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Adhésion de la Russie à l'OMC

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Economiques :

La trajectoire parcourue par la Russie avec l’aide de l’OMC, durant la période récente a façonné une économie très différente de ce qu’elle était au début des négociations : les processus de marchés, bien que revêtant des formes particulières dans bien des secteurs, s’y sont imposés de manière irréversible pour la Russie.

En acceptant l’adhésion de la Russie, cela réduirait les droits de douane sur els marchandises de 10% en 2011 à 7,8%. Soit une baisse de 22%. Mais aussi une baisse pour les biens manufacturés (de 9,5% à 7,3%). La Russie s’est aussi engagée à ce que le niveau des frais douaniers, dont les frais de dédouanement, ne dépasse pas le coût des services rendus.

Sur le niveau des matières premières, depuis le début des années 2000, la fédération de Russie connaît un renouveau économique largement fondé sur l’exploitation et l’exportation des richesses de son sous-sol. Le pays possède les plus importants gisements gaziers au monde, loin devant l’Iran, tandis qu’il se classe parmi les 10 pays possédant les plus d’hydrocarbures, occupant la 2ème place derrière l’Arabie Saoudite pour les exportations pétrolières et la 1ère pour les exportations de gaz.

La Russie, tout comme les autres Etats exportateurs de matières premières, profite de la concurrence grandissante entre les Etats importateurs dont le nombre augmente.

De fait, avec l’apparition de nouvelles puissances économiques en Asie, non seulement l’Occident n’est plus l’unique importateur de matières premières, mais il ne possède plus le monopole de la production de produits manufacturés. La dépendance des Etats exportateurs a donc tendance à diminuer grâce au renforcement d’un monde multipolaire, tandis que celle des pays exportateurs grandit du fait de la pénurie relative en matières premières.

Depuis de nombreuses années, l’économie russe est déjà considérée comme « ouverte » (En 2005, le commerce extérieur représentait 56 % de son PIB.).

Dans tous les secteurs d’industrie, les entreprises estrangères figurent aux premières places (auto, pharmacie, alimentaire, etc.)

Les russes exportent peu en dehors des matières premières et importent beaucoup. On constate également que peu de sociétés cotées en Russie sont exposées à la concurrence des importateurs.

De plus, la Russie est un pays émergent qui se différencie des autres car sa culture est plus proche de l’Occident que de l’Orient. Ainsi, l’implantation sur ce nouveau marché est plus facile.

- Sociales :

Cette adhésion serait un bon moyen pour l’OMC d’éliminer un peu plus le socialisme au sein de l’Occident, qui résistait malgré la fin de la Guerre Froide.

OMC voit aussi, grâce à l’entrée de la Russie, une aide supplémentaire pour réduire la crise au sein de la zone européenne. En effet, les Investissement Directs à l’Etranger sont conséquents en Russie. Cependant, les données sectorielles disponibles sur les IDE en Russie ne laissent pas entrevoir un renversement de la tendance à moyen terme. Bien que des observations grâce aux autres pays membres montre que l’adhésion favorise les IDE vers les pays membres de l’OMC.

Cette hausse des investissements permettrait une hausse du développement et donc des innovations et par la suite une hausse du niveau de vie. Et la Russie entrerait dans un cercle vertueux, puisque cette situation augmenterait la demande et donc serait facteur d’emploi et de développement de nouveaux secteurs et marchés.

II) Qu’est ce qui l’en empêche ?

b) L’opposition

La Russie a posé sa candidature en 1993 pour entrer dans l'organisation internationale, mais le processus avait été stoppé à la suite des hostilités avec la Géorgie. Au total, la Russie a conclu 39 accords bilatéraux pour garantir l'accès aux services, et 57 pour l'accès aux biens, afin d'obtenir le feu vert des pays membres de l'OMC.

Bien que les négociations aient fortement avancées, on remarque que certains points importants ne sont pas réglés, ce qui peut poser des oppositions internes et externes.

- Internationale :

Relation Moscou/ Bruxelles :

Suite aux récents élargissement de l’Union européenne, la présence en son sein de Nouveaux Etats Membres (NEM) amenés par les contraintes de la géographie et de l’histoire à entretenir depuis longtemps une relation étroite avec Moscou a forcément des incidences sur le partenariat russo-européen. Les NEM, au nom de leur expérience privilégiée du dialogue avec Moscou, revendiquent à la fois le rôle facilitateurs de la relations russe-européenne et celui d’entraves à un rapprochement qu’ils soupçonnent souvent être le fruit d’une manipulation de la part du Kremlin. Bruxelles et les anciens Etat membres se risquent à des tentatives d’élaboration de politiques communes afin de « parler d’une seule voix ».

Au niveau international, les Etats-Unis, qui étaient l’ennemi direct de la Russie pendant la Guerre Froide, sont retissant à cette adhésion. Vis-à-vis du modèle russe qui n’est pas encore complètement libéral.

Mais d’autres pays sont contre cette entrée, lorsqu’elles font le bilan des relations de la Russie avec son « Etranger Proche » (anciens satellites de URSS). Géographie de Biélorussie.

De plus, les négociations bilatérales sont ralenties par certaines exigences que même les partisans russes de l'OMC jugent inacceptables, comme c'est le cas pour la différence entre les prix intérieurs de l'énergie et ceux qui sont pratiqués pour l'exportation.

-Nationale :

* Les secteurs fragiles de l’économie craignent l’élimination de barrières tarifaires et une ouverture trop importante aux capitaux étrangers.

* Guerman Gref ministre du développement économique et du commerce dit que l’adhésion à l’OMC oblige la Russie à « jouer dans un marché qui n’est pas le sein selon des règles établies par les autres ».

Il prédit une faillite de 2/3 de l’industrie et la fermeture de plusieurs villes et une hausse de 30 millions de chômeurs.

* Les secteurs les plus menacés seraient l’agriculture, l’industrie automobile, les banques et autres services financiers. (les fabricants automobiles bénéficient de droits de douanes de plus de25% sur l’importation des voitures neuves, les subventions permettent à l’agriculture qui fait face à un climat rigoureux, le marché des services financiers est peu développé donc les étrangers pourront créer un monopole sur ce secteur).

Ces oligarques redoutent aussi une certaine perte des frontières. Ce qui est compréhensible pour un pays qui fut très protectionniste. Cela impliquerait aussi une baisse du pouvoir de l’Etat et de son influence dans l’économie.

III) Enjeux de cette adhésion : Qu’est ce qu’elle pense gagner ?

b) De l’OMC (Et l’Europe)

Comme l’a expliqué Laure, l’adhésion d’un nouveau pays à l’OMC représente des avantages et des inconvénients pour le pays en question, mais aussi pour l’organisation qui l’accueil.

- Avantages

En ce qui concerne, les avantages de l’OMC pour cette adhésion, elles se traduisent par l’acquisition de nouveaux marchés mais aussi de nouveaux consommateurs ayant des attentes différentes auxquelles il faudra s’adapter.

Comme l’exemple du domaine du Tourisme, visant à transformer le Caucase en un « paradis touristique ».

Dmitri Medvedev, avaient alors décidé d'inscrire un projet de développement de stations de sports d'hiver dans le Caucase russe "parmi les thèmes prioritaires du partenariat stratégique" entre la Russie et la France. Mais aussi dans le domaine du Luxe, domaine très attractifs pour les milliardaires, nombreux en Russie.

Cette adhésion a aussi un enjeu politique. Celui d’apaiser les tensions avec l’Antarctique.

L’OMC est aussi à la recherche de la main

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