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larait devant une promotion de l’Université de Stanford que le secret du succès est d’avoir « le courage d’écouter son cœur et son intuition ». En deçà, il suggéra que l’« on sait déjà ce que l’on veut vraiment devenir ». Jobs a écouté son cœur tout au long de sa carrière, et c’est bien sa passion qui fit toute la différence selon lui. Il est vraiment difficile d’imposer de nouvelles idées créatives qui sont appelées à bouleverser la société si on n’est pas passionné par le sujet. « À mon avis, il vaut mieux exercer un petit boulot comme aide-serveur, jusqu’à ce que l’on trouve ce pour quoi on se passionne réellement », avait dit Jobs à une occasion. « Je suis convaincu du fait que ce qui distingue les chefs d’entreprise qui ont du succès des autres est une simple question de ténacité. À moins d’éprouver une grande passion pour votre activité, vous ne pourrez pas résister. Tôt ou tard, vous serez amené à tout abandonner. » Comment identifier l’objet de sa passion ? Les passions sont les idées qui vous portent compagnie. Ce sont les espoirs, les rêves et les moyens de parachever vos pensées. Suivez vos passions malgré les sceptiques et les négateurs, qui n’ont pas eux-mêmes le courage d’aller au bout de leurs rêves.

règle n°2 : Laissez votre empreinte.

Steve Jobs a attiré des évangélistes qui partageaient sa vision et qui l’ont aidé à concrétiser ses idées en innovations appelées à changer le monde. Il n’a jamais sous-estimé la puissance d’une vision en matière de promotion commerciale. 1976 fut l’année où Steve Wozniak adhéra complètement à la vision de Jobs qui consistait à « mettre un ordinateur entre les mains de tout un chacun ». Wozniak fut certes le génie créateur des Apple I et Apple II, mais ce fut bien la vision de Jobs qui l’incita à consacrer ses efforts à la conception d’un ordinateur pour le grandpublic. La vision de Jobs fut contagieuse parce qu’elle renferme les quatre éléments communs à toutes les visions qui ont inspiré le monde : elle était 1) audacieuse, 2) particulière, 3) concise, et 4) bénéficia d’une stratégie cohérente de communication. En 1979, Jobs fit le tour du complexe de recherche Xerox de Palo Alto, Californie. Il y découvrit une nouvelle technologie permettant aux utilisateurs de manipuler un ordinateur au travers d’icônes de couleur disposées sur l’écran au lieu de saisir des lignes de commande complexes. Ceci s’appelait une « interface utilisateur graphique ». Dès cet instant, Jobs sut que cette technologie lui permettrait de concrétiser sa vision de mettre un ordinateur entre les mains de tout un chacun. Il retourna chez Apple et recentra l’activité de son équipe sur la conception d’un ordinateur qui pourrait devenir le Macintosh et modifier à jamais notre mode de communication avec les ordinateurs. Plus tard, Jobs avoua que Xerox aurait pu dominer le secteur de l’informatique si sa vision ne s’était pas limitée à concevoir un autre photocopieur. L’innovation, celle avec un grand « I » qui fait bondir la société, ne se produit pas sans une vision audacieuse. Quelle vision avez-vous pour votre carrière ou votre société ? Oui, vous devez suivre votre intuition et vous lancer dans une aventure qui vous passionne. Mais si la passion alimente la fusée, c’est bien la vision qui aligne la fusée sur sa destination finale.

règle n°3 : Faites pétarader votre cerveau.

Il faut de la créativité pour produire des idées innovantes. Aux yeux de Steve Jobs, la créativité revient à établir des relations. Il est persuadé qu’une large panoplie d’expériences permet d’élargir notre compréhension de l’humain. Une faculté de compréhension élargie permet de percer là où d’autres ont brillé par leur absence. Percer l’innovation requiert de la créativité, et la créativité requiert de prendre de la distance par rapport à sa propre façon de penser. Les scientifiques qui se sont penchés sur le mode de fonctionnement du cerveau ont découvert que les innovateurs du calibre de Jobs pensent effectivement différemment, mais en mettant en œuvre une technique offerte à tous, à savoir qu’ils tendent à multiplier les expériences. Ceci me rappelle l’histoire à l’origine de nom d’Apple. L’idée tomba littéralement de l’arbre. Jobs revenait d’une visite dans l’Oregon auprès d’une sorte de communauté occupant un verger de pommiers. Wozniak, co-fondateur d’Apple et compère de Jobs, vint le chercher à l’aéroport. Au cours du trajet, Jobs dit tout simplement : « J’ai trouvé un nom pour notre société : Apple. ». Wozniak répondit qu’ils auraient pu essayer de s’entendre sur des noms plus techniques mais leur vision était de rendre les ordinateurs plus attractifs après tout. « Apple » convenait parfaitement. C’est parce qu’il a passé son temps à explorer de nouveaux horizons sans rapport les uns avec les autres, en multipliant les expériences, que Jobs parvient à produire de nouvelles idées. Il recruta des personnes hors du monde de l’informatique. Il étudia l’art de la calligraphie au lycée (un développement qui s’est reflété dans le premier Macintosh), médita dans un ashram indien, étudia une Mercedes-Benz ou des lave-linge séchants de fabrication européenne dans les moindres détails comme autant d’inspirations pour la conception de produits, et évalua la chaîne d’hôtels Four Seasons alors qu’il était en train de développer un modèle de relation client pour les Apple Stores. Explorez le monde hors de votre secteur d’activité pour trouver de l’inspiration. Bombardez votre cerveau d’expériences nouvelles. Brisez les chaînes produites par les expériences passées.

