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te son autobiographie en introduisant ses parents ainsi que les apprentis vivant dans sa maison avec eux. Il commence par présenter son père et sa mère:

Le père de Camara Laye est un forgeron vivant avec la mère de Camara Laye son autre femme, ses enfants et ses apprentis. C’est un homme très croyant aux maléfices et aux sorts diabolique car il s’enduit le corps de liquides d’une propriété à faire enfuir la sorcellerie.

Ensuite, il présente sa mère, une mère de famille qui s’occupe de ses enfants considère les apprentis en tant que ses enfants et leur attribue autant d’importance que les autres. Comme toutes les mères de familles en Afrique elle cuisine les repas et une fois a table elle a certaines règles qu’il faut que tous respecte ; il ne faut pas lever les yeux sur les plus âgés, il ne faut pas bavarder, et une fois le repas terminé on remercie les adultes pour le diner.

L’école

Camara Laye a fréquenté très tot l’école. Camara Laye montre dans son autobiographie comment était sa vie dans l’établissement de son école

La transformation en homme

Chaque homme du village de Kouroussa a dû passer « la circoncision », un rite permettant la transformation des garçons en homme ou la renaissance en homme. Ce rituel est particulièrement douloureux et fatiguant. Camara Laye explique pour commencer, qu’il y a deux parties de cette cérémonie ; la partie publique, et la partie secrète.

Tous commencent par la partie publique qui dure une semaine ou tout le village danse au rythme du tam-tam pour célébrer l’occasion du matin au soir, les mères de familles préparent des diners pour deux fois plus de personnes qu’il n y a de présent, les futurs circonscris sont vêtus de boubous et de bonnets pendant que leurs amis leur souhaite de bons vœux et leur offrent des présents.

Ensuite, il y a la partie privée, ou les jeunes sont amenés de chez eux pour partir au coin du village réservé pour l’occasion. La circoncision en lui-même prend juste quelques secondes ; ce sera l’opérateur qui le réalisera. Au moment où l’opérateur se penche vers lui, Camara Laye ferme les yeux et, sent une brulure, une fois les yeux ouverts » l’opérateur était penché sur son voisin et il devait attendre que le sang cesse de couler avant d’avoir un traitement. La circoncision est finie mais le plus dur reste à venir car maintenant ils doivent récupérer du sang perdu, en rentrant ils sont tous affaiblies, et pendant plusieurs semaines ils restent dans leurs lits avec une fièvre et sans force.

Comme son père, Camara Laye va à Conakry afin de pouvoir continuer ses études car lui ne veut pas devenir comme son père

b.

L’un des thèmes abordé dans le livre est la vie en Afrique. Camara Laye précise les différentes facons de vivre et la culture que l’on voit en Afrique. Il dépeint avec précision les différents rituels mais aussi les croyances de son pays.

« N’était-ce pas les génies du feu et de l’or, du feu et du vent, du vent soufflé par les tuyères, du feu né du vent, de l’or marié avec le feu, qu’il invoquait alors ; n’était-ce pas leur aide et leur amitié, et leurs épousailles qu’il appelait? Oui, ces génies-là presque certainement, qui sont parmi les fondamentaux et qui étaient également nécessaires à la fusion. »

« L’opération qui poursuivait sous mes yeux, n’était une simple fusion d’or qu’en apparence ; c’était une fusion d’or, assurément c’était cela, mais c’était bien autre chose encore : une opération magique que les génies pouvaient accorder ou refuser ; et c’est pourquoi, autour de mon père, il y avait ce silence absolu et cette attente anxieuse. »

Ces deux exemples démontrent la croyance des personnes de l’entourage de Camara Laye. Il explique que les génies prennent une grande partie de la fusion d’or et que son père peut les appelait pour leur aide.

« J’hésite un peu a dire quels étaient ces pouvoirs et je ne veux même pas les décrire tous ; je sais qu’on accueillera le récit avec scepticisme.[…]Pourtant il suffit de me rappeler ce que j’ai vu, ce que mes yeux ont vu. Puis-je récuser le témoignage de mes yeux ?

Un jour j’ai –c’était la fin du jour - j’ai vu des gens requérir l’autorité de ma mère pour faire se lever un cheval qui demeurait insensible a toutes les injonctions. Le cheval était en pâture, couché, et son maitre voulait le ramener dans l’enclos avant la nuit ; mais le cheval refusait obstinément de se lever,

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