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Le Lac

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et pour le contrer, il va utiliser le paysage alentour. Il découvre que la nature est une force inflexible, soit par un champ lexical du temps suivant : «fixer», «épargne», «souvenir», «gardez». Ça vient mettre en évidence le rôle de la nature envers le temps, soit celui mentionné précédemment. Tout après, il utilise le pronom personnel à la 2e personne du pluriel pour pouvoir remarquer que le temps n’est pas en contact avec l’environnement («Ô lac! rochers muets! […]/Vous, que le temps épargne […]»). (v.49) Concluons que le poète appelle soudainement le caractère immuable de la nature.

Symétriquement, la nature devient un adversaire de taille devant l’angoisse du poète. On remarque que le poème utilise plusieurs dispositions de rimes alternés, soit des rimes croisées associée l’une envers la nature et l’autre envers le temps. Par exemple, « […] nouveaux rivages, / [...] sur l’océan des âges» et « [...] sa carrière, / […] sur cette pierre», cela justifie que l’environnement autour du poète contribue à sauver sa douleur contre le temps. De plus, le poème rapporte un discours direct de l’Aimée qui s’adresse à la nuit («Je dis à cette nuit : Sois plus lente ; et l’aurore / Va dissiper la nuit»). La nuit renferme de mauvais présage pour le poète, mais l’aurore vient le protéger. La nature joue un rôle protecteur contre l’angoisse d’Alphonse. Tout en concluant, la véritable force du temps est réellement dévastatrice, mais grâce à l’environnement, elle est moins nuisible.

D’un autre côté, les souvenirs d’Alphonse sont remplis de prospérité envers Julie Charles et il ne veut absolument pas les perdre. Pour cela, il sollicite la nature dans son poème pour pérenniser ces réminiscences. D’un côté, l’environnement doit devenir une sorte de dépositaire mémorative. On le remarque par un champ lexical par rapport au bonheur, soit les mots suivants : «chéris», «adorés», «aimons». Ce qui évoque des moments amoureux. Aussi, on défini des verbes à l’imparfait pour avoir recours au passé radieux («devait», «mugissais», «brisais»). On conclut que la nature conserve précieusement ces souvenirs.

Pour le poète, la nature est pour lui comme un ami omniprésent. Pour expliquer, il personnifie le lac comme s’il s’agissait d’un ami intime («Regarde! je viens seul m’asseoir sur cette pierre / où tu la vis s’asseoir!»). Ensuite, une autre personnification vient définir le propos, soit le vers suivant : «Le flot fut attentif […] ». Ainsi, cette personnification vient attribuer que le flot est capable d’entendre donc de mémoriser. La nature vient jouer un rôle de compagnon pour que le poète se remémore du passé heureux. Lamartine adore l’élément protecteur de son angoisse pour dissiper son malheur.

En somme, le poète est atteint d’une obsession envers la nature et le temps dévastateur. Il espère que le lac gardera ces traces inoubliables. Nous avons pu définir le rôle de l’environnement, la force du temps contrôlé par la nature et la supplication du poète pour avoir l’esprit en paix. Les poèmes romantiques aideront à contrer le «mal du siècle», tout comme la mort de la fille de Victor Hugo dans Demain dès l’aube.

Mots : 830

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