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Les Finances IslamiquesLes Finances Islamiques

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Section 1: Contenu desdits produits alternatifs

1. Produits propre à la théorie économique Islamique

2. Caractéristiques des produits islamiques par rapport aux produits bancaires classiques

Section 2 : L’apport Socio-économique

1- Conserver l’équilibre social

2- Contribuer au développement économique

Section 3 : Analyse des produits après commercialisation au Maroc

1- Problématique de la cherté des produits islamique

a/ Les causes de la cherté

b/ Les conséquences de la cherté

2- Mesure nécessaires pour le succès des produits alternatifs

a/ Mesure nécessaires pour le succès des produits alternatifs

b/ Les banques islamiques au Maroc

Remerciement

Je tiens à remercier tous ceux qui ont contribué a l’achevement de ce memoire

MERCI

INTRODUCTION GENERALE

Les piliers de la finance mondiale se sont effondrés du jour au lendemain. Les pertes réelles ne sont pas encore cernées par les autorités et monétaires mondiales. Pour limiter les effets de cette crise, plusieurs pays développés ont adoptés des politiques d’austérité, ce qui n’a pas empêché de connaitre une quasi-faillite de certains états réputés solides du point de vu économique.

En revanche, cette crise financière a eu le mérite de mettre en relief la précarité du système financier face aux spéculations. L’impact qu’a eu la crise financière sur les économies a poussé plusieurs économistes et analystes à se pencher sur les raisons de la crise, ses conséquences, ainsi que les moyens qui doivent être mis en place afin d’éviter que cela se reproduise.

La commission d’experts de l’ONU, réunie à New York sous la présidence de Joseph Stiglitz, met en exergue l’exigence capitale de réformer les principes qui gouvernent les systèmes monétaires et financiers pour éviter de nouvelles crises. Parmi les lignes directrices de cette commission, une nouvelle porte a été ouverte pour s’inspirer des principes propres à la finance islamique. Ainsi, grâce à sa remarquable ascension ces dernières années, le système financier Islamique a particulièrement intéressé l’ensemble des analystes économiques dans le monde. En effet, la finance islamique est estimée, à l’horizon 2010, à près de 1000 milliards de dollars d’actifs, et sa croissance dans les cinq prochaines années est annoncée comme deux fois plus rapide que celle de la finance conventionnelle, de plus il s’agit d’un système de finance éthique, qui se base sur des valeurs morales mettant à pied d’égalité et la banque et le simple contribuable. On compte parmi ses principaux fondements l’interdiction de la pratique de l’intérêt, l’interdiction des pratiques spéculatives, le principe de partage des profits et des pertes, l’obligation de l’asset-backing ou encore l’interdiction d’investir dans des sociétés jugées illicites.

Les signes de la crise financière actuelle ont vu le jour au cours de l’été 2007. Un ralentissement de l’activité économique conjugué à une hausse des taux d’intérêt a contribué à l’augmentation du taux d’endettement de ménages américains. En effet, l’injection massive de crédits à des ménages à faible revenus, qui a permis de booster les achats de biens immobiliers, a conduit à un phénomène de bulle inflationniste (la crise Subprime). Mais lorsque les modestes familles se sont retrouvées dans l’incapacité de rembourser leurs crédits, les banques n’étaient plus capables de récupérer les fonds prêtés dans les tranches « subprimes », ce qui a causé de forts dommages aux établissements financiers américains

Dans la perspective d’atténuer les effets des crédits supbrimes, les banques ont procédé à des opérations de titrisation afin de rendre leurs prêts bancaires ‘non liquides’, par nature, en titres négociables sur des marchés financiers. Ces titres qui présentaient des rémunérations fortement prometteuses ont éveillé la cupidité de plusieurs fonds spéculatifs à travers le monde, le cas des assureurs notamment. Ainsi une des causes qui a contribué à la propagation de la crise, Les révélations des valeurs détériorées des produits titrisés ont provoqué une contagion de cette crise jusqu’en Europe et en Asie.

