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Les Sociétés d'Asie De l'Est Face Au Risque Sismique

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égligeable dans l’inégalité des sociétés face aux risques. Tout d’abord, le sous-développement économique et le peu de prévention des populations donnent aux pays pauvres une vulnérabilité accrue aux risques naturels et vont aggraver les effets des catastrophes.

L’Asie de l’est est confrontée à des cataclysmes fréquents. Les pays en voie de développement n’ont en effet pas les moyens financiers d’assurer la protection de leurs populations. Ne disposant pas d’assez d’argent, les secours sont souvent inorganisés, lents et donc non efficaces. Les systèmes d’alertes et d’information des populations sont inexistants et les moyens de protection insuffisants et non adaptés. Ainsi, la Chine ou l’Inde subissent les conséquences de ces risques meurtriers sans pouvoir se défendre, alors que

les pays riches, même autant exposés que les pays pauvres aux aléas de la nature, maîtrisent en partie les conséquences des risques naturels auxquels ils peuvent être confrontés. Grace à leur avance technologique et à leurs moyens financiers, les pays développés disposent d’outils de prévision et de protection élaborés pour gérer ces risques au quotidien et en limiter les effets. Face aux caprices des éléments naturels on pourrait se croire sur un pied d’égalité mais hélas il n’en est rien, tout dépend de la richesse de la société dans laquelle on vit.

Pour faire face aux risques, une multitude de moyens, plus ou moins efficaces, sont déployés.

Afin de gérer au mieux la catastrophe en amont, des systèmes de surveillance performants sont installés (satellites, sondes, sismographes…), mais ces appareils ne sont pas les seuls auxquels on peut se fier, dans certaines cultures (en l’ occurrence celle des asiatiques) on prévoit les séismes en observant des signes avant-coureurs comme le comportement anormal des animaux, le changement de goût de l’eau des puits, l’apparition de lueurs étranges, les grondements sourds émanant du sol ou encore le calme inquiétant de l’atmosphère.

Les bâtiments doivent répondre à des mesures et passer des examens pour obtenir les normes antisismiques, malheureusement, certaines infrastructures comme les écoles ne bénéficient pas de ce luxe car les coûts sont considérables, alors, on entraîne les élèves à se mettre à l’abri sous leur table en cas de tremblement.

Aussi, des campagnes d’information et de sensibilisation sont mises en œuvre, les asiatiques diffusent de façon médiatique des émissions préparant aux secousses et montrant la procédure à suivre en cas de séisme.

Pour mesurer l’intensité du séisme, on utilise comme référence l’échelle de Richter créée en 1935 et graduée jusqu’à 9. La magnitude du séisme est déterminée à partir de son épicentre, ce qui permet d’avoir un aperçu de la force de la catastrophe et d’estimer les dégâts probables dus au séisme. On parle d’ailleurs maintenant d’échelle de Richter « ouverte » car l’intensité croissante des séismes se rapproche de l’ancien sommet de cette échelle.

Cependant, malgré tous les moyens de prévision et de protection mis en œuvre, il reste encore beaucoup de risques incontrôlés.

Les sociétés d’Asie de l’Est essaient de limiter les conséquences résultantes des

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