant ses dix-huit ans que François Couperin, grand prodige, prend le poste qui lui était réservé. En 1690, il écrit des pièces d’orgues en deux messes et la première Sonate en trio jamais écrite en France. L’année suivante, il devient le claveciniste de Louis XIV et deviendra par la suite, en 1693, l’organiste de la chapelle royale. Il sera aussi nommé maître de clavecin pour les Enfants de France. Il enseignera notamment au Duc de Bourgogne et à différentes princesses. Par la suite, entre les années 1713 et 1730, il publiera quatre livres contenant en tout 221 pièces pour clavecin qui seront regroupées en 27 ordres. Il publiera aussi en 1716 le traité L’art de toucher le clavecin. En 1722, il fera éditer quatre concerts royaux qui sont des œuvres pour un petit ensemble de violon, de flûte, de hautbois, de basse de viole, de basson et de clavecin. Finalement en 1724, il publiera Les Gouts réunis qui est un recueil de dix autres concerts royaux . François Couperin n’a jamais composé d’œuvre pour grand orchestre ou pour grands chœurs. L’entièreté de ses œuvres ont étés écrite pour de petits ensembles, pour de la musique de chambre ou pour clavecin.

Œuvres pour clavecin :

- Quatre recueils de pièces comprenant 27 ordres

- Huit préludes et une allemande (dans son traité L’Art de toucher le clavier)

Œuvres pour Orgue :

- Messes formant deux suites de 21 pièces chacune

Sonate en Trio

- La pucelle

- La Steinkerque

- La Visionnaire

- L’Astrée

- Les Nations (Sonate et suite)

La Française

L’Espagnole

L’Impériale

La Piémontaise

Sonate en Quatuor

- La Superbe

Suite en Trio

- Les Apothéoses

Le Parnasse ou l’apothéose de Corelli

Concert en forme d’apothéose à la mémoire de M. de Lully

Œuvres pour petit ensemble

- Concert royaux

- Les Goûts réunis

Œuvres vocales religieuses

- Leçon de ténèbres

- Une vingtaine de motets

- Élévations, Magnificat, etc.

Traité

- L’art de toucher le clavecin

François Couperin a amené beaucoup à la musique pour clavecin notamment avec ses quatre recueils pour clavecin dans lequel on retrouve 221 pièces. Ces quatre livres représentent les œuvres les plus importantes de Couperin grâce à leur originalité. En effet, ces pièces pour clavecin comportent l’emploi de plusieurs nouveaux procédés qui seront par la suite utilisés par les compositeurs futurs (tel Bach). Par exemple par l’emploi fréquent de la forme rondeau, par l’utilisation de différents procédés d’harmonie ou par la recherche d’enseigner à travers ses œuvres, de nouvelles techniques pour le clavier (il écrira d’ailleurs souvent les doigtés).

Il évite aussi d’employer de simples titres couramment utilisés tels que : Allemandes, courantes ou sarabandes, et opte plutôt pour des titres plus imaginatifs et nous évoquant souvent des femmes tel que : la Rare, l’Affligée, la Pastourelle ou la Mignonne . C’est d’ailleurs avec ces différents titres imaginatifs que Couperin ajoute un élément descriptif dans ces pièces. Des titres tel que La Majestueuse, l’Auguste ou l’Enjouée décrivent bien le caractère de ses pièce. Couperin ajoutera d’ailleurs lui-même :

«Comme parmi ces titres, il y en a qui semblent me flatter, il est bon d’avertir que les pièces qui les portent sont des espèces de portraits qu’on a trouvés quelques fois assez ressemblant sous mes doigts…»

Alessandro Scarlatti est un compositeur italien né le 2 mai 1660 en Sicile et décédé le 24 octobre 1725 à Naples. Beaucoup de renseignements sur sa jeunesse restent très vagues. Il serait parti vers l’âge de 12 ans à Rome pour parfaire ses études musicales et selon certains, il aurait eu comme maître de musique Giacomo Carissimi. Il épouse en 1678 Antonia Anzalone et l’année suivante, il présente son premier opéra nommé Gli equivoci nel sembiante. Cet opéra lui vaut de grands honneurs et le propulse au poste de maître de chapelle de la reine Christine de Suède. En 1683, pour diriger une troupe de théâtre, il déménage à Naples et l’année suivante, il devient maître de la chapelle royale de Naples jusqu’en 1703. En 1708, il est de renommé maître de la chapelle royale de Naples et en 1715, reçoit la mention de Chevalier par le pape de l’époque. En 1717, il présente son opéra Il trionfo dell’onore à Rome et se retirera par la suite à Naples où il y mourut. Il aura composé au cours de sa

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