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Finance Islamique

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l'on peut observer dans un système financier classique. Si, en théorie, la Finance Islamique préconise l'utilisation de techniques de financement participatives, en pratique, les instruments de financement, comme la mourabaha, sont privilégiés par les acteurs.

3. Les contraintes de la finance islamique :

La finance islamique fait face à un certain nombre de contraintes à savoir : le manque d’harmonisation qui se traduit par l’existence de différentes interprétation par les quatres écoles, ensuite la liquidité qui contrairement à la finance conventionnelle qui dispose d’une banque central qu’il lui fournit les liquidités en cas de besoin, néanmoins cette structure fait défaut dans les banques islamiques se qui les pose au risque de liquidité. Enfin l’insuffisance de capital social.

PARTIE 2 : LA REALITE DE LA FINANCE ISLAMIQUE AU MAROC :

1. La finance islamique au Maroc: Demande vs Offre :

Offre :

* Introduction de produits islamiques (dit alternatifs) par les banques marocaines en 2008 en direction des particuliers.

* Produits restreints : Ijara, Mourabaha et Moucharaka uniquement.

* Contraintes en matière de communication (interdiction d’utiliser l’adjectif islamique).

* Réglementation restrictive : Aucun établissement spécialisé dans ce genre de produits, restriction sur la communication…

* Offre inexistante en matière de gestion d’actifs, Sukuk (obligations) conformes aux principes de la Charia

* Le model de la finance islamique (et plus généralement économie) non enseigné dans les écoles de commerce et de gestion nationales

* L’offre sur la marche marocaine accuse un grand.

Demande

* Demande croissante d’une population soucieuse de respecter les préceptes de la charia au regard des transactions financières.

Demande des investisseurs du Golf qui accompagne la croissance de leurs investissements au Maroc, même si ces investissements sont en recul en raison de la crise économique mondiale.

2. Les produits alternatifs au Maroc :

Le Maroc a donné son autorisation, par la circulaire du 13 Septembre 2007, aux établissements de crédits de mettre à la disposition de leurs clients les produits Ijara, Moucharaka et Moudaraba aux côtés des produits classiques.

Le lancement de ces produits par les établissements de crédit avait des objectifs purement commerciaux. Pour les atteindre, ces établissements ont tracé trois lignes de conduites qui sont : la satisfaction de la demande du marché, la préservation des intérêts de la banque et la préservation de l’intérêt du client.

Suite à la circulaire, les établissements de crédits marocains ont mis en place différents produits alternatifs pour satisfaire la demande du marché. Nous pouvons trouver par exemple : les produits « Miftah Al Kheir », dérivé de Mourabaha, et le produit « Miftah Al Fath », dérivé de Ijara Wa Iqtina d’Attijari Wafa Bank.

3. Les freins au développement des produits alternatifs au Maroc :

Après plus de 3 ans de leur lancement, la commercialisation des produits alternatifs n’a pas acquis ces titres de noblesses suite à un certain nombre de frein : d’abord l’interdiction de la vente des produits alternatifs avec le label « halal » le gouverneur de banque ALMAGHREB recommande la commercialisation des produits alternatifs avec les produits conventionnels dans le réseau bancaire marocain , ensuite la cherté de ces produit reste un obstacle à la vente de ces derniers , cette cherté est expliqué par les multiples taxations (les droits de conservation foncière, la taxe notariale et les honoraires du notaire … etc) en fin aucune compagne de communication officielle n’a été menée pour mettre au courant les clients visés.

4. Les mesures nécessaires pour un vrai succès

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