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Le vignobLe De Cahors

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rs alors côté sur le marché de Londres en 1225.Le vin noir était utilisé par les Bordelais pour coloré leur vin.

Ainsi malgré l’aval de Bordeaux, le vignoble de cahors, connu sous le nom de « vin noir » à cause de sa couleur, jouait de cette typicité pour se démarquer comme par exemple, en 1316, le pape Jean XXII originaire de Cahors qui fit appel à des vignerons lotois pour réaliser le vignoble pontifical. Malgré un grand nombre de protestations, la situation resta très pénalisante pour le développement de l'appellation, et pendant plusieurs siècles, les vignerons quercynois furent soumis aux jurats (magistrats municipaux) de Bordeaux qui protégèrent et développèrent leur vignoble girondin. Galiot de Genouillac grand maître de l'artillerie fît connaître à François 1er le vin de Cahors, celui-ci appela ensuite un vigneron cadurcien pour planter une vigne à Fontainebleau.

Le vin de Cahors circulait alors sur le Lot puis sur la Garonne à bord de bateaux à fond plat appelés gabares. Au début du 14ème siècle, la moitié des exportations au départ du port de Bordeaux venait de cette région. La navigation des gabares sur le Lot fut améliorée par Colbert grâce à la réalisation d'écluse double.

Ce n'est qu'après quatre siècles de brimades que Louis XVI sous l'inspiration de Turgot abolit les privilèges bordelais, ce qui ne fut que partiellement respecté, et dans les faits les bordelais menèrent toujours la vie dure aux vignerons lotois. Malgré les caprices de l'économie, le vignoble lotois atteignait plus de 40 000 hectares au début du XIXè siècles. Mais une grande catastrophe frappa la vigne : le phylloxéra, insecte vampirique qui détruisit le vignoble. De 1868 à 1884, tout le vignoble lotois fut infesté par le phylloxéra et détruit en presque totalité. Certains vignerons persistèrent en replantant des vignes qui ne pouvaient survivre au fléau. Le sol fut laissé à l'abandon et les viticulteurs émigrèrent.

Après la seconde guerre mondiale il fut décidé de reconstituer le vignoble de Cahors avec le plant de l'Auxerrois sur les versants ensoleillés de la vallée du Lot et les terrasses caillouteuses des plateaux. Malheureusement, les gelées de 1956 détruisirent leurs efforts et ruinèrent à nouveau les vignerons lotois.

La véritable renaissance de ce vignoble eut lieu dans la décennie 1960-1970 et s'est poursuivie depuis. Entre 1962 et 1992 la superficie du vignoble est passée de 208 à 3850 ha. La classification AOC fut attribuée en 1971. Depuis une vingtaine d’année, les du pays de Cahors sont parmi les mieux exportés de France grâce notamment à une nouvelle génération de vignerons dynamiques et soucieux de la qualité de leur production alliant vigueur et élégance.

Pour l'anecdote, si on vous parle de la "perpétuelle", il s'agit d'une barrique que l'on maintient pleine, le vin tiré étant immédiatement remplacé par du vin jeune. Cette tradition trouve son équivalent en Valais Suisse, pour le "vin du glacier".

1.2 Le pont Valentré et l’histoire du diable :

L’histoire se passe à Cahors, ville située dans le Lot, il y a très, très longtemps. On raconte qu’en ce temps là, vers 1306, la ville était assez riche et vivait du commerce de la laine des moutons de la région et du vin.

Pour comprendre l’histoire, il faut voir que la ville de Cahors est située dans les méandres d’un grand fleuve appelé le Lot. Elle y forme presqu’une ile.

Les consuls de la ville et les cadurciens, habitants de Cahors, décidèrent à cette époque que pour symboliser combien la ville était prospère, ils allaient construire de beaux bâtiments : palais épiscopal, églises, université, écluses et barrages pour faire circule les marchandises. Il fut décidé, à ce moment là de construire un énorme pont qui enjamberait le Lot à l’ouest de la ville. C’était un moyen de défendre la cité en cas de troubles et notamment contre une attaque éventuelle des anglais.

La nouvelle fit rapidement le tour de la ville et arriva aux oreilles d’un homme qui était maçon. Celui-ci vient proposer ses services aux consuls de la ville. Bien que simple apprenti, l’homme raconta le tour de France qu’il avait fait et tous les chantiers auxquels il avait participé. Il fut choisi.

