La Liberté Selon Marx Et Sarte

utres hommes dans une communauté où les rapports sociaux de production sont harmonieux et égalitaires que l’être humain peut réaliser sa liberté. «Le mode de production de la vie matérielle conditionne le processus de vie social, politique et intellectuel en général. Ce n’est pas la conscience des hommes qui détermine leur être, c’est inversement leur être social qui détermine leur conscience». Ainsi, la liberté marxienne ne prône pas le pouvoir du choix individuel, mais d’une liberté basée sur l’émancipation d’une société.

Poursuivons avec la pensée de Sartre, l’homme comme être libre. Sartre mentionne la liberté en situation.

Voyons également dans quel contexte historique se situe ce dernier. Sartre a vécu durant les années 1905 à 1980. Sartre est l’héritier de Marx (extérieur) et de Freud (intérieur). La Seconde Guerre mondiale le mobilise en 1939. Il a été soldat lors de la Seconde Guerre mondiale. Il est fait prisonnier en 1940. Après avoir été prisonnier lors de la Seconde Guerre, il a fait parti de la Résistance. Connu dans le monde entier, traduit dans toutes les langues, Sartre est devenu la figure du mouvement existentialiste de l’après-guerre.

Nous pouvons constater premièrement que selon Jean-Paul Sartre on ne choisit pas sa situation, mais on choisit ce qu’on en fait. La liberté sartrienne est liée à la conscience que choisit d’être celui ou cela au-delà de tout déterminisme. Cette liberté est une liberté vécue, une liberté de fait que chacun se doit d’assumer. La liberté adhère d’une façon constante et inévitable à l’existence. Notre liberté se manifeste chaque fois que nous faisons un acte. Comme par exemple, dans certaines circonstances, lorsque nous manifestons de la peur, c’est nous seuls qui librement choisissons et nous définissons peureux en exécutant des gestes de peur. La liberté sartrienne est une liberté «en situation». «Il n’y a pas de liberté sans situation». Non seulement notre liberté se manifeste dans des situations concrètes, mais selon lui, elle n’est possible qu’en situation. Il mentionne que l’être humain a le choix entre accepter sa situation et la transformer. Nous pouvons prendre en exemple le film L’ange de goudron. Ce film décrit un conflit entre un père et son fils. Ce conflit se déclenche face au fils qui recherche sa liberté. Le père recherche la sécurité de son fils et veut lui permettre de rêver. Également, le père mentionne; «La place d’un homme dans la société, c’est celle qu’il prend et non celle qu’on lui donne». Cette citation rappelle la pensée de Sartre, qui se veut que l’être humain peut choisir d’accepter ou de refuser une situation donné.

Par la suite, si l’on compare les deux philosophes, nous nous apercevons que ceux-ci convergent sur certains points et divergent sur d’autres points.

Marx et Sartre s’entendent pour dire que l’homme est libre. Marx précise que la superstructure (idée) dépend de l’infrastructure (réalité). Sartre, lui conclu que l’homme est libre, car il a le choix d’accepter ou de refuser une situation donné.

Par contre, ils sont en désaccord sur quelques points. Selon Marx, la situation économique et historique va étouffer la liberté. Tant qu’à Sartre, il mentionne qu’on est libre dans la situation.

Finalement, en ce qui me concerne, je penche plutôt vers la conception sartrienne par rapport à la liberté.

Personnellement, la conception de Marx à ses lacunes. Je ne suis pas d’accord avec la liberté marxienne, car elle ne correspond pas à un pouvoir de choix individuel, qui est pour moi essentiel. Ce philosophe définit plus la liberté comme une libération collective. Bien sur, le travail et l’émancipation d’une société c’est important, mais selon moi la liberté est primordialement un choix individuel. Selon moi, être libre c’est avant tout faire des choix dans l’action et dans la réflexion. Je crois que la vision de Marx néglige chez l’être humain le pouvoir de choisir. Faire des choix nous donne une conscience individuelle, qui est pour moi la définition de la liberté.

Pour conclure, bien que je prenne position