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Fiches De Lecture Libertés Fondamentales

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ure » ou l’on trouvera la liberté .

L’ analyse de Robert Muller à le mérite d’apporter au lecteur un éclaircissement sur la notion de liberté ou la conception stoicienne à fortement alimentée l’idée meme de notion de liberté dans nos sociétés modernes, celles-ci s’en n’ont profondément inspirées . l’auteur à également remis en cause tous les préjugés concernant la conception stoicienne de la liberté ; Celle- ci est fondé sur la reconnaissance de la vérité et incitation à l’action, elle n’est en aucun cas une philosophie de résignation.

Séance 1 II des libertés aux droits des libertés

« la réforme contre le libre arbitre »

Cet article est issu d’un numéro spécial du magazine Marianne « la liberté de Platon aux indignés » écrit par philippe Butgen, professeur de philosophe à l’université paris 1 Panthéon-Sorbonne .

L’Idée centrale de cet extrait dégagé par l’auteur est de dévoiler la vraie nature de la réforme protestante amorcée au quinzième siècle par Martin Luther, moine augustin, professeur d’université et père du protestantisme. Ainsi, le but initiale de cette réforme était le retour aux fondamentaux du christianisme, pour Buttgen cela ca plus loin puisque cette réforme qui prétend libérer la religion chrétienne de l’influence papale dénature l’idée de liberté étant donné qu’elle nie la notion de libre arbitre qui est incompatible selon elle avec l’idée meme de liberté, pour Luther la notion de liberté est liée avec la notion de prédestination, cette dernière défend l’idée que Dieu choisirait toute éternité.

Pour arriver à cette conclusion, Buttgen nous fait part de l’état d’esprit des précurseurs du réformisme , celui-ci dénotait un certain mépris envers la notion de libre arbitre. Ainsi l’auteur explique que la théologie luthérienne explicité dans un traité du serf arbitre assure que « le libre arbitre est un mensonge et que tout se fait par nécessité ». le prolongement de cette doctrine s’opère en 1521 ou la pensée luthérienne est compilée dans les loci communes de Melanchtlon, celui-ci distingue trois points de vue concernant le libre arbitre :

* « La prédestination divine » qui proscrit toutes aspirations individuelles sous quelque forme que ce soit.

* « Les œuvres extérieures » de l’homme qui permettent à certains comportements individuels de s’exprimer ( saluer quelqu’un ou non, choix vestimentaire …)

* « Les affects » qui emprisonne notre liberté, on est esclave de nos sentiments personnels qui inhibe la raison.

Melanchton avec cette dernière notion nourri la doctrine Luthérienne concernant le libre arbitre, il apporte à celle-ci quelque chose de nouveau, de singulier qui conforte l’inopportunité du libre arbitre dans l’exercice de la liberté.

Dans un deuxième temps l’auteur explique que le débat de la notion du libre arbitre s’inscrit dans un litige religieux, biblique ; la notion de libre arbitre n’est pas discutée dans un cadre philosophique mais fait bien l’objet de divergence conceptuelles au niveau de l’interprétation donnée à la parole de Dieu.

Dans un troisième temps, Buttgen soulève une incohérence dans la pensée réformiste, il prend l’exemple de Calvin, homme de lettre français et théologien protestant du 16éme siècle ; Ainsi dans « l’institution de la religion chrétienne » écrit par ce dernier l’auteur a relevé selon lui , une contradiction intellectuelle ; Calvin dans le chapitre deux refuse « le libéral arbitre » puis dans le chapitre huit loue la « liberté chrétienne », pour Buttgen ,on est en présence d’une certaine dichotomie ,puisque la liberté n’est pas concevable sans le libre arbitre, les aspirations personnelles qui proscrivent le déterminisme symbolise l’idée meme de liberté.

En conclusion, Buttgen dans son analyse témoigne de la complexité du raisonnement réformiste concernant l’idée de la liberté. On peut saisir dans cet extrait que la pensée réformiste en ignorant le libre arbitre privilégie l’idée de libération et pose ainsi une question complexe : une fois libéré, aurons nous besoin d’etre libre ? on peut tenter de répondre à cet ouverture en supposant que pour les réformistes le retour aux fondamentaux du christianisme suffit à etre libre, étant donné que seule la parole de Dieu est susceptible de libérer l’homme, ce dernier est le seul à pouvoir amener les individus vers un bien etre absolu et une sérénité d’esprit, la vraie liberté ne vient pas du libre arbitre mais du guide spirituel qui détermine les actes des hommes et leurs pensées, Dieu transcende les consciences personnelles, il sait ce qui convient le mieux aux hommes.

