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La Dynamique Des Groupes Restreints

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» ce terme nous vient du milieu artistique et défini un ensemble d’individu peint ou sculpté. L’étude étymologique du mot groupe n’a d’importance que si l’on essais d’en comprendre son origine sémantique, et en l’occurrence les linguistes font référence à l’idée de nœud, et à l’idée de rond. Le groupe vu comme un rond désigne une réunion de personne ou pour rester proche du concept de rond un « cercle de gens » qui met ici chaque membre du cercle au même niveau sans faire de différence mais en ce qui nous concerne la notion de groupe comme issue de la notion de nœud est plus appropriée à notre sujet, en effet le terme nœud implique une cohésion, une interdépendance entre les différents membres du groupe. Le mot groupe passe dans le langage courant à partir du XVIII ème siècle, grâce à quelques auteurs tel que Molière ou encore Mansart qui les ont utilisé dans plusieurs de leurs écrit. Le concept de groupe a été développé dans l’ouvrage maître de la psychologie social le groupe et l’inconscient (1984).

Dans son livre Didier Anzieu défini les groupes comme des ensembles sociaux de taille et de structure variés, avec pour seul trait commun la pluralité des individus qui la compose (au minimum 3) et leur solidarité plus ou moins implicite. Le « groupe » fait référence au champ majeur d’étude de la psychologie sociale. Qui a pour sujet l’intercommunication, et l’inter-influence des membres qui le composent.

Le groupe se définit comme une entité mobile, qui nait, meure, se disperse, possède une histoire, une mémoire (mémoire collective), mais aussi par les membres qui le compose.

b) Les raisons d’appartenance à un groupe :

Plusieurs raison sont soutenues pour l’appartenance à un groupe social :

1)- Le modèle de fonctionnaliste : on appartient à un groupe pour une raison d’utilité, je suis membre de ce groupe car il m’apporte quelque chose.

2)- Le modèle de la cohésion : l’appartenance à un groupe par la force des liens qui nous unis avec les autres membres de ce groupes.

3)- Modèle d’identification : j’appartiens à ce groupe car les valeurs qu’il transmet me paraissent semblables à ce que je pense.

Il est nécessaire de définir les raisons qui poussent un individu à intégrer un groupe pour expliquer le lien étroit qu’entretiennent les concepts de groupes de dynamique et de prise de décision. En l’occurrence on peut simplifier ces raisons en une phrase : j’appartiens à un groupe car j’entretiens avec chacun de ces membres un objectif commun, un but, une visée commune je suis membre du groupe et comme chacun de ses membres je cherche à atteindre un objectif commun.

c) Les conditions de définitions du groupe restreint

Pour notre recherche nous nous focaliserons sur les groupes restreints, car l’étude des phénomènes au sein de ces groupes sont plus marqué et donc plus facilement analysable.

Toujours en nous basant sur les recherches d’Anzieu, nous allons, développer les 5 conditions de définitions des petits groupes.

1- L’auto-perception : chaque membre du groupe a conscience d’appartenir son groupe, il est donc conscient que le groupe existe et se perçoivent comme membre de ce dernier.

2- L’interaction : chaque membre du groupe dépend des autres membres de son groupe, il y a interaction, influence et interdépendance des membres les uns envers les autres.

3- La présence des normes internes propres au groupes : un ensemble de règles qui régissent le groupe et permettent de connaitre la réaction du groupe à la suite d’une action, un ensemble de valeurs morales, implicite ou explicites, ainsi qu’une échelle de sanction, relative à la notion de bien ou de mal propre au groupe.

4- Le principe des rôles : des statuts ; des attitudes et des différences de positions propres à la place de chacun au sein du groupe.

5- La présence de relations affectives : sentiments de sympathie ou d’antipathie, de neutralité ou d’indifférence de la part des membres du groupe les uns envers les autres.

d) La notion de dynamique de groupe.

