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Derniers Vers, Ronsard

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privation, mais aussi il y a l’échos que ce « dé », de même qu’à la fin de chaque mot du deuxième vers il y a la répétition « é » qui fait écho. Ensuite au seconde quatrain, l’auteur fait référence, comme il aime à le faire dans ses poèmes, à l’antiquité, et plus précisément, à Apollon et a son fils Asclépios. Cet allusion à ces deux dieux de l’antiquité n’est pas anodine et donne des indication sur l’état de santé du poète, il est très malade et en mauvais état physique car les dieux de la divination et de la médecine ensemble ne peuvent rien faire pour lui. Et pour finir, sur cette partie du poème, le rythme est un peu plus rapide que pour le précédent quatrain, quoi qu’il soit encore lent. Notons pour les rimes qui sont, de même que pour le premier quatrain, sous forme embrassé, mais ici avec une amusante connotation, c’est qu’en fin de cinquième vers, dont la fonction est d’ouvrir, nous avons la plainte aux Dieux, se finissant pas « ensemble », alors qu’au huitième vers, la rime est « désassemble ». Nous nous arrêterons ici pour le commentaire sur le fond et la forme générale du poème car les deux tercés sont à propos de la mort plutôt que de la maladie.

B. La pointe finale C’est une fin plutôt « comique » que dans la souffrance l’auteur choisi, en effet, il finit son texte sans perdre le sens de l’humour, un humour noir, un humour de circonstance. « je m’en vais le premier vous préparer la place. », c’est sur cette phrase que se fini le texte, après avoir vue dans les yeux de ses proches sa déchéance finale, son dernier voyage, il leurs ouvre la voix, se lançant ainsi vers l’inconnue, lui qui ne fini pas par des prière fait quand même preuve d’humanité à l’heure du grand départ l’inconnu. Néanmoins et malgré tout l’auteur garde les pieds sur terre.

II) Un poème pathétique

A. La peur de la mort (troisième et quatrième tercés) Alors que les précédents vers sont plutôt calme et se borne a décrire la déchéance physique de l’auteur, ici Ronsard parle du désarroi qu’il lit dans les yeux de ses amis (« Quel ami me voyant en ce point dépouillé Ne remporte au logis un œil triste et mouillé »). On sent que la dépression le ronge. L’auteur se souvient de tout les instants passés de sa vie, il nous parle sans le dire de sa vie qui défile devant lui. Il regrette le soleil, ses amis …Ses amis et l’amitiers qui n’existe pas où il va désormais. Et puis il y a la répétition anaphorique de « adieu » démontre la tristesse du poète (mort inéluctable, processus irréversible). Mais l’auteur fait preuve d’un humour tranchant et même glaçant,lorsqu’il dit par exemple dans le derniers vers « Je m’en vais le premier vous préparer la place ». Ici il y a un sentiment de sacrifice que fait ressentir l’auteur, comme si il partait en éclaireur, se sacrifiant ainsi pour le bien être éternel de ses amis. Mais malgré tout, et l’auteur le laisse pudiquement transparaître, il a peur, peur de l’inconnue, peur de perdre tout, ce qui pourtant est inéluctable. Et ce jeu sur la description de ses sentiments est accentué par l’écriture, ici les vers sont moins saccadé que précédemment.

B. Une série d’adieux successifs L’auteur fait ses adieux en priorité à ceux qu’il ne reverra jamais comme le soleil (vers 7), qui symbolise dans sa généralité la beauté naturelle. Il fait ensuite ses adieux à ses compagnons et à ses amis qu’il espère revoir un jour en d’autres lieu (ce texte est très religieux dans le sens où il y a un « après la vie »). Et finalement il s’en va en « éclaireur » au devant de la mort, ouvrant ainsi la route à ses amis de toujours. En ce sens ce texte a quelque chose de lyrique, d’héroïque. Ses adieux sont fait d’une façon très calme, on peut très facilement l’imaginer sur son lit de mort, la main tendu et parlant ainsi à ses proches.

III) Une approche humaniste de la mort

A. Les références antiques Dans ce texte de Ronsard, il y a des références à l’antiquité comme souvent. Ici les références sont très symbolique puisque ce sont Apollon et son fils Asclépios. Ces dieux n’ont pas été choisi au hasard par Ronsard, ce sont les dieux de la divinité et de la médecine. Tout deux sont des dieux de la santé (au sens large du terme), et ils ne peuvent rien faire pour Ronsard, car il est en fin de vie, à 61 ans, Ronsard va mourir. Mais pourquoi ces dieux ? Pourquoi Apollon, est-ce seulement pour sa divination ? Peut être pas car c’est aussi le génie artistique de son pays (la Grèce antique) mais aussi l’idéal de la jeunesse. Ronsard se sentant partir, il invoque sans doute le Dieu de la jeunesse pour qu’il redonne un peu de force, mais par la même occasion, il invoque le Dieu artistique, qui est aussi le Dieu de la divination. Peut être que Ronsard demande une dernière foi la force de la jeunesse, la sagesse artistique de la vieillesse et la protection des dieux le laissant ainsi, par exemple, finir son œuvre. Mais pourquoi appeler alors le Dieu de la médecine si il a avec lui le Dieu de la

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