Fiche De Lecture

rincipales parties.

Première partie :

L'histoire débute par l'annonce de la mort d'Ivan ILITCH, conseiller à la Cour d'Appel, le 4 février 1882 (page 5) à l'âge de 45 ans.

Cet ouvrage raconte ensuite l'histoire de sa vie. Il a fait ses études à l'école de droit. « A l'école, il était déjà tel qu'il allait être toute sa vie, capable, gai, gentil, sociable mais exécutant scrupuleusement ce qu'il considérait comme son devoir » (page 19).

Il part pour la province en qualité de fonctionnaire. Il assure son service tout en menant une vie joyeuse. Il gravit les échelons : juge d'instruction, substitut du procureur puis procureur du gouvernement.

Il se marie avec Praskovia Fiodorovna qui était « la plus brillante demoiselle de la société dans laquelle il évoluait » (page 24). Il a plusieurs enfants mais rencontre des problèmes financiers et conjugaux.

Très ambitieux, il réussit à obtenir à Saint-Pétersbourg un poste à cinq mille roubles.

Cette promotion signifie beaucoup pour lui. Elle va lui permettre de retouver une vie harmonieuse avec son épouse. Il fait l'acquisition d'un appartement à Saint-Petersbourg et part seul pour l'aménager confortablement. Il est heureux.

En accrochant des rideaux, il tombe et se cogne. Il prend cette blessure à la légère.

Il mène « une vie conforme à son idéal : facile, plaisante, convenable » (page 37). C'est une vie très réglée et très mondaine. Jusqu'au jour où une douleur qu'Ivan ILITCH ne peut contrôler, vient remettre en cause sa vie idéale. Il comprend que cette blessure anodine au départ est la cause de cette souffrance.

L'auteur décrit un personnage satisfait de sa vie. Le personnage meurt à la suite de cette blessure. L'auteur aborde par la suite la réflexion sur la réussite d'une vie.

Seconde partie :

C'est la partie la plus intéressante de l'ouvrage. C'est au moment où la vie d'Ivan ILITCH devient plaisante et convenable qu'une douleur vient tout gâcher. Il souffre et la douleur s'aggrave : « la douleur au flanc le poursuivit, semblait s'aggraver, ne le lâchait plus un seul instant » (page 47).

L'auteur insiste sur la souffrance physique du personnage, la douleur le ronge : « il se mit à souffrir un martyr atroce insupportable » (page 55)

A mesure que la douleur se développe en lui, Ivan ILITCH prend conscience que sa mort approche : « il se voyait mourir et le désespoir ne le quittait plus (page 57).

Il comprend l'ironie de sa vie : « il avait sacrifié sa vie, car il savait que son mal avait commencé avec cette chute » (page 60).

Son état se dégrade, il passe ses journées couché. Dans la solitude, il ne vit plus que par les images du passé. Les meilleurs souvenirs sont ceux de son enfance : « plus il s'éloignait de l'enfance et se rapprochait du temps présent plus les joies étaient piètres et douteuses » (page 81).

Tout à coup, il se pose des questions sur le sens de sa vie : « Qu'est-ce que c'est, ça? Pourquoi? C'est impossible que la vie ait été si absurde, si moche... pourquoi donc mourir, mourir dans la souffrance? Peut-être n'ai-je pas vécu comme il aurait fallu? » (page 82).

Il ne comprend pas cette horrible souffrance. « On pourrait l'expliquer à condition de dire que je n'ai pas vécu comme il fallait »

Cette question torture Ivan ILITCH jusqu'à sa mort.

Face à cette torture physique et morale, le personnage voit finalement arriver la mort avec bonheur car elle est la fin de ses souffrances. « A la place de la mort il y avait la

lumière. Ah c'est çà .Quelle joie! »(page 93)

Conclusion:

Cette oeuvre pose des questions sur le sens de la vie, sur l'existence d'une vie réussie. Elle exprime également l'angoisse de la mort .Elle décrit la souffrance de l'être humain et toutes