Hume - dissertation sur les passions; Traité de la nature humaine Livre II

KHOLLES FRANÇAIS - SECTION II - 11

Introduction:

L’oeuvre de David Hume se compose de deux textes: Dissertation sur les passions, et Traité de la nature humaine Livre II.

Le texte traiter sera ici « dissertations sur les passions ». L’approche de l’auteur est essentiellement empiriste. Il s’oppose aux idées admises de la Raison et affirme que notre connaissance provient seulement de nos expérience, c’est à dire de ce que nous ressentons lors de nos contacts avec les choses et les êtres.

Cette oeuvre est composée de 6 sections avec à l’intérieur de chacune, différents points étudier.

Le passage qui nous est donné à étudier est la partie 11 de la section 2, lequel décrit 4 circonstances importantes dans la production des passions.

LECTURE

Nous nous demanderons donc ici « En quoi ces circonstances aident dans la production des passions ? » Nous parlerons dans un premier temps de la naissance de l’orgueil et de l’humilité, et enfin des différentes formes des objets de passions.

I - La naissance de l’orgueil et de l’humilité:

Dans son approche empiriste, Hume décompose son objet d’études en passions simples (comme le désir, le chagrin ou encore la joie), et en passions complexes (lorsque le plaisir et le déplaisir sont rapportées à notre propre personne).

Orgueil et humilité sont donc des passions complexes.

On peut voir que la vertu est objet de conversation pour faire naître l’orgueil, ici cette vertu est le fait de produire une image éclatante de soi-même. Contrairement au narcissisme, l’orgueil nécessite le regard des autres. Il veut obtenir d’autrui une confirmation de ce qu’il pense être. La passion de l’orgueil relève donc essentiellement de la distinction. On construit donc une image de nous même à destination des autres.

Dans la seconde circonstance: l’auteur nous dit que «nous ne tirons guère de joie et moins encore d’orgueil » de ce qui est trop éphémère, passager. En effet nous avons du mal a nous identifier dans quelque chose de bref, dans la partie 7 de la section 2, on peut d’ailleurs voir que l’orgueil est associé aux plaisir, à la beauté et non pas à quelques chose de fuyant. En revanche l’humilité quand a elle pourrait s’identifier à travers ceci car elle est représenter par Hume comme un malaise, comme la laideur, quelque chose qui, donc, aimerai ne pas se montrer constant.

Dans la troisième circonstance: On nous informe que le déclenchement de l’amour-propre se fait à travers quelque chose d’exceptionnel, d’inhabituelle, de particulier. Un démarquage du reste des hommes et nécessaire afin d’en faire ressortir sa seule nature, il le fait savoir avec la phrase : « Les avantages de l’éclat du soleil, du beau temps, d’un climat favorable, etc.. ne nous singularisent guère de nos autres compagnons et ne permettent pas de nous accorder la préférence ou la supériorité ». Au milieu de la partie étudiée, l’auteur donne l’exemple du vieillard. Une personne qui perd son amour-propre par la maladie et l’impossibilité de guérir. Cette perte de fierté, apporte l’humilité. On relève la dernière phrase de ce point : « Les hommes tiennent toujours compte des sentiments d’autrui pour se juger eux-mêmes », il y a la, la même avec ce qui a été vu précédemment, concernant l’environnement social, les hommes font les hommes.

Enfin dans la dernière circonstances: Prenons le passage « d’amour ou de haine, d’orgueil ou d’humilité ». On peut voir que les mots amour et haine ainsi que orgueil et humilité sont liés. Les deux premières passions se portent sur « l’autrui», tandis que les deux autres se portent sur le « moi ». En effet ces deux couples AMOUR/HAINE et ORGUEIL/HUMILITE,

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