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Macroéconomie

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ancières auxiliaires. Elles tirent leurs ressources des fonds provenant des engagements financiers. Il existe cinq sous secteurs financiers : les banques centrales, les autres institutions financières monétaires, les intermédiaires financiers, les auxiliaires financiers, les sociétés d’assurance et les fonds de pension. 4. Les administrations publiques Les administrations publiques sont des unités institutionnelles gouvernementales. Leur composition dépend de la comptabilité nationale du pays. Selon les normes européennes par exemple, elles regroupent : l’administration centrale (les ministères), l’administration territoriale et les administrations de sécurité sociale. Au Maroc, il s’agit de l’Etat, des collectivités locales et de la sécurité sociale. Elles offrent des services non marchands, ou vendent des biens et services à titre accessoire. Leurs ressources sont les contributions obligatoires 5. Les administrations privées On les appelle aussi les institutions sans but lucratif au service des ménages. Elles produisent des biens et services pour les ménages et sont financées par les cotisations volontaires. Il s'agit par exemple des associations, des syndicats, des partis politiques, etc. 6. Le reste du monde Ce secteur n'est pas considéré comme un secteur institutionnel. Il regroupe les unités non résidentes qui effectuent des opérations avec l'économie nationale. Titre 2 : Les opérations économiques 1. Les opérations sur les biens et services 1.1. La production

La production consiste en la création, la fabrication et la fourniture de biens et services. Il existe deux types de production :

- La production marchande : vendue sur un marché dans le but de réaliser un bénéfice. C'est la production des entreprises, permettant de rémunérer les employés (salaires) et les apporteurs de fonds (intérêts et profits) - La production non marchande regroupe la production des administrations publiques et des associations à but non lucratif et à caractère social. 1.2. La consommation

La consommation est le fait de consommer des biens et services pour satisfaire des besoins. Elle peut être manifestée par les consommateurs, les entreprises et l’Etat. La consommation est de deux types : la consommation finale et la consommation intermédiaire. 1.3. La formation brute du capital fixe (FBCF)

C’est un agrégat qui mesure l’investissement en capital fixe des agents économiques résidents. Le capital fixe est l'ensemble des actifs corporels ou incorporels destinés à être utilisés dans le processus de production pendant au moins un an (ce sont des biens durables). 2. Les opérations de répartition Les opérations de répartition consistent en la répartition de la valeur ajoutée créée par la production entre salariés, propriétaires d’entreprises et administrations publiques. On ajoute aussi la redistribution faite par les administrations publiques (allocations financées par les prélèvements). Les ménages et entreprises payent des cotisations et des charges aux administrations publiques. Celles-ci reversent des prestations en cas de maladie, pour les enfants ou en cas de retraite. 3. Les opérations financières Les opérations financières représentent les engagements pris par les agents économiques les uns envers les autres, en contrepartie de monnaie ou de produits. Exemple : les prêts

Titre 3 : Le circuit économique 1. Définition du circuit économique Le circuit est une représentation du fonctionnement d’une économie sous forme de flux orientés reliant des agents ou des opérations. L’analyse de circuit est macroéconomique. Elle insiste sur l’interdépendance des flux (notamment entre l’offre et la demande). Le circuit économique schématise les divers et multitude actes émanant des agents qui prennent des décisions de production et d'échange de biens et de services et donne une vue globale de la vie économique. Il donne aussi une description des relations essentielles entre la production des richesses, leur répartition entre les agents et leur utilisation. 2. Les flux Le flux est une grandeur économique mesurée au cours d’une période de temps (elle s’oppose à la notion de stock). En général, les flux sont réciproques. A un flux réel (travail par exemple) correspond en contrepartie un flux monétaire (salaire). Cependant, certains flux sont unilatéraux et n'ont donc pas de contrepartie. Il peut s'agir, par exemple, d'un flux réel qui n'a pas de contrepartie monétaire (service gratuit d'une administration publique par exemple). A l'inverse, un flux monétaire peut ne pas avoir en retour un flux réel ou un flux monétaire (don effectué par un ménage à une association qui est une administration privée). - Flux réels : portent sur les biens et services - Flux monétaires : sont généralement la contrepartie des premiers. On paie des salaires en contrepartie du travail. - Flux financiers : portent sur des créances et des dettes 3. Exemple de circuit économique

