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diagnostic quant à la capacité de compréhension d’un texte informatif contenant des arguments susceptibles d’être utilisés pour servir une thèse. Si de tels textes ont déjà fait l’objet d’un travail explicite de compréhension en classe, il est possible d’utiliser l’épreuve à des fins certificatives. Le mode de passation de l’épreuve ne prévoit pas de dispositif particulier.

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B. RAPPORTS AVEC LE RÉFÉRENTIEL DE COMPÉTENCES LIRE

2.a. Donner un sens aux phrases successives pour conférer une cohérence au texte. 2.a. Hiérarchiser les informations. 2.b. Interpréter le texte grâce à des informations internes au texte (titres, arguments…). 2.b. Interpréter le texte grâce à des informations externes au texte (connaissances langagières générales, littéraires et artistiques) 2.b. Repérer, sur la base des connaissances précitées, certaines allusions, certains stéréotypes, certains procédés parodiques. 3. Distinguer l’essentiel de l’accessoire et le fait de l’opinion 3. Identifier le point de vue (naïf, critique, ironique…) que l’énonciateur adopte. 4. Acquérir, en lisant, des références culturelles et conceptuelles qui aideront à la fois à mieux lire, à mieux penser, à mieux agir et à participer à une culture commune. 5. Identifier dans un texte des éléments constitutifs du type argumenté. 7. Identifier et expliciter les hypothèses de lecture que l'on construit. 7. Identifier et expliciter les difficultés de compréhension et d'interprétation que l'on éprouve.

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ÉVALUATION D’UNE COMPÉTENCE DE LECTURE Lire un texte informatif « Catalogue des idées reçues sur la langue », de Marina Yaguello Modèle d’épreuve

DESTINATAIRE DE LA TÂCHE : Une classe de 4e générale (en fin d’année scolaire). DURÉE : Une période de cours (50’). IDENTIFICATION DE LA TÂCHE : Manifester, en répondant à un questionnaire où alternent des questions à réponses choisies et des questions à réponses construites, la compréhension d’un texte informatif contenant des arguments susceptibles d’être utilisés pour servir une thèse. PROCÉDURE : Les élèves reçoivent le texte complet ; on les avertit : ils disposent de 50 minutes pour en prendre connaissance et répondre aux questions. Le texte doit être rendu avec le questionnaire. CONSEILS PRATIQUES À LIRE AUX ÉLÈVES : Tu vas découvrir un texte qui présente un certain nombre d’informations et un questionnaire visant à vérifier ta capacité de compréhension de ces informations. Il est conseillé de lire une première fois complètement le texte et le questionnaire avant de chercher à répondre aux questions. À plusieurs reprises, tu devras justifier ta réponse en citant des éléments du texte qui te permettent de confirmer ton/tes choix. Pour la question 5.2, tu devras utiliser tes connaissances personnelles en plus des informations fournies dans le texte.

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Document élève 1

Extrait de Marina Yaguello, Catalogue des idées reçues sur la langue, Paris, Seuil.

