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Politique Monetaire Et Budgetaire

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ts types de fiscalités. En diminuant la fiscalité des agents économiques, l’Etat peut stimuler la consommation et donc la production.

- La politique des revenus définit les règles concernant la répartition et la redistribution du revenu ;

- La politique industrielle est l’action menée par les pouvoirs publics en vue d’orienter, de coordonner et de favoriser le développement industriel (production des entreprises publiques, aides et subventions aux entreprises privées…) ;

- La politique sociale est l’intervention sur la répartition, les transferts sociaux, le droit du travail, la durée du travail… pour corriger les inégalités sociales et garantir le niveau de vie des ménages.

II – Les politiques de l’emploi et de lutte contre le chômage :

Les politiques de l’emploi représentent l’ensemble des mesures prises par l’Etat pour agir sur le fonctionnement du marché du travail afin de réduire le taux de chômage. Elles ont des effets qui demeurent limités pour résoudre le problème du chômage. On distingue deux types de politiques de l’emploi :

- Les politiques actives de l’emploi ou de lutte contre le chômage ont une logique d’action destinée à favoriser la demande de travail (l’emploi).

- Les politiques passives de l’emploi ou de lutte contre le chômage ont une logique d’ordre social notamment l’indemnisation du chômage.

1 – Les politiques actives :

Les politiques actives de l’emploi peuvent s’appliquer sur l’activité économique ou sur l’emploi. Elles ont pour objectif de favoriser la création d’emplois et d’assurer un meilleur fonctionnement du marché du travail.

Leur action porte sur la création d’emplois et les ajustements sur le marché du travail :

- La création d’emploi peut être favorisée par la diminution du coût du travail, en particulier les exonérations fiscales, la diminution des charges salariales…

- L’amélioration de l’ajustement entre l’offre et la demande de travail peut se faire en privilégiant la mobilité des actifs par des actions de formation et de qualification. Ces mesures ciblées peuvent bénéficier surtout aux jeunes et aux chômeurs de longue durée.

2 – Les politiques passives :

Les politiques passives de lutte contre le chômage sont constituées de l’indemnisation du chômage. Elles se sont développées d’abord dans une logique d’assurance (transfert de risque entre les actifs), qui explique la pratique de cotisations.

Leur but est l’accompagnement social du chômage, donc elles ne visent pas à résoudre le fond du problème.

Leur action porte sur l’indemnisation du chômage et sur l’offre de travail :

- L’indemnisation du chômage contribue à diminuer l’impact de la perte du niveau de revenu du chômeur et éviter une accélération de la récession économique. En effet, le fort taux de chômage entraînerait sinon, une très forte baisse de la demande donc de la production et la crise économique n’en serait qu’accentuée. Cette politique d’indemnisation a pour objectif la réduction des difficultés de la situation de chômage, mais, elle n’a pas pour effet de combattre le chômage.

- L’offre de travail émane de la population active. La politique de l’emploi peut favoriser la réduction de l’offre de travail par l’encouragement des femmes à rester chez elles, le développement des préretraites, l’encouragement du retour des travailleurs étrangers dans leur pays d’origine,…

Leurs effets sont peu probants et onéreux. Si l’indemnisation du chômage joue un rôle économique et social, l’action sur l’offre de travail est plus contestable.

Si les dépenses actives visent à exercer directement un effet positif sur le niveau de l’emploi, les dépenses passives sont des indemnisations versées aux chômeurs, dans une logique d’assurance ou d’assistance.

3 – Les politiques globales de sortie de crise pour lutter contre le chômage :

L’idée de base réside dans le fait que l’ampleur du chômage s’explique par l’existence d’une crise économique. La solution passe par un assainissement de la situation économique. Deux types de politiques peuvent être envisagées : une politique de relance économique ou une politique restrictive.

Une politique de relance de type keynésienne se heurte à trois obstacles : le taux d’inflation ; la contrainte extérieure et l’équilibre des fiances publiques.

Une politique restrictive de type libérale ne parvient pas non plus à résoudre la crise économique. La politique désinflationniste mise en place n’a pas permis le retour à une meilleure situation de l’emploi.

III – Les mesures nationales de promotion de l’emploi :

Pour lutter contre le chômage, l’action des pouvoir publics vise la création d’un environnement favorable à la croissance économique et aux investissements privés générateurs d’emplois. La promotion de ces investissements est articulée de trois points essentiels :

- L’amélioration du cadre juridique et institutionnel des investissement ;

- La mise en place de mesures fiscales incitatives ;

- L’amélioration des conditions de financement des investissements et la mise à niveau des entreprises.

Malgré ces réformes, le taux de chômage reste élevé, particulièrement en milieu urbain. Et il résulte non seulement d’une croissance insuffisante, mais également d’une inadéquation entre la formation et les besoins du marché du travail, ainsi que du dysfonctionnement du marché. C’est pour cette raison que diverses mesures directes de promotion de l’emploi ont été mises en place par les pouvoirs publics. Il s’agit essentiellement de la formation des ressources humaines, de l’encouragement à l’auto emploi et de la régulation du marché du travail.

1 – La formation des ressources humaines :

L’amélioration de la formation des ressources humaines s’impose dans la mesure où le faible niveau de formation des travailleurs constitue un frein au développement, à la compétitivité et donc à la croissance et à l’emploi. Des mesures de valorisation des ressources humaines ont été mises en place :

- Le programme formation - insertion :

L’objectif est de favoriser la réinsertion professionnelle des demandeurs d’emploi connaissant des difficultés d’accès à l’emploi, par une prise en compte individualisée de leurs besoins de formation, avec pour objectif l’emploi.

L’accès à des stages collectifs constitue la réponse principale aux besoins de formation. Toutefois, des accès individuels peuvent s’avérer nécessaires, en fonction des caractéristiques des demandeurs d’emploi et du marché du travail.

- Le programme d’adaptation à l’emploi en alternance :

L’objectif de ce programme de formation est de faciliter l’embauche des jeunes diplômés universitaires en leur permettant d’adapter leur qualification pour qu’ils puissent occuper rapidement un emploi en entreprise.

- Le programme de formation par apprentissage :

L’objectif est de donner à des jeunes ayant satisfait à l’obligation scolaire une formation générale, théorique et pratique en vue de l’obtention d’une qualification professionnelle sanctionnée par :

- Un diplôme de l’enseignement professionnel ou technologique du second degré ;

- Un diplôme de l’enseignement supérieur.

2 – Les mesures d’encouragement à l’auto-emploi :

Au cours de l’année 2005, une politique du gouvernement a été mise en place et ce, à travers les principaux axes suivants :

- L’appui à la création d’entreprise qui repose sur un soutien public fort pour la création des très petites entreprises (TPE) par les jeunes porteurs de projets. Il vise l’insertion

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