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Le Mythe De Zidane

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ît +Black-Blanc-Beur+, expression martelée à l'envi, il incarne l'euphorie nationale, lui le fils d'immigrés algériens kabyles. Mais il rejette l'enfermement communautaire ou social et le rôle de porte-voix qu'on voudrait lui assigner. Car c'est d'une voix douce, presque inaudible, que ZZ s'exprime, mal à l'aise devant les médias. Et c'est aussi cet étrange charisme, exemple d'humilité et de dévouement au collectif, qui séduit le public.

Yazid de Marseille (son 2e prénom, celui que ses proches emploient) devient Zizou de France - "Zizou", ce sobriquet affectueux adopté par le monde entier qui avait été inventé par Rolland Courbis, son ancien entraîneur à Bordeaux où son talent avait éclaté au grand jour.

"Zizou président !"

"Zizou président !", scande la foule spontanément, tandis que son visage et son nom s'affichent sur l'Arc de Triomphe. La presse internationale salue son "génie" et le couvre d'éloges. "Génie"? La qualification n'est pas usurpée, tellement ZZ assoira, à la Juventus Turin puis au Real Madrid, sa légitimité dans le Panthéon du ballon rond, dans la lignée des grands N.10 (Pelé, Platini, Maradona).

Passes improbables, dribbles chorégraphiques, gestes magiques (avec sa +spéciale+, la roulette), feintes étourdissantes, coups francs magistraux et buts décisifs (et certains splendides, comme la reprise de volée en finale de Ligue des champions en 2002): sa panoplie de grand joueur, à la fois efficace, esthétique et gagneur, se confirmera tout au long de sa carrière.

Qui s'achève un 9 juillet 2006 à Berlin, lors d'une autre finale de Coupe du monde, perdue celle-là, et marquée par son penalty sur +panenka+ et son fameux +coup de boule+ sur Marco Materazzi. Dernier coup double, et ultime contre-pied.

Coupe du Monde 2010 : Zidane critique l'Equipe de France

Publié le 14 juin 2010 par Schumette13

Zinedine Zidane

C'est la première Coupe du Monde sans notre Zizou national. Mais Zinédine Zidane n'est pas tendre quand il s'agit de parler de la prestation de l'Equipe de France de football lors du premier match face à l'Uruguay...

Zinédine Zidane a donné son avis lors d'une interview pour Canal+ dimanche soir.

"C'est aussi un problème lié au sélectionneur. Il faut aussi se dire les choses. C'est-à-dire que ce n'est pas un entraîneur, je pense qu'il a fait une sélection, il a sélectionné des joueurs et à un moment donné il faut que cette équipe arrive à jouer ensemble. C'est lui le sélectionneur, c'est lui qui commande" a-t-il déclaré, mettant en cause le travail de Raymond Domenech.

Le mythe Zidane séduit les écrivains

La star du football ne cesse d’inspirer les auteurs et les éditeurs, qui reviennent sur cette 107è minute ou qui célèbrent ses 25 ans de carrière.

Ballon d’or oblige, Philippe Delerm donne un coup d’envoi en quatre colonnes dans Le Figaro daté du 27 novembre. Il revient évidemment sur le mythe Zidane avec en titre « Un ballon d’or contre Zidane ». Décidément le sportif inspire. « On n’échappe pas à Zidane, même quand il est parti », écrit-il. Début octobre Anne Delbée publie La 107e minute (Quatre chemins) et un mois plus tard, Jean-Philippe Toussaint faisait paraître son témoignage des événements dans La mélancolie de Zidane (Minuit).

La revue de presse

Sylvain Bourmeau, Les Inrockuptibles, 7 novembre 2006

« Zidane regardait le ciel de Berlin sans penser à rien, un ciel blanc nuancé de nuages gris aux reflets bleutés, un de ces ciels de vent immenses et changeants de la peinture flamande, Zidane regardait le ciel de Berlin au-dessus du stade olympique le soir du 9 juillet 2006, et il éprouvait avec une intensité poignante le sentiment d'être là, simplement là, dans le stade olympique de Berlin, à ce moment précis du temps, le soir de la finale de la Coupe du monde de football ».

Ainsi s'ouvre La Mélancolie de Zidane, bref texte décisif de Jean-Philippe Toussaint, comme on parle d’une passe décisive. Pas un roman - 12 pages –, pas une opinion ou un commentaire de plus sur ce qui s’est passé ce soir-là à Berlin, mais un geste littéraire, sobre et assuré, pour évoquer un autre geste, coup de tête qui a fait couler tant d’encre noire de la mélancolie.

En matière de football, Jean-Philippe Toussaint n’en est pas à son coup d’envoi. Il a suivi la Coupe du monde précédente en Corée et au Japon pour Libération et un journal allemand. Il suivait celle-ci pour une revue japonaise. Il avait pensé réunir tous ses textes sur le foot en un recueil, et rédigea celui-ci comme un épilogue. Ne reste aujourd’hui que l’épilogue – la littérature a effacé le journalisme. « Il n’y a pas de jugement moral, pas de commentaire politique. Ni même esthétique.

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