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Finance islamique. Conclusion.

Mémoire : Finance islamique. Conclusion.. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  23 Novembre 2016  •  Mémoire  •  1 867 Mots (8 Pages)  •  3 832 Vues

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Conclusion Générale :

le développement des banques islamiques sur le plan pratique lui a permis de prendre part dans les marchés bancaires internationaux, elle a connu une propagation accentuée sur tous les continents, cela n’est autre qu’une preuve concrète de la réussite  de ses produits bancaires islamiques, leurs flexibilités, et leurs adaptations momentanés avec tous les changements économiques.

De plus, ces banques adoptent une diversité des méthodes et techniques qui peuvent couvrir tous les secteurs économiques, spécialement celui du commerce extérieur vue  son rôle majeur dans le développement économique. Et cela en s’engageant  dans ce dernier chez les pays islamiques, à travers le financement des échanges commerciaux.  

 Afin de bien cerner le rôle de ces  banques islamiques dans le développement du commerce extérieur généralement, et au Maroc précisément, nous avons débuté cette recherche  par une première partie qui comporte l’histoire et  le développement de la finance islamique, puis son instauration au sein du système financier marocain. Nous avons aussi fait point sur l’état de lieu du commerce extérieur marocain ainsi que son financement.

La deuxième partie explicite  les différents produits islamiques relatifs au commerce extérieur, de plus que les incoterms utilisés par le biais des banques islamiques. Et dans le but de concrétiser le rôle de cette dernières, nous avons pris le choix d’étudier le cas de la BID, et les différents financements effectués auprès de la société de raffinage LA SAMIR dans l’importation des produits pétroliers.

Tout au long de cette recherche, on n’a cessé d’affirmer le rôle majeur des BI dans le développement du commerce extérieur, et on peut résumer les résultats de notre étude on ce qui suit :

  • Les banques islamiques sont des instituts financiers intermédiaires qui visent le développement économique et social.
  • Les banques islamiques peuvent jouer des rôles majeurs dans le développement des échanges commerciaux, exemple de la BID, une banque qui garantit ces échanges entre les pays membre de l’OIC (           ), et puisque le Maroc se compte déjà parmi ses membres, on peut envisager que cette dernière sera en mesure d’accroitre et développer les échanges entre le Maroc et ses collaborateurs de l’OIC, ainsi que d’autres pays non membres.    
  • La BID assure aussi les investissements de ses clients par le bais de plusieurs sociétés affiliées, qui assurent à leurs tours les crédits d’exportation et d’importation, tel que L’ITFC (    ) qui joue un  rôle important  dans le soutien du développement et de la force d'activités commerciales internationales. le financement islamique Offre en plus beaucoup des produits spéciaux qui fournissant plus d'avantages aux utilisateurs, on y a profités en forme des pratiques conformes à la Shariah.    
  • La BID procède un système de financement des exportations (SFE) destiné à la promotion des exportations de biens non traditionnels des pays membres. Ce Système a été créé en vue de promouvoir les exportations des pays participants membres de l'OIC vers des pays membres et non membres, grâce à l'octroi d'un financement à court et long terme.
  • En s’impliquant au cœur du processus du commerce extérieur, la BID donne de la valeur ajoutée sur les exportations ainsi que les importations des pays où elle s’est instaurée, il en résulte un impact positif sur la balance commerciale.    
  • L’aide de la BID contribue à financer les déficits de la balance des paiements, tandis que ses financements du commerce extérieur aident les pays à se protéger contre les chocs extérieurs sur les prix à l’importation.

Alors on peut conclure que l’objectif de la banque islamique de Développement, dont le siège est à JADDAH, est de promouvoir la coopération et les échanges commerciaux entre ses pays membres.    

Dans le cadre de la coopération avec la BID, certaines compagnie marocaine on eut recourt au financement de cette dernière, nous avons détaillé le cas de LA SAMIR dans notre étude, reste à mentionner l’accord de financement signé le 27 février 2013 avec l’OCP, qui visait la contribution de la BID dans la réalisation du projet de réhabilitation et d’expansion des quais exploités par l’OCP, le port de JARF ASFAR a joué un rôle majeur dans l’augmentation du trafics des exportations des phosphates  et des engrais vers les pays importateurs.

A part ces deux expériences, le Maroc reste clouer envers  ce genre de financement régit par la Charia, tandis qu’il peut en bénéficier d’avantage. D’un point de vue personnel, les produits proposés par les banques islamiques répondent aux besoins économiques des pays membres et non membres, exemple du produit MORABAHA, exigé primordialement  par la BID (la banque islamique du développement) dans les opérations imports/exports, cependant, on peut recourir a d’autre produits tel que le Bai mouajjal, vente reportée, la banque achète des équipements ou des matériaux pour les revendre à terme au co-contractant selon des modalités fixées au préalable dans un contrat à moyen terme, de deux à quatre ans.

 Par exemple, dans les opérations d’exportations/importations, la banque peut acheter des marchandises pour  un importateur pour les revendre à un exportateur ou le contraire, contre une rémunération à un terme fixé à l’avance. Les opérations d’investissement intéressent davantage le crédit à moyen et long terme.  

al bai al mouajjal  peut être d’un grand intérêt pour les personnes qui cherchent à échapper au cercle vicieux de l’usure, en favorisant leur émancipation, tout en palliant à certaines défaillances des banques traditionnelles, par la sécurité financière surtout pour leurs opérations d’investissement ou de commerce extérieur.

En effet, et à titre d’exemple, la banque islamique peut intervenir en assurant le financement adéquat aux personnes intéressées par les opérations de commerce extérieur :

  • soit au moment de l’achat de leurs matières premières, tout en leur accordant des délais de paiement afin de pouvoir les aider à utiliser ces matières premières dans leur processus de production avant l’exportation de leurs produits finis dégageant ainsi une valeur ajoutée qui pourraient devenir moyen de remboursement de leurs crédits tout en réalisant une marge bénéficiaire utile pour le développement de leurs activités,
  • soit par la commercialisation des biens importés sur le marché local et dégager aussi une marge sur la vente de ces biens indispensable pour faire face au remboursement des avances accordées par la banque islamique et booster l’activité commerciale.

Aussi, il va de soi que ces opérations peuvent concerner non seulement les personnes riches mais aussi les moins riches par le soutien financier apporté par ces banques ce qui témoigne, (notamment à travers le principe de la caution solidaire d’une banque islamique du fait qu’un système financier peut reposer sur le lien social), d’une contribution efficace, rentable, à moindre coût et peu risquée pour tous les opérateurs.  

En procédant ainsi, le Maroc pourra élargir ses échanges avec plusieurs pays, notamment les pays qui imposent un système de financement conforme au principe de la charia, de plus, il pourra viser  une grande tranche d’intervenants marocains, qui peuvent  à leurs tours rejoindre l’activité commerciale et contribuer ainsi au développement du commerce extérieur de  notre pays.

Cependant, toute nouvelle tendance devra être tournée vers la structuration et la régulation du secteur de financement, avec des systèmes de contrôle et de garanties efficaces contre les risques.

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