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Les accords d'oslo,Madrid

Fiche : Les accords d'oslo,Madrid. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  31 Janvier 2018  •  Fiche  •  506 Mots (3 Pages)  •  906 Vues

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Les Accords de Madrid :

Les États-Unis, sortant de la guerre du Golfe, on l’a forte volonté de régler les conflictualités du Moyen-Orient. Pour se faire, en 1991, Georges Buch prend l’initiative d’organiser une conférence internationale et de faire pression sur les nations, en particulier sur Israël pour qu’elle accepte de participer à cette grande rencontre. C’était alors la première fois depuis le traité de paix entre l’Égypte et Israël que des dirigeants arabes (Syrie, Liban, Jordanie, Palestine) et Israéliens se retrouvaient autour d’une table de négociations. Cette rencontre a permis le lancement d’une série de négociations sur les différents aspects du conflit israélo-arabe. L’arrivée au pouvoir de Yitzhak Rabin, en juin 1992, va mettre en place, dans le plus grand secret, un processus de négociations israélo-palestinien ; qui vont aboutir aux accords d’Oslo. 

Les Accords d’Oslo :

Les Accords d’Oslo, signés le 13 septembre 1993, font suite à un échange entre Shimon Peres (ministre des affaires étrangères d’Israël), Yitzhak Rabin (premier ministre d’Israël), et Yasser Arafat (président de l’OLP) par lequel Yitzhak Rabin reconnaît l’OLP comme représentant du peuple palestinien, et Yasser Arafat le droit de l’état d’Israël à vivre en paix et dans la sécurité. Les accords d’Oslo ont pour but d’établir l’Autorité Palestinienne qui constituera la base d’une autonomie palestinienne à l’intérieur de ses frontières, ils doivent aussi permettre le retrait des troupes Israéliennes de Jéricho, une ville de Cisjordanie.

Le 28 septembre 1995 un second accord intérimaire aussi appelé Oslo II mais en place une autorité exécutive et un conseil palestinien. Il divise également la six Jordanie en trois zones : la zone A entièrement assumé par le Conseil palestinien tant sur le plan civil que militaire. Dans la zone B, le conseil n’aura d’autorité qu’en matière civile et Israël s’occupera de la sécurité. La zone C, représentant plus de 60% du territoire sera complètement contrôlé par Israël. Cependant les accords d’Oslo sont amenés à ne pas fonctionner. Les Israéliens continuent la colonisation dans la zone A et B pour en prendre physiquement possession. Dès lors, les Palestiniens ne peuvent administrer que des morceaux de territoires, le plus souvent séparés les uns des autres. De plus, on relève une ambiguïté au sens de l’accord même : pas une seule fois dans l’accord le terme « d’État palestinien » est évoqué. Israël voulait en effet d’abord commencer par offrir une autonomie aux Palestiniens, alors que ceci souhaiteraient un État souverain. Shimon Peres pense pouvoir régler le conflit par une simple autonomie est une progression de l’autonomie ; alors que Yasser Arafat est certain que les Israéliens vont oublier la défense de leur pays, que le post-sionisme va l’emporter, et que la société Israélienne va s’effondrer. Les accords vont par ailleurs durer dans le temps, ce qui laisse aux extrémistes des deux camps de nombreuses opportunités de faire des attentats. De plus, après l’assassinat de Yitzhak Rabin, Shimon Peres assure temporairement le rôle de premier ministre d’Israël mais perd en mai 1996 en raison d’une forte baisse de popularité contre Benyamin Netanyahou, opposant aux accords de d’Oslo.

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