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Fiche Lecture Lettre a Menecée

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et à la modération

_ La fin du texte au destin et au hasard.

Je m'attacherais désormais à présenter chacun de ces sept points de manière plus précise.

Epicure base toute son oeuvre sur un prédicat très important : la recherche de toute notre vie est le bonheur. Nous ne vivons que pour ça et lorsque nous l'avons, nous ne désirons rien d'autre. Il sera à chercher ici si il n'y a pas d'autres but à l'homme, bien qu'à première vue, cela me semble impossible de chercher autre chose que le bonheur. Il associe à l'acte même de philosopher le bonheur, le bien être. Il enlève ainsi tout âge à l'acte et en un ( le ? ) moyen de parvenir au bonheur.

A la manière de Cicéron qui nous disait « [qu']Il y a des Dieux car la nature en a imprimé la notion dans toutes les âmes », Epicure admet ensuite l'évidence de l'existence des Dieux. Il aspire tout de même à l'idée qu'ils ne sont en rien semblables à ce que les « multitudes » en pensent. Les Dieux n'influent pas sur le destin des hommes, ni dans leur malheur, ni dans leur bonheur, comme le voudrait faire croire les mythes. En dire autre chose, c'est renié la politique, le choix, pour un fatalisme profond. C'est faire preuve, en faisant un anachronisme, de mauvaise foi sartrienne. Les Dieux n'influent pas sur notre destin et donc ne sont point à craindre.

Dans la suite, Epicure définit le bien et le mal en tant que sensation et la mort comme absence de sensation. Il en suit alors que la mort est un état dans lequel nous ne sommes ni bien, ni mal, et donc qu'il ne faut ni la craindre, ni l'attendre. Dans le rapport de l'être vivant raisonnable et la mort, Epicure rejoint Sénèque dans la célèbre citation « on songe plus à vivre longtemps qu'à vivre bien, pourtant, chacun est maître de bien vivre, nul de vivre longtemps. » Il faut ainsi se concentrer sur les biens d'ici bas et ne pas craindre un hypothétique mal de la mort.

Epicure distingue ensuite trois types de désirs. Les premiers sont les désirs non naturels. Les seconds sont les désirs naturels non nécessaires et les troisièmes les désirs naturels nécessaires. Seuls ces derniers apportent le bonheur. Il m'est obscur de savoir pourquoi seuls eux apportent le bonheur. Ne

peut-on pas imaginé un désir non nécessaires apporter le bonheur ? Et si ce n'est pas le cas, ne peut-on pas imaginer un désir non naturel nécessaire ?

La suite nous apporte une distinction importante dans la recherche du bonheur. Pour Epicure, le plaisir ne doit être un but et le mal peut être utile. En effet, le plaisir peut provoquer un mal plus grand que le bien qu'il apporte et le mal peut amener à aimer plus que l'on a jamais aimer un plaisir dont nous avions précédemment été privé et qui a causé ce mal. Cette distinction est importante car elle aura des répercutions dans la vie quotidienne de l'épicurien. Afin d'apprécier quelque met savoureux, il lui faudra jeûner, par exemple.

Pour répondre aux questions vers lesquelles nous portent le dixième paragraphe, Epicure montre que les plaisirs simples sont souvent les meilleurs, car ils habituent notre corps à la simplicité pour lui faire avoir un plaisir plus grand lors de l'apport d'un plaisir plus grand. Il définit aussi le plaisir comme « l'absence de douleur dans le corps et de trouble dans l'âme », importante définition puisqu'elle entraîne le fait que pour répondre à la soif, l'eau est suffisante pour être un plaisir, là où le vin apporterait un mal non nécessaire à la réponse attendue par la demande corporelle de la soif. Il faut ainsi se modérer, faire usage de « prudence ».

En ce que mes actes possibles dans une situation sont ceux de notre choix, ils font de moi ce que je suis. En cela, Epicure comparera, plein d'ironie, les compréhension physiques du monde avec les récits mythiques dans leur fatalité en ajoutant un point aux derniers : l'espoir de changement par la foi. Il n'écarte toute fois pas la raison, car elle doit guider nos actes, mais ne fait

absolument pas partie du hasard, qui est une chose chaotique.

A lire en parallèle de la Lettre à Ménécée, le Manuel d'Epictète, qui est de l'autre côté de la recherche de l'ataraxie, celui des Stoïciens.