ménages

Revenu de transfert Impôt+cotisations sociales

Administration publique

B et S non marchands

épargne crédits

Institutions financières Marché de biens et services

exportation importati on

salaires

Demande de consommatio n finale

extérieur entreprises

crédits

Biens et services non marchands

Impôt+cotisations sociales

Titre 4 : Introduction à la comptabilité nationale 1. Définition et objectifs La comptabilité nationale est une présentation quantifiée de l’activité économique d’un pays. Elle mesure les flux monétaires représentatifs de l’économie d’un pays pendant une période de temps, en principe une année. Le système d’évaluation est régi par des normes conventionnelles et codifiées. Il utilise le compte comme instrument de base. La comptabilité nationale a pour objectif de modéliser et d’étudier l'activité économique d'un pays donné pendant une durée précise (la plupart du temps un an) et de prévoir l'évolution d'une conjoncture. La comptabilité nationale peut être ainsi un outil de prévision pour aider un gouvernement à trouver des solutions, ou à relancer la consommation par exemple. Les comptes nationaux sont publiés par trimestre ou par année.

2. Les indicateurs de la comptabilité nationale La comptabilité nationale prend en compte plusieurs indicateurs, mais le plus important est le Produit Intérieur brut (PIB). PIB = la somme des valeurs ajoutées des biens et services produits dans un pays donné au cours d'une année. Le PIB mesure l’activité économique. En grandeur réelle, une économie produit et vend une multitude de biens et services. Pour interpréter correctement ce que mesure le PIB, on doit comprendre certaines règles qui président son calcul. Le PIB additionne la valeur de tous les biens et services en une seule mesure. La variété des produits présents dans l'économie complique son calcul car chaque produit a une valeur différente. Pour calculer la valeur totale des biens et services, on utilise leur prix du marché. Le PIB ne prend en compte que les biens et services produits au cours de la période à laquelle il se réfère. Il ne comptabilise pas les transferts d'actifs entre deux acteurs économiques (vente d'une voiture de collection par exemple) car cela n'ajoute rien à la richesse globale de l'économie. Le PIB prend en considération la production en vue de constitution de stocks tout autant que la production en vue de vente finale. La plupart des biens sont produits en diverses étapes : les matières premières sont transformées en biens intermédiaires qui seront vendus pour être transformés en produits finis. Le PIB n'inclut que la valeur des produits finis car la valeur des biens intermédiaires est déjà incluse dans le prix des biens finaux. La valeur ajoutée d'une entreprise est égale à la valeur de sa production diminuée de la valeur des biens intermédiaires. Au niveau de l'économie, la somme de toutes les valeurs ajoutées doit être égale à la valeur de tous les biens et services finaux. On peut dire aussi que le PIB est égal à la valeur ajoutée totale de toutes les entreprises présentes dans une économie. Pour tous les biens qui ne peuvent avoir un prix sur le marché (logement ou les services publics par exemple), on fait une estimation de leur valeur. On appelle cette dernière "la valeur imputée". On ne comptabilise pas le travail domestique. On n'impute pas non plus la valeur des biens et services vendus dans l'économie souterraine. Le caractère souvent approximatif des imputations et l'exclusion de nombreux biens et services du calcul du PIB font que ce dernier reste une mesure imparfaite de l'activité économique. La comparaison des niveaux de vie économique d'un pays à

l'autre est difficile en conséquence. Cependant, le PIB, quand l'importance des approximations demeure constante dans le temps, reste utile pour comparer l'évolution de l'activité économique d'un pays d'une année à l'autre. 3.

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