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Les Effets Du Cannabis

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. Voilà pourquoi les effets du Cannabis se poursuivent parfois près de 24 heures après la consommation. Après avoir fumer du cannabis un consommateur peut faire des erreurs grossières en pensant être en totale possession de ses moyens et sans s’en rendre compte. Le cannabis provoque certains effets tels que : baisse de l'attention et de la concentration, modification de la motricité et de la coordination des mouvements.

Dans le cerveau, les récepteurs CB1 sont présents en grande quantité dans différents endroits du système limbique et jouent ainsi un rôle majeur dans la régulation des émotions. Par ailleurs, leur distribution recouvre dans de nombreuses régions celles des récepteurs dopaminergiques (sans être situés sur les mêmes neurones). L'interaction des deux systèmes explique en partie les propriétés hédonistes et euphorisantes du cannabis. Les troubles de la mémoire et cognitifs souvent rapportés après consommation chronique de cannabis pourraient quant à eux être liés à la présence de récepteurs CB1 dans le cortex et surtout dans l'hippocampe, qui est une structure cérébrale essentielle dans la mise en place des processus de mémorisation. Le cannabis diminue l'attention et ceci a été bien démontré grâce aux souris dépourvues du récepteur CB1. Enfin, la présence de récepteur dans le thalamus, relais des informations sensorielles d'origine périphérique, est probablement en rapport avec la modification des perceptions sensorielles souvent évoquée par les usagers de cannabis. On trouve également beaucoup de récepteurs CB1 dans le cervelet, structure jouant un rôle essentiel dans le comportement moteur.

Au niveau de la reproduction : Le THC est en partie envoyé dans les testicules. Le THC peut ainsi présenter des effets au niveau du système reproducteur mâle. Chez la souris, par exemple, une forte exposition au THC peut perturber le bon déroulement de la méiose. En effet, un grand nombre d'expériences montrent un effet du THC sur le sperme. Des expériences réalisées aussi bien chez le rat que sur des singes montrent que le THC peut modifier le taux des hormones sexuelles (FSL, LH, etc.) dans l'organisme Il réduit ainsi les capacités de fertilisation des spermatozoïdes.

Au niveau médicinal : De nombreux médecins proposent une utilisation à petite fréquences du Cannabis, lors de certains traitements. Certaines études ont prouvés que le Cannabis pouvait diminuer la douleur. Tout le monde n’est pas d’accord, certains médecins ont remarqué que le Cannabis n'est pas plus efficace que des traitements existants, comme la codéine...

Toxicité du Cannabis

Toxicité générale :

Les éléments toxiques du cannabis sont les mêmes que ceux du tabac. Des inflammations bronchiques, des troubles asthmatiques et des difficultés aux fonctions respiratoires ont été observés chez les fumeurs de cannabis réguliers.

Toxicité sur le système nerveux central:

L' utilisation du cannabis n’amène apparemment pas de neurotoxicité. Néanmoins, les nouvelles techniques de biologie moléculaire peuvent évaluer précisément les régulations de gènes. Une étude récente prouve qu’il ya des modifications de l'expression (augmentation ou diminution) parmi de nombreux gènes dans la structure du neurone. Cette étude étant préliminaire, l’information ne peut être fiable. La neuro-imagerie devrait permettre de visualiser les réels problèmes causés par la drogue. Pour le moment, aucun changement irréversible n'a été observé, mais cela ne veut pas dire que le THC est sans danger, et les modifications importantes observées dans les comportements de consommation (cannabis surdosé avec jusqu'à 20-25% de THC, et forte consommation journalière) peuvent faire craindre l'apparition d'une toxicité pas encore supposée.

Les dépendances

Les drogues sont généralement classées en fonction de leur aptitude à générer des phénomènes de dépendances physique et psychique, et sont considérées comme "à risque" si elles répondent à ces deux critères. Le Cannabis a été placé dans ce groupe bien que les cannabinoïdes soient loin de produire des effets comparables à ceux générés par l'héroïne, l'alcool ou le tabac. En ce qui concerne la dépendance psychique, il est bien établi que la très grande majorité des consommateurs de Cannabis n'utilise ce produit qu'occasionnellement et peuvent cesser définitivement son utilisation sans grande difficulté. On considère qu'il existe moins de 10% de très gros consommateurs de Cannabis qui éprouvent des difficultés à abandonner la consommation de la substance bien qu'ils le souhaitent. Néanmoins le débat sur les risques de dépendance au Cannabis a été relancé par la mise en évidence de libération de dopamine au niveau du cerveau (dans le noyau acubens) : après une injection de THC, une augmentation du métabolisme du cerveau est observable chez le Rat, ainsi que des libérations de dopamine dans une région limitée du cerveau (le noyau acubens). La dopamine est un neurotransmetteur, intervenant en particulier dans les systèmes de récompense, et dont la libération est activée par de nombreuses drogues.

À court terme, la consommation de marijuana peut produire :

rougeur de l'œil;

rire spontané;

somnolence;

augmentation de l'appétit ;

paranoïa, anxiété ou panique légères;

coordination, habiletés motrices et temps de réaction moindres;

perte de mémoire à court terme;

augmentation du rythme cardiaque et baisse de la tension artérielle (pouvant provoquer un évanouissement);

un assèchement des muqueuses buccales et de la gorge;

irritation

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