Séance 1 II des libertés aux droits des libertés

« Florence, la championne »

Cet article est issu d’un numéro spécial du magazine Marianne « la liberté, du Platon aux indignés » , il a été rédigé par Cécile Becchi, agrégée d’histoire et chargée de cours à l’université de Paris 1 Panthéon Sorbonne.

Dans cet article l’auteur affirme que la réflexion concernant la notion de liberté a eut une influence certaine sur l’affirmation de l’aspiration à l’indépendance des villes italiennes par rapport à l’empire, à la fin du Moyen-age ; en particulier Florence.

Pour étayer sa thèse Becchi nous resitue dans quel contexte politique l’Italie évoluait à la fin du 12 ième siècle, la péninsule était voué à la division, les villes d’Italie aspiraient à leur indépendance, elles dépendaient de leur propre gouvernement, de leur propres assemblées. La justification de cette indépendance reposait sur des fondements théoriques qui convergeaient vers la liberté de se gouverner elles memes. A défaut de voir l’empire s’imposer, la tyrannie voir le jour ; cette dernière se traduit par l’instauration de régimes seigneuriaux plus habilités pour assurer la paix, Quelque cités résistèrent, dont Florence qui était le bastion de la liberté républicaine. Parallèlement la conception de la liberté fut remodelé, repensé, la caractéristique de cette dernière est la faculté de l’homme à s’investir dans la vie de la cité ; Florence revendiquait l’héritage de Rome et d’Athènes pour légitimer l’indépendance de sa cité, et se déclarait maitre de l’Italie.

Dans un deuxième temps l’auteur explique que les cités italiennes ont cédé à la paix, la république symbolisant la liberté a céder la place au régime des seigneurs ; Machiavel philosophe florentin traduit cet échec par le comportement des citoyens qui ne voulaient pas imposer leur volonté, autrement dit faire preuve de virtu dans leurs choix politiques, les citoyens doivent faire de la politique en cherchant les conflits et les ruptures violentes. Becchi nous explique que l’existence libre est conditionné par le refus de la paix, l’inacceptation de la confiscation du pouvoir et la recherche du conflit, ces notions sont l’essence meme de l’engagement politique.

En conclusion l’auteur nous transmet une nouvelle notion de la liberté, celle-ci trouve son fondement dans l’action politique qui doit etre violente, en recherche constante de la remise en cause par le conflit des schémas de gouvernance établis. Or la violence si légitime soit elle pour renverser des régimes confiscatoires de liberté ne va-t-elle pas à l’encontre des aspirations individuelles des autres individus et du libre arbitre qui constituent aussi des éléments de la liberté ? La violence anéantie toute expression de la volonté personnelle, si elle prétend etre libératrice, elle n’est en faite que le prolongement interdisant toute existence libre.

Séance 1 II des libertés aux droits des libertés

« Montesquieu libéral ? »

Cet article est un extrait issu du magazine spécial de Marianne « la liberté, de Platon aux indignés » écrit par Robert Muller, professeur émérite de l’université de Nantes.

La thése de Muller dans cet extrait consiste a nuancer l’image de libéral absolu que l’on a octroyé à Montesquieu depuis des siècles.

Muller dépeint dans un premier temps Montesquieu comme un farouche opposant du despotisme en invoquant l’esprit des lois, perçu comme une fondatrice du libéralisme politique ;En effet dans cet ouvrage l’auteur de l’esprit des lois considère la détention de tous les pouvoirs dans les mains d’un seul homme comme une aliénation des droits de l’individu, générateur de violences, allant à l’encontre de l’essor économique et dissolvant le lien social. Mais l’auteur ne résume pas la pensée libéral de Montesquieu au concept de séparation des pouvoirs, il rappelle que ce dernier est un pionnier en matière de liberté juridictionnelle ( droit à un procés équitable, défense de la présomption d’innocence).

Par ailleurs, Muller explique que la liberté vu par Montesquieu dans l’esprit des lois néglige les principes républicains, puisque selon l’auteur ce dernier estime que la liberté du peuple ne doit pas etre le pouvoir du peuple, la loi doit etre respecté par le citoyens, elle est garante de la sécurité, de l’ordre public. D’autre part Muller affirme que Montesquieu est un libéral économique

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