Management

le développement des chemins de fer (qui

fait diminuer les coûts) favorisent la croissance des grosses compagnies. Avec ce

développement, il faut des managers.

2. L’école classique du management

Cette école se subdivise en 2 catégories :

- le management scientifique

- la théorie administrative générale

Le management scientifique veut augmenter la productivité ouvrière. Ses théories sont

prônées par Taylor, Gilbreth et Gantt.

Fayol et Weber parlent de théorie administrative qui veut rendre l’organisation des

entreprises plus efficaces.

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Résumé de management– Bac SHS – Année 2006

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A. Taylor

Il écrit « principes d’organisation scientifique des usines ». Il décrit la théorie du management

scientifique qui cherche une méthode pour établir une manière optimale de réaliser une

tâche.

Il va remarquer que certains travailleurs travaillent mieux que d’autres et cela vient des

gestes. La production n’atteint donc pas son potentiel maximum.

Il va donc analyser quels sont les meilleurs gestes à faire. Il va faire entrer la division du

travail dans les usines.

Il établit des règles claires pour améliorer la productivité.

Il dégage les 4 principes de base du management :

• Il faut une connaissance scientifique des divers aspects du travail de chaque individu.

• Sélectionner, former, éduquer et perfectionner les ouvriers. Avant, les ouvriers

apprenaient seuls, du mieux qu’ils pouvaient.

• Etablir une coopération franche avec les ouvriers, afin de s’assurer que le travail est

fait selon les règles.

• Répartir le travail et les responsabilités de manière plus ou moins égales entre la

direction et les ouvriers. La direction se chargera des tâches où elle est le plus

compétente.

On met les meilleurs travailleurs dans leur domaine, on leur impose une façon de

travailler et on les motive. C’est la méthode de la carotte et du bâton. Taylor va vouloir

rémunérer les gens correctement, c-à-d à la valeur de leur travail, afin que le travailleur

puisse vivre modestement et qu’il veuille rester dans l’entreprise.

B. Taylor et après ?

Taylor influença d’autres théoriciens tels que Ford, Gilbreth et Gantt.

➢ Ford : Taylor est très connu car ses idées ont été appliquées dans les usines Ford.

Ford a quand même apporté le travail à la chaîne, on ne doit plus perdre de temps à aller

chercher les pièces.

Ford veut bien payer les travailleurs, ils sont payés le double de chez Taylor.

Les techniques de production vont permettre de diminuer le coût de revient d’une voiture. Il

faut en vendre beaucoup. Il va donc bien payer les ouvriers afin qu’ils puissent acheter ses

voitures. Il va créer la classe moyenne.

On peut voir le taylorisme de deux façons : positive et négative.

Aujourd’hui, on voit ça comme inhumain car les ouvriers sont vus comme des machines, ils

ont des problèmes d’ergonomie à force de répéter tout le temps les mêmes gestes.

Cependant, sans le taylorisme, le développement industriel n’aurait pas pu se faire comme il

se fait actuellement. La productivité a augmenté.

➢ Gilbreth : Les époux Gilbreth vont chercher le moyen d’élimine les gestes inutiles.

Ils vont aussi faire utiliser des outils adaptés pour maximiser les performances des ouvriers.

➢ Gantt : Il cherche à rendre les ouvriers plus efficaces.

Il imagine aussi un système de prime si l’ouvrier achève son travail dans les temps.

Il verse également une prime au contremaître pour chaque ouvrier ayant respecté les délais

ainsi qu’une bonification supplémentaire si toute l’équipe y est arrivée.

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C. Fayol

Il pense que c’est sur le travail des dirigeants qu’il faut se baser pour avoir une bonne

organisation. Il distingue le management des autres secteurs tels que la comptabilité, la

gestion financière, la production, la distribution, …

Il énonce 14 principes de management :

1/ La division du travail : la spécialisation des ouvriers les rend plus efficaces et permet

d’améliorer leur rendement.

2/ Autorité : les managers doivent pouvoir donner des ordres. Mais l’autorité et la

responsabilité devraient aller ensemble. Si on a l’autorité, il faut être responsable. Les

managers sont tenus d’assumer les responsabilités qui découlent de leur autorité.

3/ Discipline : les employés doivent respecter les règles de l’entreprise. Pour qu’il y ait une

bonne discipline, il faut une direction efficace, absence d’ambiguïté dans les règles et un

usage judicieux des pénalités dues aux manquements à ces règles.

4/ Unité de commandement : chaque employé ne doit pas recevoir ses ordres que d’un seul

chef. Une personne peut diriger 6-7 subalternes pour diviser correctement le travail.

Attention : au plus on est bas dans l’organigramme, au plus on dirige de personnes.

Selon Fayol, chaque subordonné ne devrait avoir qu’un chef direct, sinon le travail sera mal

organisé.

5/ Unité de direction : il ne doit pas y avoir qu’un seul chef et qu’un seul programme pour un

ensemble d’opérations visant un même but.

6/ Subordination des intérêts individuels à l’intérêt général : les intérêts d’un employé ne

doivent pas prendre le pas sur l’intérêt général de l’entreprise.

7/ Rémunération : les employés doivent recevoir un juste salaire en contre partie de leur

travail.

8/Centralisation : il faut trouver pour chaque situation la centralisation optimale.

9/ Hiérarchie : commandement des supérieurs aux agents inférieurs

10/ Ordre : chaque personne doit se trouver à la bonne place au bon moment.

11/ Equité : les managers doivent se montrer bons et justes envers leurs subordonnés.

12/ Stabilité du personnel : les dirigeants doivent savoir gérer leur main d’œuvre et disposer

d’un nombre suffisant de remplaçants pour pallier à d’éventuels départs.

13/ Initiative : chaque individu est intelligent et capable d’initiatives.

14/ Union du personnel : il faut promouvoir le travail d’équipe qui favorise l’unité du

personnel et l’harmonie de l’entreprise.

D. Weber

Il développe une théorie des structures dirigeantes et imagine un type idéal baptisé

bureaucratie. Elle est caractérisée par la division du travail et la mise ne place d’une

hiérarchie clairement définie. Il y a des règles précises et un mode de relations impersonnel.

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