En première partie nous avons décrit le groupe comme une entité mobile. Kurt Lewin, allemand diplômé de psychologie de l’université de Berlin, est le premier à utiliser le terme de dynamique de groupe, faisant référence au processus et aux pratiques, mis en place au sein des groupes et leur impact sur l’entité «groupe». Il choisit le terme de dynamique pour étudier l’ensemble des processus qui régissent la vie d’une entité en perpétuelle évolution. D’obédience juive Kurt Lewin se voit contraint de fuir l’Allemagne en 1933. Et fonde aux Etats-Unis le centre de recherche de la dynamique des groupes.

e) La dialectique des groupes

Jean-Paul Sartre explique que la compréhension des groupes repose sur la dynamique de l’échange et sur sa réciprocité. Autrement dit la logique de l’action du groupe, l’origine de sa dynamique réside dans les relations qu’entretiennent les membres du groupe avec la nature, la société, mais aussi les uns avec les autres.

f) Relation entre le groupe et la prise de décision

Après avoir définit la notion de groupe, nous avons ensuite énuméré les raisons qui poussent un individu a intégré un groupe, puis nous avons défini la notion de dynamique de groupe ce qui nous a permis de comprendre que le groupe est une entité en évolution, en perpétuel mouvement. Dans la partie b, nous avons montré que le groupe a besoin d’une raison d’être pour subsister, cette raison réside et persiste dans le besoin du groupe d’avoir des objectifs, des buts. Afin d’atteindre ces buts les membres du groupe posent des jalons, des étapes intermédiaires. C’est là qu’intervient la notion de prise de décision, dans sa quête vers son but, le groupe est amener à prendre des décision, dans la partie précédente nous avons montré que l’activité principale du groupe réside dans la communication, verbale, non verbale, interne, externe, entre-hommes, avec son milieu… et c’est à travers de cette activité que le groupe va faire ces choix, bon, ou mauvais, mais là n’est pas l’important, comme nous le dit D. Anzieu dans son livre, la dynamique des groupes restreints « l’important n’est pas la décision mais la manière dont celle-ci a été prise ». Voilà pourquoi nous avons décidé de traité la notion de la prise de décision au sein du groupe restreint.

Les mécanismes de prise de décision dans un groupe restreint

« La dynamique des groupes restreints » Anzieu et Martin

Nous avons vu que le groupe est un enjeu majeur de la socialisation. Il est le lieu privilégié ou les individus expérimentent leurs liens concrets envers autrui.

C'est à l'intérieur du groupe que l'on comprend comment des variables orientent les comportements des individus et c'est aussi au sein d'un groupe que l'on apprend à travailler avec autrui.

Anzieu et Martin dans leur livre « La dynamique des groupes restreints » définissent le groupe comme'' un lieu investit d'espoir et de menace ''. Dans leur livre nos deux auteurs mettent en place un modèle d'analyse du fonctionnement du groupe restreint :

Assimilé à un système fermé, le groupe est soumis à des tensions. Par exemple, dans les relations interpersonnelles entre les membres du groupe. Pour les surmonter, il devra utiliser son « énergie » propre c’est-à-dire ses compétences, et réaliser deux types d'activités:

Les activités liées à la production du groupe (celles par lesquelles il atteint les objectifs fixés);

Les activités liées à « l'entretien » du groupe (celles qui permettent le maintien et la cohésion du groupe).

Comme nous l’avons vu précédemment, Selon le type d'activité privilégié, le groupe restreint sera plutôt :

* « Actif » (exemple : un groupe d’étudiants travaillant sur un projet)

* « mondain » (exemple : un groupe d’invités pour un repas)

* « commémoratif » : (exemple : un groupe d'anciens combattants.)

Ces différentes activités se traduisent par des décisions de groupe. Décisions qui résultent de conflits d’opinion plus ou moins violent et de différentes natures.

Le dépassement de ces conflits, qui affectent le mécanisme de prise de décision, peut être facilité par :

* Un inventaire préliminaire et approfondi des besoins du groupe et de ses membres, des ressources disponibles du groupe, des différentes possibilités d'actions ; compte tenu des contraintes.

* La recherche d’un consensus.

* Le caractère explicite, formel de la prise de décision.

Une résolution cohérente des conflits de décisions supposent, d'une part, de s'accorder sur des normes de fonctionnement et des cadres de référence propres au groupe

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