Certains peuples sont réputés « doués pour les langues » ; les Slaves

par exemple. Les Français, par contre, sont généralement considérés – par eux-mêmes – comme « peu doués ». Ce type de jugement rejoint le vaste catalogue des stéréotypes nationaux ou raciaux : les Noirs sont paresseux, les Écossais sont avares, les Français sont indisciplinés, les Anglais sont flegmatiques, etc. On tombe dès lors dans le piège de la « psychologie des peuples », qui était encore tout à fait crédible au début de ce siècle, mais que les scientifiques, sinon l’opinion publique, ont aujourd’hui dépassée. La génétique moderne remet en cause l’existence des « dons », ces dons que les mythologies populaires attribuent aux « bonnes fées » penchées sur le berceau du nouveau-né. Selon Albert Jacquard, « chaque population est définie par l’ensemble des fréquences des différentes catégories de gènes observées » (1). Or, ce n’est pas le cas. Le « don » des langues, comme toutes les capacités intellectuelles, est le résultat de l’interaction d’un patrimoine génétique complexe et de l’environnement. Il se manifeste dans la mesure où il est encouragé par l’entourage ou favorisé par des circonstances socioculturelles particulières. Les brassages de population faussent de toute façon la donne génétique. Ainsi, par exemple, aux États-Unis, le fameux « creuset » mêle des populations de toutes origines, d’Europe, d’Afrique et d’Asie. Les cartes sont tellement brouillées que la faible aptitude de l’Américain moyen à l’apprentissage des langues étrangères doit s’expliquer essentiellement par des traits culturels et par des circonstances économiques et politiques. Plus que de don des langues, il faut parler de réussite dans l’apprentissage des langues. Le bilinguisme précoce en est un facteur clé. Chacun sait que, plus on parle de langues, plus on éprouve de facilité à en apprendre d’autres, qu’elles soient apparentées ou non. Or, le multilinguisme est, dans nombre de pays, un trait de société plutôt qu’une caractéristique de l’individu. Prenons le cas d’un écolier dakarois d’origine casamançaise. Il y a de fortes chances pour que sa première langue soit le mandingue, le diola ou les deux. La langue parlée par la quasi-totalité de la population à Dakar est le wolof. À l’école, tous les cours sont dispensés en français. Trois ou quatre langues sont ainsi acquises dans la petite enfance et parlées quotidiennement. C’est une situation extrêmement banale en Afrique. Certes, chacune des langues se répartit sur un terrain socioculturel différent : la maison, la rue, l’école ; chacune correspond à un registre, à un usage social déterminé, mais le fait polyglotte demeure. Voici réunies toutes les conditions pour un don des langues assignable à un peuple. Le fait que les préjugés européocentristes n’attribuent pas généralement cette caractéristique aux Africains ne fait que refléter le mépris dans lequel on a longtemps tenu les langues et les populations prétendument primitives.

NOTE. (1) Cinq Milliards d’hommes dans un vaisseau, Paris, Ed. du Seuil, 1987.

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Document élève 2

Autrefois, plus un peuple était petit, plus il avait de chances d’être homogène et donc unilingue. Aujourd’hui, avec l’avènement des grandes entités nationales et des relations internationales, c’est l’inverse qui est vrai. Plus un groupe humain est faible numériquement, plus il est soumis aux influences et aux pressions des groupes plus puissants. En conséquence, ses membres sont contraints de se faire polyglottes et doivent donc être considérés comme « doués pour les langues ». La situation est aisément vérifiée en Europe, si l’on oppose, par exemple, les Danois ou les Hollandais, réputés bilingues, aux Anglais, indécrottables unilingues. Une autre explication est cependant disponible. Les diverses langues parlées dans le monde utilisent des fréquences acoustiques différentes. Outre le conditionnement articulatoire qui s’acquiert entre deux et quatre ans, il existe un conditionnement auditif par la langue maternelle. Ainsi un locuteur francophone a-t-il, au sens propre, du mal à entendre les langues qui utilisent des fréquences plus basses ou plus hautes. Les locuteurs de langues comme le russe seraient alors favorisés par une bande de fréquence très large (beaucoup plus large que celle du français), englobant celle de nombreuses autres langues. Naturellement, l’apprentissage d’une langue n’est pas seulement une question d’oreille, mais c’est un facteur important, notamment pour percevoir les sons distinctifs absents de la langue maternelle. Ceci expliquerait de façon satisfaisante le fait que les Russes ont effectivement des facilités pour les langues étrangères alors même qu’ils parlent une dominante. Et, inversement, le fait que les Français, contraints d’apprendre l’anglais, dont la bande de fréquence est plus élevée, n’y parviennent que médiocrement. (Catalogue des idées reçues sur la langue, Marina Yaguello, © Ėditions du Seuil, 1998, coll. Points Virgule (nouvelle série), 2002.)

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Document élève 3

Question 1 1.1. Souligne, dans la liste suivante, le titre qui présenterait le mieux la question générale traitée dans le texte. a] L’apprentissage des langues étrangères : une affaire de motivation ? b] L’apprentissage des langues étrangères : une affaire de don ? c] L’apprentissage des langues étrangères : une affaire de famille ? d] L’apprentissage des langues étrangères : une affaire de pédagogie ? Je ne sais pas /3 points 1.2. Si tu as choisi un des titres proposés, souligne, dans différentes parties du texte, trois passages qui démontrent que tu as fait le bon choix. /3 points Question 2 Souligne, parmi les propositions suivantes, celle qui exprime le mieux l’intention de l’auteur du texte : a) promouvoir l’apprentissage des langues minoritaires b) présenter une nouvelle méthode d’apprentissage des langues étrangères

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