LETTRE A MENECEE

INTRO :

Epicure appartient au matérialisme antique hérité de Démocrite : c’est le premier penseur qui affirme que dans la nature, il n’existe que des atomes et du vide. La connaissance de la nature (phusis) consiste a comprendre que de la matière au vivant il y a une continuité. Tous les corps sont formés d’atomes, selon une agrégation plus ou moins subtile.

La physique est la condition d’une éthique. Il n’y a pas de morale au sens de règles, de lois, de commandements à appliquer. L’éthique est une réflexion sur les conditions de possibilités de nos actions morales. Quel est le fondement de nos actions, de l’éthique, au sens d’une pratique ? Qu’est-ce qui donne un sens à notre vie ? Telle est la question à laquelle Epicure répond dans la lettre a Ménécée. Quelles sont les conditions pour atteindre le bonheur, bien vivre ,être heureux ? La réponse d’Épicure se trouve dans la connaissance, la condition suprême pour atteindre le bonheur est la science de la nature. Seul le savant(sage) peut être heureux ; il existe 2 autres conditions immédiates pour atteindre le bonheur :

- l’absence de crainte → des dieux → de la mort

- la discrimination des désirs

Paragraphe 1 : Y a-t-il un âge pour philosopher ?

Quelles sont les conditions pour être heureux ? Épicure répond en définissant l’exercice que constitue la philosophie. Cette exercice ne doit pas dépendre du nombre des années ni être réservé a l’adolescent comme l’affirmait Calliclès à Socrate dans le livre de Platon Gorgias. On trouve au contraire chez Platon la philosophie est réservé a l’homme mûr. Par exemple il fait graver au fronton que nul n’entre ici s’il n’est « géomètre ». la condition pour philosopher est d’avoir un cursus dans les sciences, c’est le couronnement d’une lente propédeutique. (les mathématiques la connaissance de la nature).

le but d’Épicure est différent de celui de Platon qui visait l’administration de la cité. Pour Platon la connaissance du vrai est la condition du bien de la cité juste qui doit être administré par le philosophe (exemple l’allégorie de la caverne) . pour Épicure le but

Paragraphe 2 : Ne pas craindre les dieux : 1ère condition immédiate au bonheur

Il y a pour Epicure des corps lourds et des corps plus légers formés d’atomes. Les dieux sont des êtres matériels qui ne sont pas différents des corps vivants. L’Homme vit dans un état de crainte, il s’agit d’une fausse idée des dieux. Pour Epicure c’est la superstition

Qui est la cause de nombreux maux en particulier des troubles de l’âme . Cette superstition relève d’une méconnaissance de la nature. Epicure met en évidence que toute croyance aggrave le malheur humain (rend l’homme craintif).

Il y a des idées fausses sur les dieux. Ce qu’il faut savoir c’est qu’ils ne s’intéressent pas aux hommes, ils sont comme les hommes mais ont leur propres affaires. Les hommes acquièrent l’image de Dieu car ces images viennent toucher les hommes dans leurs sommeil ;ces images sont matérielles ce sont des simulacres. Les dieux sont formés d’atomes mais l’agrégation est tellement subtile que l’on ne voit pas leurs corps . Ils n’ont pas de raison d’être. Leur volonté est due au seul hasard, il n’y a pas d’idée de filiation , ils sont détachés des affaires humaines.

• Image des dieux : Les dieux ne sont pas des idées, se sont des choses.

Paragraphe 3 : Ne pas craindre la mort (2nd condition immédiate du bonheur)

Qu’est-ce qui est redoutable dans l’idée de la mort ? C’est l’absence de sensation, toutes ces pensées reposent sur cette illusion au sujet de la vie après la mort :

L’illusion de sentir ce qui est contraire au plaisir, nous craignons la mort parce que nous craignons que le corps souffre, ce qui est impossible par la nature de notre corps qui se désagrége et même de notre âme. Notre âme est faite de matière, elle est une agrégation d’atomes, la mort est cette désagrégation.

Nous craignons la mort par crainte d’être privé des plaisirs de la vie.

Bonheur quantitatif et non qualitatif.

Une fois mort on doit savoir qu’on ne sent plus rien.

Mourir signifie vivre sans crainte. Montaigne disait : « Que philosopher c’est apprendre à mourir. » . La philosophie est un exercice pour bien vivre et apprendre que la mort n’est rien pour nous .

Cette connaissance vient de la physique, c’est la connaissance de la nature corporelle, matérielle composée d’atomes qui se dispersent en tous sens lorsqu’ils ne sont plus retenus par le corps. L’âme ne s’échappe pas, elle se désagrége.

Paragraphe 4 : la discrimination des désirs.

Pour Epicure, le but de la vie c’est le plaisir.

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