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Traité De La Nature Humaine Hume

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idée de connexion nécessaire[modifier]

La section XIV de la troisième partie du premier livre est consacrée à l'idée de connexion nécessaire.

Qu’est-ce que notre idée de nécessité quand nous disons que deux objets sont nécessaires l’un à l’autre ?[modifier]

De l’expérience, nous pouvons tirer les observations suivantes : Ils sont contigus dans le temps et dans l’espace, celui qu’on appelle la cause précède celui qu’on appelle l’effet. La répétition de ce phénomène détermine l’esprit à considérer le concomitant habituel et me donne l’idée de nécessité. Voilà comment Hume examine « une des questions les plus sublimes de la philosophie, celle du pouvoir et de l’efficacité des causes. » Les termes d’efficacité, de principe actif, de pouvoir, de force, d’énergie sont pour lui à peu près tous synonymes et il faut en rechercher l’idée, non pas dans des définitions, mais dans nos impressions.

Critique sceptique de l'idée traditionnelle de cause[modifier]

La sagesse populaire consiste à observer qu’il y a du changement dans la nature et d’en inférer qu’il existe un pouvoir capable de le produire. Mais quelle est la logique qui supporte cette conclusion ? En l'absence de nécessité logique, elle doit donc venir d'une expérience où l’efficacité d’une cause est clairement conçue par l’esprit. Or il est impossible d’en trouver un seul cas.

Les cartésiens pensent connaître la matière, et s’accordent pour dire qu’elle n’est qu’étendue. En tant que telle, elle est sans efficacité. Pour eux, le pouvoir produisant les changements ne peut être qu'une divinité. Mais leur rejet de l'efficacité de la matière devrait les conduire à faire de même pour celle de la divinité. On pourrait faire le même raisonnement concernant ceux qui attribuent à la matière une énergie qui ne réside dans aucune de ses qualités connues.

La connexion causale ne peut faire l’objet d’une démonstration liée à la nature de la cause et de l’effet, donc l’efficacité ne peut résider en aucun objet. Or nous ne pouvons former l’idée générale de pouvoir sans l’attribuer à un être particulier, cette idée générale n'a donc aucun sens.

C'est donc la répétition qui impressionne notre esprit et le détermine à croire à une connexion causale réelle. Le pouvoir et la nécessité sont par conséquent des qualités des perceptions et non des objets. C’est en effet une erreur courante de l’esprit de répandre sur les objets extérieurs les impressions internes qu’ils provoquent.

Définitions de la cause[modifier]

Définition de la cause comme relation naturelle : « un objet antérieur et contigu à un autre, et de telle sorte que tous les objets qui ressemblent au premier soient placés dans des conditions semblables d’antériorité et de contiguïté à l’égard des objets qui ressemblent au second ».

Définition de la cause comme relation philosophique : une cause est un objet antérieur et contigu à un autre et si uni à ce dernier que l’idée de l’un détermine l’esprit à former l’idée de l’autre, et l’impression de l’un à former de l’autre une idée plus vive ». Ainsi il n’y a qu’une seule sorte de cause, toujours efficiente. Il n’y a donc aucune différence entre nécessité morale et naturelle. De plus il est impossible d’admettre un moyen terme entre le hasard et une nécessité absolue : soit les objets sont joints, soit ils ne le sont pas. Dans notre définition du mot « cause », nous pouvons

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