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Notre Vie De Paul Eluard

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", une vie qu'il regrette et dont il souffre encore de sa perte jusqu'à présent "vécue" (v9). En un battement de cil, sa vie passe de prospère et comblée à malheureuse et inutile.

2) La mort vécue comme une rupture + la souffrance

Le décès de sa compagne a donc bouleversé la vie de Paul Eluard. Il le vie comme étant une rupture, d'abord littéraire. Sombrant dans le désespoir, il écrit "Le temps déborde" consacré à Nush. Il n'écrit plus qu'à son sujet et s'arrête d'écrire par la suite.

Cet évènement constitue pour lui "une authentique mort à lui même", qu'il exprime au premiers vers "Notre vie tu l'as faite elle est ensevelie". En mourant, Nuch à emportée la vie de Paul avec elle, impuissance qu'il laisse reconnaitre dans la structure de son poème qu'il ne ponctue d'un seul point final et en faisant "place au silence" (v15).Ce sentiment de torture est tellement intense qu'il ne sait l'exprimer et en perd les mots. Il meurt avec Nush et cesse d'exister . Sa vie heureuse du passé disparait "Mon passé se dissout" (v15).

Une répétition obsessionnelle du mot "mort" s'impose à paritr du vers central, qui représente la rupture dans le poème, introduit par la conjonction de coordination "Mais" annonçant la transition d'une vie comblée, décrite du deuxième au huitième vers, à une vie bouleversée par cette mort subite et inattendue qui est entrée en lui "comme dans un moulin" (v5) et qui est personnifiée "boit, mange" symbolisant le fait qu'il ne peut la contrôler. Un déséquilibre accentuant la confusion du poète est manifesté par les antithèses "invisible/visible" (v11) "sur la terre/ sous la terre" (v13) "vie (v7)/mort(v8)" "soif/faim" (v12) dû à cette mort: "la mort à rompu l'équilibre du temps" le poète à perdue tous ses repères.

Sa vie n'est désormais plus qu'un trou noir où il se retrouve seul, rongé par le tourment plus insupportable que la soif et la faim, pleurant sa défunte bien-aimée qu'il désigne comme étant "un masque de neige"(v13) et "un masque d'aveugle" (v14) symbolisant un cadavre blanc ayant les yeux fermés.

CONCLUSION:

A travers un enjambement de quinze alexandrins, réguliers, lyriques, ponctué d'un seul point final, Paul Eluard réussit à retenir les lecteurs.

La pertinence de l'alternance entre la vie et la mort, l'usage des différents temps et la ponctuation nous laisse paraitre l'image d'un homme désespéré, souffrance de la perte d'un être cher, qui faisait son seul et unique bonheur, dont il ne put s'en remettre. Ce poème nous rappel Victor qui lui aussi écrit un recueil sur la mort de sa fille dont il ne put se remettre également.

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