Il exultait de joie. Il était maître maçon, enfin ! Les plans du pont que les consuls dénommèrent Pont Valentré furent dessinés et approuvés. Le chantier commença.

Jour après jour, avec les hommes mis à disposition, notre maitre maçon dirigea le chantier. Jour après jour ou plutôt, nous devrions dire, années après années. En effet, depuis le début du chantier, plusieurs années s’étaient écoulées. C’était un travail long et pénible. Plus de 70 ans étaient passés depuis la commande ! Parfois les pluies arrivaient, faisaient monter la rivière et les berges étaient inondées, ralentissant le travail.

Les consuls appelèrent le maitre maçon et le menacèrent de ne pas le payer si le chantier n’était pas fini ans les délais.

Le maitre maçon rentra chez lui, triste, préoccupé et fort abattu. C’est à ce moment là qu’apparu devant lui, un petit bonhomme avec une fourche et avec deux cornes. Le maitre maçon comprit qu’il avait devant lui un envoyé de Satan. Un frisson glacé lui parcouru le dos. Mais il était si abattu, si angoissé à l’idée de la punition des consuls de la ville qu’il écouta le marché que lui proposa le diablotin.

Celui-ci était simple : le Diable l’aidait à achever le chantier du pont et en échange tu me donnes ton âme. Arès beaucoup d’hésitation, le maçon accepta mais il posa une condition. Celle que le diablotin exécutes scrupuleusement les ordres du maçon car lui seul connaissait le métier. Il dit, " si tu ne fais pas scrupuleusement ce que je te demande alors notre pacte sera rompu ». Le diablotin, sûr de lui, accepta.

Ainsi, continua le chantier qui avec l’aide du diablotin, avançait vite. Les consuls étaient ravis et félicitèrent le maçon. Le chantier du pont s’achevant presque, notre maçon repensant au pacté conclu avec le diable, redevient triste et préoccupé. Il se confia à sa femme. Ils décidèrent de donner un dernier travail au diable... Ainsi le maçon demanda au diable d’aller chercher de l’eau mais avec un récipient particulier : un grand cible percé d’eau. Le diable s’y repris à plusieurs fois, allant de plus en plus vite. Mais quand il arrivait, le récipient était toujours vide ! Le maçon lui dit : tu n’arrive donc pas à exécuter cette tache ? Note pacte est donc rompu !

Plutôt que de lui répondre, le diable plongea et disparu dans le Lot. Mais pour se venger, chaque nuit, le diable revient et arrache une pierre de la Tour et reste à l’intérieur de la Tour. Le maitre maçon accroche une pierre avec un petit diable accroché qui joue le rôle de leurre pour le vrai diable...

Si on regarde avec attention, en haut de la Tour centrale, on peut voir un petit diable accroché. ...

En fait, c’est lors de la réfection du pont, dit Pont du Diable, en 1879, que l’architecte accrocha un petit diable faisant mine d’arracher une pierre.

1.3 L’histoire du Caorskoï :

Très prisé de la cour de Russie, le tsar Pierre Legrand appréciait particulièrement le vin de Cahors. Les popes russes de l'église orthodoxe l'utilisaient comme vin de messe. Un vignoble d'Azebaîdjan existe toujours et porte le nom de "Caorskoï" témoin de sa lointaine renommée.

En 1917, la révolution bolchevique mit un terme à toutes les importations. Les popes durent alors trouver un autre vin de messe. Ils suscitèrent la culture du kagor dans la région de Messara, près de Yalta.

En 1997, Jean-Luc Bernard, décide de se rendre à Moscou pour y rencontrer les responsables de l'Eglise orthodoxe et tenter de renouer avec un passé rémunérateur pour la région de Cahors. Deux mois après sa visite, un émissaire est envoyé à Parnac, afin de goûter le «vin des tsars». Le 14 juin, le pope Sergueï Konobas signe une promesse d'achat de 50 000 bouteilles d'impernal et de comte-andré-de-montpezat - près de 50 francs la bouteille. Si le marché promis n'est fondé, selon le hiéromoine Jean, que «sur une volonté anecdotique de renouer avec une tradition tsariste et non sur un quelconque motif religieux», il représente, en tout cas, un septième de la production annuelle totale de la coopérative de Parnac, qui emploie 300 personnes: une aubaine.

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