Le système bancaire Américain a été largement critiqué à la suite de la crise financière mondiale, les analystes tiennent un discours réquisitoire à l’égard de celui-ci quant à l’opacité des transactions effectuées par les plus grands établissements financiers Américains. Mais les critiques vont au-delà du système bancaire, elles s’étendent à la totalité du système capitaliste qualifié par plusieurs experts d’immoral. Ainsi, selon Jacques Tripon, responsable au sein de BNP Paribas dans la région du Golfe, le subprime a mis en évidence une absence de moralité et a démontré la nécessité de renforcer plus d’aspects moraux et éthiques. D’autant plus que le système bancaire est soumis à des règles prudentielles strictes qui sont censés limiter la croissance de son bilan et ses activités par conséquent, en particulier, celle de distributeur de crédits. Mais ces règles ont prouvé leurs inefficacités depuis quelques années. Ainsi, bien avant la crise actuelle, JP Morgan par le biais d’une certaine ‘Blythe Masters’ met en place les armes financières de destruction massive, il s’agit de dérivés de crédit que l’on peut qualifier de tout sauf transparent ont contribué à la propagation rapide de la crise actuelle. En effet, afin d’accroître la capacité de crédit du système bancaire, les organismes financiers ont recouru à la titrisation. L’utilisation massive de cette technique fait fut don considéré comme un catalyseur de la crise selon Joseph Stieglitz, président de la commission d’experts de l’ONU relative à la crise hypothécaire. D’ailleurs, au travers des multiples produits créés via cette technique, les banques d’investissement, principalement américaines, ont pu développer dans les années 2000 un véritable modèle de distribution de crédits destinés directement à être revendus et titrisés.

Les différents protagonistes responsables de la crise engagent leurs responsabilités. Outre les emprunteurs et les institutions financières ayant négligé tous les signaux d’alerte, les agences de notation se voient impliquées. Ces dernières ont joué un rôle important de quasi-régulation financière puisqu’elles ont pour fonction d’évaluer les risques associés aux produits financiers, y compris les plus complexes.

Du coup, la finance islamique commence à s’imposer comme une alternative crédible au système actuel et qui permettrait de présenter une protection contre les dérives constatées avant et pendant la crise grâce à ses valeurs morales et son sens de l’éthique. Ainsi, le journaliste économiste Beaufils Vincent, directeur de la rédaction du magazine Challenges, affirme qu’ « … au moment où nous traversons une crise financière qui balaie tous les indices de croissance sur son passage, c’est plutôt le Coran qu’il faut relire que les textes pontificaux. Car si nos banquiers, avides de rentabilité sur fonds propres, avaient respecté un tant soit peu la Sharia, nous n’en serions pas là. ». Ainsi, selon ce journaliste le principe Islamique qui stipule que l’argent ne doit pas produire de l’argent, pourrait se traduire par le fait que tout crédit doit avoir en face un actif bien identifié, et les produits toxiques qui contribuaient largement à cette crise tels que les ABS et CDO seraient interdits dans un système Islamique à partir du moment où leur complexité dépasserait les systèmes de contrôle mis en place.

C’est dans le cadre de ce mémoire que nous allons aborder la problématique de la finance islamique en tant qu’alternative crédible au mode de financement actuel y aura aussi lieu de se demander pourquoi le lobby bancaire s’y oppose rigoureusement, et quelle est la portée des produits dits alternatifs, en pleine crise de confiance à l’égard du système financier actuel ? Ainsi, ce mémoire aura pour objectif de savoir si la finance islamique peut se présenter comme un élixir guérissant un système financier à l’agonie ? L’intérêt de ce mémoire est de se demander quelles contributions peuvent apporter la finance islamique au système financier international. Ce travail exposera, par ailleurs, l’enchaînement des événements liés, déclencheurs de cette crise. Il nous révélera les différents faits d’actualités et analyses menées pour comprendre l’origine de la crise et ses conséquences. Ensuite nous aborderons le sujet de la finance islamique en décrivant ses principes et les causes qui ont contribué à son succès ainsi que les obstacles ayant entravé sa généralisation en se concentrant sur le cas

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