règle n°4 : Vendez des rêves, et non des produits.

Steve Jobs renonce à s’appuyer sur des groupes cibles. Selon l’analyste technique Rob Enderle, « Steve jobs évite la plupart des groupes cibles comme la peste ». « Ceci vient du fait très clair que la plupart des consommateurs ne savent pas exactement ce qu’ils attendent d’un nouveau produit ». Les clients d’Apple peuvent se réjouir de cette position de Jobs concernant les groupes cibles. Ils n’auraient sans doute jamais pu apprécier iPods, iTunes, iPhone, iPad, et autres Apple Stores s’il avait adressé des groupes cibles. Il peut s’en passer parce qu’il comprend vraiment très bien ses clients. Et parfois même mieux qu’eux-mêmes. Apple était en proie à un avenir incertain quand Jobs revint dans sa société en 1997 après 12 ans d’absence. Jobs conclut sa présentation sur le salon Macworld de Boston de cette année par une observation qui laissa présager la résurrection d’Apple : « Je pense qu’il faut penser différemment pour acheter un ordinateur Apple. Je pense que les personnes qui en achètent pensent différemment. Ils sont les esprits les plus créatifs du monde. Ce sont des gens qui ne se soucient pas de remplir une tâche ; ils se soucient de changer le monde. Et ils aspirent à changer le monde en utilisant les meilleurs outils disponibles. Nous fabriquons des outils pour ce genre de personnes... Souvent, les gens pensent qu’ils sont fous mais nous, nous voyons des génies dans cette folie. » Il est certain qu’il faut rester à l’écoute de ses clients et recueillir leurs réactions. C’est ce à quoi Apple s’emploie. Mais quand il s’agit d’atteindre des sommets, Jobs et son équipe sont le groupe cible prédestiné de la société. À la question de savoir pourquoi Apple n’adresse pas de groupes particuliers, Jobs répondit : « Nous cernons ce que nous voulons. Vous ne pouvez pas aller dehors et demander aux gens : que sera le grand événement de demain ? Henry Ford a fait un jour cette remarque pleine de sens : « Si j’avais demandé à mes clients ce qu’ils voulaient, ils m’auraient répondu « un cheval plus rapide ». Comment voyez-vous vos clients ? Aidez-les à laisser s’exprimer leur propre génie et ils vous offriront leur cœur et leur esprit. Personne ne se soucie de votre société ou de votre produit. Ils se soucient bien plus d’eux-mêmes, de leurs rêves et de leurs aspirations. Aidez vos clients à les réaliser et vous serez gagnant grâce à la méthode Steve Jobs.

règle n°5 : dites non à mille choses.

Steve Jobs révéla un jour le secret de l’innovation : « c’est dire non à mille choses ». En d’autres termes, Jobs se montre aussi fier de ce qu’Apple ne fait pas que des objectifs poursuivis par sa société. Il s’engage à produire des objets d’une conception simple et épurée. Cette politique permet à Apple de produire un flux continu de produits qui emballent et ravissent les consommateurs par leur élégance et leur simplicité. Apple lança sa génération d’ordinateurs portables MacBook en octobre 2008. Jobs invita Jonathan Ive (gourou du design chez Apple) à venir expliquer sur scène les nouveaux tenants et aboutissants de la production d’ordinateurs portables, et notamment pourquoi Apple était alors en mesure d’offrir des notebooks plus légers et plus robustes. Ive présenta le nouveau procédé de « coque unibody usinée dans un seul bloc d’aluminium » permettant à Apple d’éliminer 60 pourcent des pièces constituant un ordinateur. Réduire le nombre de pièces permet d’amenuiser la taille de l’ordinateur. Contrairement aux attentes, ce procédé permet également de renforcer la rigidité et la robustesse de l’ordinateur, qui gagne ainsi en solidité. Selon Ive, « nous nous consacrons entièrement à la recherche d’une

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