Analyse linéaire de l'épilogue de Juste la fin du monde de Jean-Luc Lagarce

Juste la fin du monde est une pièce de théâtre écrit en 1990 par Jean-Luc Lagarce, il est né en 1957 et mort jeune à ses 38ans en 1995 l'auteur aura un succès posthume. Dans cette pièce il aborde différents thèmes comme la mort, la difficulté à communiquer, la famille, les crises familiale ou encore la crise personelle. Dans cette pièce nous suivons Louis âgé de 34ans qui revient voir sa famille après plusieurs années d'abscence pour annocer sa mort prochaine, mais des tensions et des conflits apparraient et cela mène à ce que la pièce se finisse sans que Louis annonce son décès prochain.

Juste la fin du monde est une pièce tragique, Louis qui incarne le héros tragique de la pièce avec sa mort inéluctable. Mais aussi il y a une porté autobigraphique à cette pirèce car comme Louis l'auteur meurt prématurément à cause d'une maladie.

Ici l'épilogue, qui est généralement la conclusion de l'oeuvre, dans Juste la fin du monde l'épilogue est un monologue de Louis. Nous allons étudier l'épilogue en nous posant la question comment l'épilogue fait écho à toutes la pièce par le biais d'un souvenir, des occasions raté et de la manière dont Louis parle ?

Nous allons y répondre en 3 partie, dans un premier temps du début jusqu'à "une année tout au plus" Louis parle de manière crue et évoque sa mort. Dans un deuxième temps l'évocation du souvenir de Louis de "Une chose dont je me souviens et que je raconte encore" jusqu'à "à égale distance du ciel et de la terre". Et enfin de "ce que je pense" à la fin Louis parle de ce qu'il a raté.

Pour commencer l'annonce courte et brutale de la mort de Louis et cette fin qui n'est pas vraiment une fin. Le monologue de Louis commence sur "après ce que je fais" le mot "Après", désigne ici tout ce qui s'est passé dans la pièce, mais aussi cela nous montre que ce n'était pas la fin car après la fin il y a un après. Louis continu sur "je pars. Je ne reviens plus jamais. Je meurs quelques mois plus tard, une année tout au plus." il y a le champs lexicale du temps : "après", "plus jamais", "quelques mois plus tard" montre que le temps est passé après que Louis est parti mais nous ne savons ou nous situons nous, de plus le présent permet d'en faire une verité et cela montre que Louis est déjà mort quand il parle. Dans cette épilogue nous ne savons pas d'ou Louis parle et à quelle moment sommes nous. Louis dit : "Je meurs quelques mois plus tard une année tout au plus" cela fait écho au prologue dans le quel Louis annonçait sa mort, nous pouvons donc voir cela comme une boucle, une boucle temporelle. Enfin cela montre bien en quoi Louis est un héro tragique, il n'a pas pu échapper à son destin.

Ensuite, dans un deuxième temps "Une chose dont je me souviens et que je raconte encore" Louis se rémémore un souvenir d'enfance puis, "(après j'en aurai fini)" nous voyons que ce n'est pas encore fini, ce qui rejoint la première parti, mais aussi ce mot peut désigner la mort quand il en aura fini, quand il sera mort. Louis reprend l'utilisation du "Je" qui reprend la portée autobiographique de la pièce. De plus à partir de "c'est l'été, c'est pendant ces années ou je suis absent," jusqu'à "à égale distance du ciel et de la terre", quand Louis dit "c'est pendant ces années ou je suis absent" il revient sur l'oeuvre elle même et parle de son abscence prolongé loin de sa famille. A la différence de la première parti ici Louis utilise beaucoup des complément circonstenciel de lieu et de temps "c'est l'été, c'esr pendant ces années", "c'est dans le sud de la France", la nuit dans la montagne", "le long de la voie ferrée" ce qui permet de nous situez dans son souvenir il veut aller droit au but, de plus "je décide de marcher le long de la voie ferrée. Elle m'évitera les méandres de la route" cela appuie le fait que Louis veut être bref, concis sans se détourner, il précise en plus que "le chemin sera plus court" comme s'il voulait en finir vite.

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